LA CITÉ DES JARRES d’Arnaldur Indridason


IMG_2462C’est fait ! J’ai enfin découvert Erlendur, le flic fétiche d’Arnaldur Indridason qui a séduit tant de blogueuses avant moi, on me le vantait depuis quatre ans, en me conseillant vivement de « commencer dans l’ordre » car les personnages évoluent. Effectivement, j’ai lu le premier « La cité des jarres » qui date quand même de 2000 (2005 en VF). Englouti en même pas un week-end, c’est vous dire si les 327 pages sont addictives. D’ailleurs j’ai regretté de ne pas avoir La femme en vert (le second), je me serais jetée dessus…

Mais qu’a donc Erlendur pour déchaîner les lectrices, et les lecteurs si j’ai bien compris en lisant quelques avis masculins ? C’est un homme qui doit approcher de la petite cinquantaine, vous savez cet âge incertain vers cinquante ans où les hommes qui, n’ayant pas encore fini leur crise de la quarantaine entament déjà, à titre préventif, celle de la cinquantaine. Pour notre plus grand bonheur. C’est un homme taciturne, divorcé, fumeur compulsif malgré sa douleur dans la poitrine qui lui fait croire que l’infarctus va le faucher en plein vol. Mais il n’est pas alcoolique. Un taiseux aussi, quand il suit son idée, au grand dam de ses collègues. Un solitaire qui vit avec sa fille droguée, Eva Lin,  qui essaie de décrocher de l’héroïne sous l’oeil blasé de son père (en apparence). Il ne voit plus son fils depuis des années. Vu comme ça, vous me direz, oui, bof, le flic classique de polar… Ben non, car sous ces apparences, se cache un autre Erlendur, tout en sensibilité et surtout d’une intelligence redoutable, sans que ça semble incroyable (dans le sens de pas crédible) au lecteur. Un homme de chair et de sang doublé d’un flic consciencieux, méthodique surtout.

L’histoire en bref (si tant est que ce billet ait quelque chose de bref) :

Cela commence par un crime  « typiquement islandais« , c’est-à-dire pas de quoi fouetter un chat, puisque la victime, un vieil homme dans les soixante-dix ans, Holberg a été tué d’un coup de cendrier. Mais ce sont trois mots écrits à la hâte sur une feuille posée en évidence sur les lieux du crime qui vont interpeller Erlendur, flanqué de son adjoint gradé (Erlendur ne l’est pas, on apprend qu’il n’est jamais monté en grade mais que son expérience du terrain en fait un homme craint et respecté), son adjoint nommé Si-machin-Oli (je ne retiens déjà pas les doubles prénoms français alors les noms islandais, bonjour !) (Sigurdur Oli il me semble). Un Oli très classe à côté d’Erlendur tout chiffonné. Et c’est là que se met en marche « la mécanique » Erlendur alors que nous ne saurons pas tout de suite ce qu’il y avait d’écrit sur cette feuille (haaa suspense !) : il part sur des pistes improbables, n’hésitant pas à remonter quarante ans en arrière, à remuer la boue marécageuse (au sens propre comme au figuré) des victimes, qu’elles soient présumées coupables ou encore innocentes. Ses adjoints dont Oli mais aussi une femme, vive, bavarde et futée (ça change des taiseux, prénommée Elinborg le suivent aveuglément, sans trop demander, de toute façon pas le temps, ils le croient à un endroit, il est déjà ailleurs.

