LA LUMIÈRE DES ÉTOILES MORTES de John Banville


BanvilleVous pensiez que ce blog était moribond ? Vous n’aviez pas tort. Je viens le réanimer avec un livre de la rentrée littéraire qui est presque un coup de coeur ! Presque… mais il m’a tenue en haleine cet été et dans les circonstances de lecture qui étaient les miennes, je lui en sais gré.

LE PITCH :

Un acteur vieillissant, la soixantaine tristounette, Alex se voit proposer un grand rôle dans un film intitulé « L’invention du passé » avec une célèbre actrice Dawn Davenport qui a l’âge qu’aurait Cass, sa fille si elle ne s’était suicidée dix ans plus tôt. Mais ceci est l’arrière- plan du livre, tout comme son présent avec sa femme Lydia, leurs difficultés à communiquer depuis le suicide de Cass… La focale est braquée sur la mémoire et sur l’histoire d’amour incroyable qu’il vécut à l’âge de quinze ans avec Madame Gray, trente-cinq ans, mariée et mère de son meilleur ami Billy. Présent et passé s’entremêlent de façon subtile sans jamais s’entrechoquer, sans jamais nous perdre surtout et la pudeur du ton, la beauté poétique du style en font une histoire émouvante, majestueuse pour ne pas dire magistrale.

CE QUE J’EN AI PENSÉ :

La mémoire et ce que nous en faisons est au centre de la réflexion de l’auteur, il en fait une proie qu’il traque méthodiquement, en quête du moindre détail de ce qui se passa pendant les cinq mois que dura son aventure avec Madame Gray : « Je n’arrive pas à me souvenir des traits de la femme à vélo avec assez de netteté pour pouvoir affirmer que c’est bien elle qui m’a fourni ma première vision de Vénus Domestica, même si je me cramponne à cette éventualité avec une nostalgie têtue ». Amélie Nothomb a la nostalgie heureuse, Banville, lui, l’a têtue. A partir de là, il va nous retracer les émois de cette première expérience amoureuse avec ses affres et ses flamboyances. Nous assistons à l’éclosion de l’homme qu’il est devenu (ni meilleur ni pire qu’un autre) et combien cette histoire a déterminé des traits de caractère, des « acquis » qui sont restés intacts malgré les quarante ans enfuis, à l’image du souvenir de Madame Gray… L’histoire se passe dans les années 1950 et j’ai la quasi certitude que les jeunes de quinze ans de cette époque avaient une maturité autre que celle de ceux d’aujourd’hui, c’est évident et c’est pour cela qu’il n’y a rien de choquant, du moins à mes yeux (et grâce à la façon dont c’est raconté). Madame Gray reste mystérieuse une grande partie du livre, on s’interroge sur ce qui la pousse dans les bras d’un garçon de l’âge de son fils mais on ne peut s’empêcher d’éprouver de la tendresse pour cette amante juvénile et fougueuse malgré ses trente-cinq ans. Ce qui m’a accroché et ému dans ce livre (passé l’étonnement premier de l’âge du narrateur) c’est la pudeur, le ton de confidence émue et sa prise de conscience du scandale qu’a pu susciter pareille aventure à l’époque, si tant est qu’elle se soit autant ébruitée que sa mémoire le lui suggère…

Quand il parle de son présent difficile avec sa femme Lydia, c’est Cass, qui revient toujours, en filigrane mais obsédante, dans un jeu de miroirs, réfléchissant ce qu’il vécut lui à l’âge où elle mourut. Avec les interrogations douloureuses qu’elle a laissées en se suicidant. Les correspondances qu’il trouve chez Dawn, l’actrice avec qui il va tourner cette « invention du passé ». Car pour lui le passé ne s’invente pas, ne meurt pas avec les disparus, ils se ré-invente peut-être dans la restitution de certains détails mais il laisse au coeur des éclats de verre suffisamment coupants pour ne pas oublier. « Il parlait maintenant de la lumière des étoiles mortes qui parcourt un million (…) de miles avant de nous atteindre (…), si bien que partout où nous posons notre regard, partout, c’est le passé que nous contemplons ». Le passé, pour Alex, demeure un « présent lumineux » où les morts s’animent sans provoquer tristesse ou morbidité. Bien au contraire.