Entre-temps, quand il lui arrive de rentrer chez lui avec de la junk food ou un plat micro-ondable inmangeable, il croise sa fille, Eva Lin, droguée jusqu’aux yeux, décharnée mais qui a décidé de s’en sortir pour cause d’embryon qui pousse dans son ventre et le désir secret et inavoué de faire de son père un grand-père. Les relations entre ces deux-là sont passionnantes, on passe d’une quasi indifférence au début, voire une lassitude désenchantée, (celle des parents ayant des enfants drogués) à des situations explosives où certaines vérités vont éclater violemment et la complicité retrouvée, pas à pas, mais avec l’amour qu’ils se portent au-delà de leurs défauts respectifs. Erlendur, le brut de pomme est émouvant quand sa carapace se craquèle ! Que c’est bon quand l’homme se réveille après des pages de non-dits, de silences de plomb et de nuits qui ne semblent jamais finir sur Reykjavik et ses habitants  ! Il lui arrive plus souvent de dormir tout habillé qu’en pyjama et son petit air froissé lui donne un côté attendrissant qui n’est pas pour me déplaire même si je préfère le côtoyer sur papier que dans la vraie vie !

Reykjavik en hiver.

Reykjavik en hiver.

Je ne vais pas vous raconter l’enquête ce serait une hérésie tant les diverses avancées s’apparentent à des rebondissement qui en font tout le sel. Juste vous dire que partir de ce crime banal pour arriver à une thèse sur le génome humain croisé avec la généalogie, encore une spécificité islandaise  (qui a fait grand bruit en 1999), en passant par la découverte de ce qu’était « la cité des jarres » est absolument stupéfiant. On apprend p.172 seulement ce que recelait la Cité des jarres, donc à plus de la moitié du livre, ce qui me fait encore dire que les quatrièmes de couverture des éditions Points en disent toujours (beaucoup) trop (ce n’est pas la première fois que je note ce détail).

L’action se situe à Reykjavik et dans ses grandes banlieues pour ne pas dire campagnes, il nous parle aussi d’autres endroits d’Islande, celle des geysers, des fjords, des sources, des volcans, de la nature sauvage et hostile, une balade que j’ai beaucoup aimée. On pourrait croire que l’enquête n’est qu’un prétexte pour nous brosser un tableau de l’Islande d’hier et d’aujourd’hui, mais non, Erlendur EST l’enquête, il ne vit que par elle, pour elle, avec elle tant que son idée n’a pas abouti sur une piste plausible, dût-il remuer les bas fonds, plonger dans des passés sordides et ne pas dormir plusieurs jours de suite ! Cette alchimie doublée d’une construction parfaite rend la lecture fluide et surtout sans répit malgré la lenteur toute relative propre aux écrivains du Grand Nord. On n’a pas affaire aux énervés texans décérébrés qui dégainent leur Glock avant de savoir s’ils tirent sur une canette de bière ou un cerveau humain. La deuxième partie est le contrepoint parfait de la première, un sans fautes jusqu’au dénouement amené avec soin, pas bâclé comme dans la plupart des polars américains de dernière génération. Et l’amour me direz-vous ? On ne peut pas affirmer qu’Erlendur ait une libido échevelée vu le style de vie qu’il mène mais à la faveur d’une rencontre avec une pétulante professeur d’université il retrouvera des couleurs, furtives certes,  mais on se prend à rêver qu’il y a du potentiel sous le costume froissé ! À suivre : j’espère dans les autres opus. Je précise que l’action se déroule en automne sous une pluie glacée et quasi permanente : frileux s’abstenir ou prévoir un plaid pour savourer avec une bonne tasse de thé/café/chocolat chaud.

Keflavik - Islande - Endroit qui a son importance dans le livre...

Keflavik – Islande – Endroit qui a son importance dans le livre…

Après ce billet interminable qui vous a j’espère bien traduit ma montée dans les tours à l’occasion de cette lecture, dois-je préciser que c’est un coup de coeur et que je vous la recommande chaudement ! D’ailleurs, comme je regrette d’avoir attendu quatre ans… (soupir).coup_de_coeur_d'asphodèleJe ne recense pas ceux qui l’ont lu, je pense que c’est le cas des trois quarts de la blogo mais parmi les fans, de mémoire, je peux citer mon amie Somaja  qui me l’a offert cet été et je la remercie chaudement, Syl. Sharon,et Aifelle qui lit son Indridason tous les ans, du moins dès qu’il en sort un si j’ai bien compris !logo challenge à tous prix

Il a obtenu le Prix Clé de verre et  Le Prix mystère de la Crique 2006, il compte pour mon challenge « à Tous Prix« 

arnaldur indridasonQuant à Arnaldur Indridason, pour en savoir plus sur lui, c’est par ici !

98 réflexions au sujet de « LA CITÉ DES JARRES d’Arnaldur Indridason »

  1. Moi ! moi ! Aspho, je ne l’ai pas lu non plus. Et figure toi que ton billet tombe bien, car je suis en plein délire islandais (la faute à Bello et aux falsificateurs, puis à Olafsduttir), bref, donc ton billet est bien raccord à mon état d’esprit du moment. ET pourtant il faut vraiment que je te fasse confiance hein, parce que le père flic et sa fille camée jusqu’à l’os, on a quand même déjà vu ça quelque part, mais là, je passe dessus car il faut que je découvre cet inspecteur qui fait fondre tout le monde (jeu de mots islandais).
    Sinon, tu sais que tu nous fais deux fois le coup du Texan décérébré dans ton billet (je dis ça je dis rien, même si je vois l’idée et q’u’insister sur la bêtise humaine n’est jamais inutile). Et j’aime particulièrement la phrase « on se prend à rêver qu’il y ait du potentiel sous le costume froissé ». Nan mais dis donc !!! Tu fais allusion à ce que je pense ou quoi ?

    Donc je note cette cité des jarres.

    (et dis toi, elle est tout ta vapoteuse là ?)

    Pardon il est 6h53, INter est en grève depuis 8 jours, je suis perturbée et ça se ressent dans mes comm. Des bises grande prêtresse.

    • Galéa, quel commentaire !!! Au moins tu lis les billets en entier, merci de m’avoir signalé ma répétition sur les texans (en fait j’ai tapé mon billet cette nuit, très tard et je l’avais changé de paragraphe, sans l’enlever plus haut, on n’écrit pas que de bonnes choses pendant une nuit blanche contrairement à ce que laissent croire les clichés !^^)J’ai noté tes Bello, tu penses bien, ils font écho à ma passion pour l’Islande : quelle richesse et quelle créativité dans ce petit pays ! Je ne voudrais pas que tu sois déçue par indridason, cela reste un polar mais du bon et les découvertes qui servent l’enquête sont au-delà d’elle, très intéressantes ! Quant à Erlendur on aurait envie de lui dire de se détendre de temps en temps et quand passe cette professeur d’université, on pense « ça y est », mais non, il continue l’enquête, tsss ! oui tu penses bien ce à quoi j’ai pensé ! 😆
      Ma vapoteuse est cassée, vi vi ce sont des choses qui arrivent et ce n’est pas un acte manqué ! Elle m’a permis de réduire ma conso du tiers mais pour la photo, franchement, avec ce qu’Erlendur inhale page après page, il fallait une vraie cigarette (tu noteras qu’elle est presque éteinte) (je ne suis pas encore abstinente, qu’on se le dise) !!! Je ne suis pas accro à Inter comme toi mais je comprends ta frustration et ta nervosité 🙂 ! A cette heure (7 heures), je venais juste de m’endormir…
      Gros bisous Galinette !

  2. Hello Aspho. J’ai moi aussi beaucoup aimé La cité des jarres, puis La femme en vert (à ta disposition). Reykjavik est une curieuse ville qui abrite les deux tiers des Islandais, cette terre de glace et de feu que n’épargnent pas les turpitudes polaresques. Bizarrement je n’en ai pas lu d’autre mais vais fouiner à la Biblio dès cet après-midi pour y retourner car tu m’en as vraiment donné envie. Bises fraîches de Picardie et à ttds.
    P.S. Le film Jar City est plutôt réussi lui aussi.