Les dernières pages lèvent le voile sur les « motivations » de Madame Gray et nous la rendent  encore plus fragile qu’elle n’était au moment des faits évoqués. Je n’en fais pas  un coup de coeur car malgré la beauté du texte, je n’ai pas réussi à m’identifier à un seul des personnages, ce qui ne m’a pas empêché de les aimer. J’ai été suffisamment fascinée par cette plongée dans la mémoire, mouvante comme les sables du même nom, cette mémoire qui permet aussi de redonner sens, vie et lumière à ce qui n’est plus en justifiant ce qui est. Pour continuer d’avancer, même dans les tunnels les plus sombres. « Les morts sont ma matière noire, ils comblent imperceptiblement les vides du monde ». Un beau et grand livre porté par une écriture juste, sensible, poétique où la lumière des étoiles continue de scintiller bien après que le livre ne soit refermé…

SUR L’AUTEUR :Banville John

Romancier, journaliste et scénariste, né le 8 décembre 1945 à Wexford en Irlande, John Banville est considéré comme un des auteurs majeurs de langue anglaise. Depuis 1971, il a obtenu plusieurs prix littéraires dont le Booker pour son roman « La Mer ». Il est aussi connu sous le pseudo de Benjamin Black pour huit romans policiers dont trois sont traduits en français. Pour ceux que ça intéresse, voir sa bibliographie, sa filmographie également (et de plus amples détails), ICI.

Des avis élogieux également chez L’Irrégulière, Titine, Nadael. Si j’en oublie, dites-le moi, j’ajouterais votre lien ! D’ailleurs Titine qui connaît bien l’auteur nous a précisé dans son billet qu’il s’agissait du dernier opus d’une trilogie. Pour ceux qui veulent en apprendre plus sur Cass (notamment), et sur les personnages « secondaires » de ce livre, c’est bon à savoir…

Merci aux Editions Robert Laffont pour ce partenariat « choisi » et positif.

La lumière des étoiles mortes de John Banville –  Traduit de l’anglais (Irlande) par Michèle Albaret-Maatsch – 346 p.- Editions Robert Laffont, collections PΔVILLONS,dirigée par Maggie Doyle et Jean-Claude Zylberstein.

EDIT DU 4 SEPTEMBRE 2014 : Bien que ce ne soit pas un coup de coeur intégral (oui comme les casques du même nom, vous savez), je l’entre au Non-Challenge de Galéa dans son rayon « pépites » car c’en est une : un mois après sa lecture, la réflexion de l’auteur sur le temps et la mémoire me poursuit toujours et ça c’est « pépitable » !!!Logo Galéa non challenge 2014-2015

Il entre également dans mon challenge « à Tous Prix » avec le renommé prix espagnol : prix Prince des Asturies 2014 et dans le Challenge Amoureux de l’Irrégulière dans la catégorie « amours de jeunesse » (je viens de l’inventer mais ce n’est pas grave)…logo challengeamoureux4

logo challenge à tous prix

92 réflexions au sujet de « LA LUMIÈRE DES ÉTOILES MORTES de John Banville »

  1. Coucou toi,
    Tu me donnes envie de la lire alors je vais le mettre dans ma liste de livre à acquérir mais pour quand j’en sais rien car là j’en ai une douzaine en attente et j’ai beaucoup ralenti ma quantité de lecture… Avec le chômage et le décès de pépère il y a des plages de lecture que je ne m’accorde plus. C’est bizarre que d’être au chômage me dégage moins de temps qu’en étant en activité…

    Sinon le titre m’a fait pensé à notre jeunesse
    Kdo ma belle
    Prends soin de toi Bisous

    • Coucou Réjanie, je suis si heureuse de te revoir ! Pauvre Pépère et comme je comprends ta peine…Le chômage, quelle horreur, on perd ses repères et du coup, on n’a moins de temps car on n’arrive pas à s’organiser en conséquence mais je souhaite que tu retrouves un équilibre de ce côté là ! Moi je lis beaucoup moins mais c’est à cause de mon traitement qui me flingue les neurones et la concentration… J’attends pour une autre expectative mais en attendant… Je ne vois pas le « KDO » dont tu parles !!! C’est un lien ? Alors il n’y est plus ! 😦 Gros bisous ma belle et pour le livre, s’il te tente, ne l’achète pas, je le ferais certainement voyager ! 😉 Gros bisous.

      • Tu me fais penser à mon ami Francis du Bourbonnais qui a un traitement qui lui pose les mêmes problèmes qu’à toi (épileptique),
        Pour le lien, je te le remets en fin de com mais si tu n’arrives pas à le voir (moi je vois la vidéo dans mon com :D) je te donne l’info quand même
        Il s’agit de Cat Stevens Lady d’Arbanville 😉

        Bisoutes ma douce

        • Réjanie, là je le vois mais il faut que je passe de l’autre côté du tableau de bord, c’est quand même étrange ça, c’est la première fois, d’habitude les vidéos s’affichent des deux côtés ! 😦 Pour ton ami Francis, je vois (enfin je crois) la molécule en question et c’est le même genre que ce que je prends au niveau effets secondaires, de toutes façons le choix est : peste ou choléra ? Alors…on fait avec ! 🙂 Merci pour Lady d’A. je l’ai écoutée et ré-écoutée cette chanson, tout le disque d’ailleurs…Sad Lisa et d’autres… Je ne perds que la mémoire immédiate, pour le reste ça va !!! 😆 Bises ma belle et à souvent de se voir ! 😉

    • Coucou Val, je reviens en douceur avant septembre et ses Plumes, sa Poésie qui me mangeront du temps, j’ai encore du monde à venir mais la blogo me manquait trop, alors je pointe des têtes pour garder le contact! Bises♥

  2. Hello Aspho.. Très heureux de te relire , du coup je vais accélérer un peu ma propre rentrée. Belle chronique d’un auteur que je ne connais que d’un seul livre. Attds.