    • Claude, mes amies citées dans le billet m’ont vraiment bassinée avec Erlendur et Somaja me l’a carrément mis entre les mains cet été (pour être sûre que je le lise) ! Avant, de l’Islande je ne connaissais que Björk, les geysers et le fameux volcan qui a paralysé l’Europe il y a quelques années, c’est te dire ! 😉 J’avais commencé à me « dégrossir » avec « La lettre à Helga » l’an dernier mais avec Erlendur, c’est une autre dimension et nous déambulons avec lui…comme si nous y étions ! J’ai vu la B.A. du film, il me tente bien ! 😉 Bises et à ttds.

  3. Un bon polar et un bon homme cet Erlendur. La femme en vert et La voix font partie des livres que j’ai déposés en bas de chez moi dans une précédente vie, quel dommage !

    • Oui Choupi, je sais pour tes livres, quel dommage, je n’ai pas la suite, je te les aurais rachetés avec plaisir !!! Je ne vais pas en rester là avec Erlendur même si je sais que tous les opus de la série ne se valent pas, globalement je suis sous le charme ! 😉

    • Merci Syl., je l’ai écrit cette nuit, en supprimant la moitié de ce que j’avais couché sur mon brouillon papier (tu imagines la longueur qu’il aurait fait sinon) ! Le dernier, vu chez Aifelle et ailleurs (Les nuits de Reykjavik) me tente beaucoup mais j’attendrai pour ne pas me priver du plaisir de la découverte…

  4. Sois sérieuse, hein, ne me fais pas baver pour rien ! je suis entrain de composer ma pal de vacances, le genre de livre qui se lit sans prise de tête et en pouvant surveiller les jeux de petits trésor d’un oeil sans souci ! alors je te fais confiance, je l’inscrit dans ma pal mais gare à toi si je suis déçue !
    challenge à tout prix kesaco, je croyais que c’était terminé ?
    Bises

    • Monesille, le risque zéro n’existe pas tu le sais bien !!! Alors je vais préparer un gilet pare-balles pour la rentrée ! 😆 Mais je pense qu’il a tout pour une PAL de vacances : la facilité qui n’empêche pas une certaine complexité des sujets traités, le côté tourne-pages (même quand on a mille choses à faire, on dit « attendez j’arrive » et on arrive une heure plus tard, c’est froid dans l’assiette), le froid islandais qui te fera du bien si on souffre de canicule, etc.
      Bah non, le Challenge « à Tous prix » c’est toute l’année : quand tu lis un livre primé, tu le dis au bas de ton billet et tu m’amènes le lien, je t’inscris (va voir la page, ça te donnera une idée) et tu passes les niveaux, ou pas ! Je fais des récaps deux fois par an environ… Et j’envoie des petites récompenses aux participantes les plus assidûes (mais ce n’est pas obligé, ce n’est pas le but des challenges) ;)… Bises

    • Caro, si tu n’es pas polar, effectivement ce n’est pas ce qu’il te faut, surtout ces polars nordiques, plus « lents » (mais aussi plus intelligents à mon sens) que les polars américains… Et puis, c’est pas comme si nous n’avions rien d’autre à lire ! 😉

    • Lorenz, je vais aller lire ton billet puisque je n’en suis pas encore là ; j’évite de lire des livres dont j’ai lu trop de chroniques et surtout quand elles sont encore fraîches, ça fausse l’approche et enlève des surprises ! A une époque où mes copines les lisaient à la chaîne, je sais que certains n’ont pas été aussi bons que d’autres, c’est un peu normal dans une série…
      Pour les hommes, en fait, ils ont une crise de la quarantaine qui dure à peu près dix ans …quand commence celle de la cinquantaine, ils sont donc toujours en crise !!! Pour la soixantaine, je n’en ai pas encore connus mais soit ils se calment, soit ça doit empirer, qué misère !!! 😀

    • Lorentz, ce lien ne marche pas et effectivement en y regardant de plus près, il ne peut pas marcher : c’est le lien interne à ton preview ! Il me faut celui du billet 😥 Merci !

  5. Quel enthousiasme! j’adore ton billet, tu sais faire monter la température. Ben il ne me reste plus qu’à plonger!
    Mais moi j’aime bien les Américains ( est-ce possible de faire aussi bien que Lansdale..) Alors on va voir si moi aussi je vais faire partie de votre club.

    • Louise, en linéaire, bout à bout, je devrais avoir trois bibliothèques (les 4-5 étagères Ikéa classiques) emplies de polars américains, dont une de ces étagères chez ma meilleure amie, faute de place lors de mon dernier déménagement il y a 6 ans ! C’est te dire si j’en ai consommé ! Lansdale ne me dit pourtant rien (j’ai arrêté il y a 6 ans également). J’ai baillé il y a deux ans en lisant un Coben, j’ai abandonné un Karin Slaughter (vulgaire et inintéressant, sensation de déjà vu et revu), seuls les auteurs nordiques trouvent grâce à mes yeux : je trouve qu’ils renouvellent le genre de façon plus subtile et mieux construite. Mais sur ce coup là, j’aurais dû écouter les copines dès le début !!! Je te l’envoie si tu veux, il peut partir demain ! Tu me dis ! 😉 C’est presque « fatal » que tu aimes, cet Erlendur est cabossé mais il a quand même des valeurs et une idée de la vie qui ne laissent pas indifférent, en bref il est digne d’intérêt !

      • Je sens la pression qui monte!!! alors pourquoi pas si tu veux faire voyager ton Erlendur, comme ça c’est certain je serai obligée de le mettre sur la pile du dessus et de le lire rapidement. Mais gloups si je n’aime pas, qu’est-ce qui se passe? J’ai peur d’être mise au ban!!!
        Et puis d’un côté j’ai envie de découvrir cet auteur avec ce roman que tu as tenu dans TES mains!! (je parle comme une fan!!!) et d’un autre je ne veux pas que tu tracasses. J’habite à 5 minutes à pieds de la FNAC, et de deux librairies; et en plus la biblo pas très loin. Mais si je l’achète il va lui manquer cette âme, cette passion que tu as dû mettre dedans.
        A choisir je préfère que tu ne t’embêtes pas, et promis je le lis très très bientôt.
        Bisous

        • Louise, tu as le droit de ne pas aimer, on ne te lynchera pas, tu nous connais quand même ! Du coup, je n’avais pas ton adresse, Syl me l’a donné ce matin et il peut partir lundi, ça me ferait très très plaisir que tu lises MON exemplaire !!! 😆 Et puis surtout tu prends ton temps, il ne voyage pas, tout le monde ou presque l’a déjà lu !!! 😀

      • Merci C’est gentil. 😆
        Par contre, je n’arrives pas à me débarrasser d’une certaine harpie, j’ai fait tout ce que tu avais prescrit, pourtant. 😉
        Bises 😀

        • Cériat, tu n’es pas la seule, tu sais bien que la con**rie humaine est plus tenace que l’intelligence ! Il ne peut plus commenter quand on le met dans la boîte noire alors de dépit (c’est te dire le niveau) il like les commentaires et les billets ! Je l’ai signalé à ma Gendarmerie (j’ai déposé une plainte et une main courante, ils surveillent mon blog et le sien) mais il faudrait que je contacte aussi la Police du Net, car c’est du harcèlement, doublé d’insultes sexistes à l’égard de qui tu sais mais le sexisme est un délit aujourd’hui. Il ne l’emportera pas au paradis ou en enfer là où est sa place avec les autres minables de son espèce, les lâches surtout, les sans-coui**es même !!! Alors ne t’inquiète pas mais entre bien son IP et son pseudo dans la boîte noire pour qu’il ne puisse pas commenter et surveille les « nouveaux abonnés » à ton blog, s’il veut se faire passer pour quelqu’un d’autre, il sera coincé de toutes façons ! Comme je sais qu’il lira ce comm, à bon entendeur salut, pauvre « féroce » de mes deux ! :mrgreen: Et puis bon, l’indifférence qu’on lui témoigne doit être pour lui la pire des insultes, déjà qu’il ne doit pas avoir une vie sociale palpitante pour en être réduit à harceler des femmes qui ctoient une ex de plus d’un an (bonjour le gros malade) !!! 😆

  6. Ton enthousiasme fait plaisir à voir ! Moi aussi je l’ai lu avant le blog et j’avais beaucoup aimé. Pas relu depuis mais son ton nouveau roman vient d’arriver sur ma pal alors…

    • C’est dommage Jérôme que tu n’en aies pas lu d’autres, j’ai cru comprendre que le dernier (Les nuits de Reykjavic) était un préquel de la série, avant qu’Erlandur ne soit ce qu’il est devenu ! mais bon, la magie Indridason devrait te donner envie d’en lire deux ou trois (au moins les meilleurs) de la dite série ! 😉

  7. Mon tout premier et celui qui m’a conquise, comme toi ! C’est une excellente série : l’auteur arrive à bien marquer ses personnages et nous faire ressentir cette atmosphère un peu brumeuse, un peu fraîche de l’Islande. J’ai lu en diagonale ta chronique (passé un certain nombre de lignes, mon cerveau refuse). Bisous.

    • Phili, je ne t’en veux pas, quand je suis enthousiaste, j’ai du mal à faire court ! Et puis, je me freine déjà tous les jours avec mes réels à la Queneau de moins de 100 mots, alors pour mes billlets de lecture, j’ai décidé de me lâcher, de faire comme j’aimais les faire avant (à une autre époque où les blogueurs prenaient le temps), sans me mettre de limites ou de donner dans le style télégraphique pour plaire à la population pressée du Web ! 😉 En fait la seconde partie (sur le Génome humain, la banque de données) m’a davantage intéressée, du moins tout autant que la première qui met en place les personnages, c’est la force de ce roman…

      • non, ce n’est pas de ta faute : je suis en pleines révisions mathématiques. A chaque retour sur Terre, je suis totalement déconnectée. J’ai préféré te le dire, plutôt que tu ne le découvres ou ne le ressentes : je lis toujours tes chroniques avec intérêt et j’aurais aimé prendre le temps pour celle-ci, mais là, pas possible. Ton texte est toujours très beau. (oui, tu as raison, je ne prends plus le temps)

        • Hooo ma Phili je n’accuse personne et surtout pas toi, ta sincérité t’honore, bien au contraire ! je parlais en général, pour le temps et surtout celui qu’on ne prend plus ! C’est triste mais avons-nous le choix parfois ? Non, alors…Bisous consolateurs♥

  8. Toi ma belle, t’es cuite! La femme en vert est l’un des meilleurs, je dis ça je dis rien… Et comme tu t’y mets sur le tard, ils sont en bibli ou en poche…

    • Keisha, merci de confirmer le diagnostic ! J’ai compris que j’étais cuite en refermant celui-ci, j’errais comme une âme en peine entre mes piles, des fois que La femme en vert s’y soit glissé subrepticement, mais non, il faut que je l’achète ! J’en profite pour en lire d’autres qui attendaient AUSSI mais je sens que dès qu’un Indridason va entrer chez moi, il ne fera pas long feu ! Le drame ordinaire des blogueuse-lectrices …

  9. Bienvenue au club Aspho ! Je t’envie tu as tout à découvrir. On se demande bien pourquoi on l’aime Erlandur, ça doit être le côté sauveteur des femmes qui s’imaginent toujours qu’elles apprivoiseraient même un ours. Ce que je préfère chez lui c’est son côté hanté par les disparitions, c’est ce qui l’humanise complètement. (belles photos d’Islande).

    • Aifelle, pourtant j’ai résisté quatre ans pratiquement mais cette coquine de Somaja me l’a glissé dans une de mes piles cet été, presque à mon insu et quand je l’ai vu, (étonnée de le voir d’ailleurs) la semaine dernière, je me suis dit « c’est le moment » ! Et quel moment j’ai passé ! Pourtant je n’étais pas au meilleur côté conditions de lectures puisque mon fils avait débarqué à l’improviste, que je me préparais au RV que tu sais… mais rien n’aurait pu me le faire lâcher ! J’ai mangé froid une fois sur deux ! J’ai pensé à toi en tapant mon billet, quand je dis que je préfère le fréquenter sur papier… 😉 Je le trouve déjà très humain, ne serait-ce que dans les rapports avec sa fille quand il pique sa crise et casse tout dans la cuisine. Je pense que je découvrirai ses autres facettes dans ce qu’il me reste à lire. Maintenant je sais ce qu’il me reste à faire quand mes envies de lecture seront au point mort : un Erlendur (ou un Gaëlle Josse pour le non-polar), hop, et ça repart… 🙂

  10. Je te l’avoue tout cru, je n’ai pas voulu lire TOUTE la critique de ce roman, j’avais trop peur que tu n’en dises trop. Mais je cours l’acheter. Dès les premières lignes, je n’ai pensé qu’a ça. Bises.

    • Mijo, justement je ne dis rien sur l’intrigue car on va de surprise en surprise dès le départ et j’ai horreur qu’on me « coupe » ma joie de la découverte, alors j’en dis le moins possible mais je parle du livre autrement ! J’espère que tu ne seras pas déçue et que tu ne m’arracheras pas un oeil (j’ai déjà Monesille qui m’a menacée, bouh !!!!) 😆

    • Estelle, essaies-en un autre, on ne sait jamais, tu es peut-être passée à côté ! 😉 Bon, avouons aussi que dans la masse de ce que nous lisons, tous ne restent pas de la même façon… et c’est heureux, il faut faire de la place !!! 🙂

  11. Bienvenue au club ! A la vitesse des parutions, tu as encore, selon la fréquence à laquelle tu les lis, beaucoup d’Erlendur devant toi ! Ceci dit, je suis ravie d’avoir aussi du retard ! 😉
    Et superbes, les photos que tu as trouvées !

  12. J’ai lu La cité des jarres, La voix, et La femme en vert, je garde un très bon souvenir de ce dernier. Tiens, tu me donnes terriblement envie de retrouver Erlendur et ses aventures!

  13. C’est fait , tu es prise dans les filets d’Erlendur ! 🙂 Tu vas voir, tu vas l’aimer de plus en plus ce gros nounours froissé ! Je crois bien que je l’aime autant que Wallander, c’est dire ! Et il m’a donné très envie de faire un tour en Islande (mais en été, hein ! paske faut pas pousser quand même ! Tu m’étonnes qu’il se couche tout habillé le ti pépère ! ).
    Piégée qu’elle est la miss Aspho ! 🙂 🙂 🙂

  14. Je ne l’ai encore jamais lu, mais je ne savais pas que c’était celui-ci le premier, je ne l’ai pas lu mais j’ai vu le film que j’avais beaucoup aimé. Je pense m’atteler bientôt à cet auteur, par contre je vais commencer par La femme en vert, même si on m’a souvent dit de les lire dans l’ordre, j’ai commencé à les acheter mais dans le désordre….

    • Emma, moi je suis les recommandations des copines qui m’ont bien spécifié de les lire dans l’ordre à cause des personnages qui évoluent, alors je suis !!! 😆 Cela dit, la femme en vert étant le 2ème, tu devrais suivre…

  15. Bon, j’ai décidé d’être curieux … et les jours meilleurs arrivent, alors je retourne au polar.

    L’ai croisé plusieurs fois aussi au cours des blogs, et j’aime Reykiavik, donc.

    Mes préférés restent quand même les polar des années 50 à 70 … et américains. Mais bon, hop on se lance.

    • J’aime bien alterner avec des lectures de polars de temps en temps, avant je le faisais plus souvent mais là… Bref je suis très contente d’avoir franchi le pas, je n’ai pas été déçue ! En même temps j’aime le rythme des polars du Nord ! 😉 Les américains (et surtout la dernière génération) j’en ai soupé, trop lu à une époque aussi, peut-être… Mais ce qui fait pencher la balance encore plus favorablement c’est que c’est bien écrit, ce qui n’est pas toujours le cas des polars ! 😉

      • La qualité du polar américain, la force c’est le langage et la critique sociale souvent acerbe, implacable presque !

        • Certes ! D’ailleurs c’est pour ça que j’en ai lu autant ! Mais passée la critique, quand ils deviennent célèbres et friqués, les mêmes auteurs savent profiter du système qu’ils on dûment critiqués… Quand je vois ce que Cornwell est devenue, j’ai un début de nausée… Et elle n’est pas la seule… N’empêche qu’il en reste de très bons, je ne mets pas tout le monde dans le même panier ! Mais…on les compte facilement sur les doigts d’une main…alors que la production est immense ! 😉

            • Houlà mais ce sont des « vieux » de la vieille, surtout Chase… J’avoue que je ne m’en souviens plus très bien de ceux-là ! 🙂 c’est trop loin, ils mériteraient une relecture !

              • Sinon je te conseille Michaël Collins, un des plus grands pour moi (60/70’s), avec son personnage de détective manchot ; le propos évolue, comme le personnage, aussi le genre à lire chronologiquement, ses derniers (je pense à « Minnesota’s Strip » (le fou au flingue), est une description dénuée de tout optimisme de la réalité sociale et humaine, j’en ai encore froid dans le dos).

                C’est dans les vieilles casseroles qu’on cuit le meilleur polar (dur comme de la gnôle de contrebande)

                • Je suis allée lire ton billet avec les références que tu me donnes mais j’avoue que ça me semble un peu « noir » pour la petite nature que je suis devenue ! J’en rêve la nuit quand je lis du glauque !!! 😥 L’an dernier « L’enfer tout le temps » de Pollock m’a tourmenté un bon mois après la lecture et là rien que d’y penser… Ce que j’aime dans les polars nordiques justement c’est cette forme de lenteur (relative) et pas trop de détails sanguinolents…mais je l’ai noté quand même (Collins) (on ne se refait pas quand on est une lectrice curieuse) !!! A suivre… 😉

                • Je comprends ! Mais ça ne dégouline pas de sang, c’est le climat général qui est désespéré, rien de gore, bien au contraire (Shelby est très dur, dans l’imagerie et le langage, pas dans le « dépeçage » ). Et Collins est d’une grande délicatesse – une écriture humaine (surtout le personnage de Dan Fortune) 🙂 – à suivre, donc !

  16. Depuis que je l’ai découvert, je l’adore et j’en emmène un avec moi pendant les vacances parce que j’adore m’immerger dans ses univers. La femme en vert, j’ai adoré 😉

  17. En effet, tu es même tombée en amour ! je suis en train de découvrir aussi, et j’ai un petit coup de cœur aussi ! J’avoue que moi les polars contemporains, je suis peu connaisseuse, mais bon, cela fait tout un univers à découvrir !

    • Je suis tombée sous le charme, c’est le moins qu’on puisse dire et je n’ai qu’une hâte, en ouvrir un autre ! Depuis 2011 que j’ai ouvert mon blog, c’est tout un monde du polar contemporain que je découvre…et avec plaisir quand c’est bien écrit !

  18. Quelqu’un d’autre qui a succombé à Arnaldur ! J’ai lu les deux premiers tomes, et j’avais vraiment beaucoup aimé. L’enquête n’est pas un prétexte, mais en même temps la découverte de cette Islande, de son passé est passionnante. Tu me donnes envie de trouver le troisième tome et de le lire !!

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