    • Claude, je reviens mais en douceur, pas encore prête pour le rythme de septembre mais ça me fait du bien aussi de revenir alors je ne m’en prive pas non plus !!! 🙂 Bises et à ttds♥

  3. Chic, tu es de retour!
    J’aime bien l’expression « partenariat choisi et positif », c’est aussi mon choix, à condition de plus que ma pAL ne soit pas trop haute; Donc finalement, peu de partenariats.
    POur ce roman, je devinerais bien les motivations de Madame Gray…

    • Keisha, ton accueil me fait très plaisir, je recommence en douceur mais oui je reviens ! J’ai supprimé tous mes partenariats depuis juin, je n’ai gardé que RL car nous y avons beaucoup de choix et pas d’obligations de « tout » prendre, donc ça me convient parfaitement ! Pour Madame Gray, je ne peux t’en dire plus car c’est dans les toutes dernières pages mais s’il te tente dis-le moi, je le ferais voyager avec plaisir, l’écriture est magnifique ! 😉

      • RL? Ma cervelle n’est pas en mode on ce matin.
        Pour le livre, merci mais je viens de vérifier, il va arriver à la bibli! Noté.

        • Keisha (RL = Robert Laffont, la flemme de retaper)^^, tu n’étais pas off c’est moi qui n’était pas claire !!! 🙂 OK alors si tu peux l’avoir en bibli, j’espère que tu ne seras pas déçue…

  4. Je salue aussi ton retour ici Miss Aspho 😉
    Heureuse de te retrouver.

    Je remarque que Mme Gray n’a quand même pas beaucoup marqué Alex qui n’arrive pas à se souvenir de son visage… Oublier les traits d’une femme (ou d’un homme) que l’on a aimée (é) ça en dit long sur la nature de la relation, il me semble.
    Rien de bien original dans l’histoire : un deuil d’enfant et le couple qui vacille, une amante de jeunesse bien plus âgée 🙄 Quoi d’autre, à part le style, a pu te plaire ?
    La mémoire a une force terrible ; elle transforme les souvenirs à sa guise, occulte ou accentue les détails et les événements essentiels et on se réécrit le passé 😉

    Pourtant, j’aime bien le titre de ce roman car j’adore les étoiles, comme Célestine ! Et je ne veux pas croire un seul instant que les étoiles meurent elles aussi.
    J’aime croire qu’une étoile représente un être cher disparu. On a besoin de repères concrets pour identifier la mort, et se raccrocher à un astre si lointain nous rend la mort plus acceptable et plus accessible. Me fais-je bien comprendre ?…

    Bonne rentrée chère Dame de Vendée et gros bisous

    • Merci ma Soène pour cet accueil chaleureux qui m’encourage à continuer ! Je reviens en douceur jusqu’à septembre mais je reviens !!! Ça me manquait aussi, FB ne fait pas tout, faut pas croire et on s’y disperse en perdant du temps plus qu’autre chose, alors là, je remets les pendules à l’heure et je prends de nouvelles résolutions en espérant m’y tenir ! (je ne suis pas seule dans l’histoire et le traitement ne m’aide pas mais j’ai la niaque et c’est déjà pas mal 😆 )…
      Concernant ce livre, justement il se focalise sur la mémoire et comment nous nous arrangeons avec, quand le temps a passé. Madame Gray a marqué toute sa vie amoureuse après elle et c’est dans cette quête des souvenirs les plus infimes que le livre est passionnant, servi par une écriture impeccable et une traduction qui l’est tout autant ! A la fin, quand nous en apprenons un peu plus sur Madame Gray, c’est émouvant… Je n’avais vraiment pas beaucoup de temps pour lire et pourtant celui-ci m’a accrochée du début à la fin, donc c’est qu’il a un petit quelque chose à ne pas louper !
      En ce qui concerne les étoiles, je suis comme toi et je rejoins l’auteur quand il dit que notre présent s’éclaire à lumière de ces étoiles mortes, représentant des êtres qui eux, ne meurent jamais dans nos coeurs… Est-ce que ça rend la mort acceptable ? Peut-être si tant est que nous puissions l’accepter… vaste débat ! Contente de te retrouver, toi et tes commentaires toujours pertinents ! 😉
      Gros bisous ennuagés et sombres de l’Ouest encore mouillé par les trombes d’eau d’hier et de cette nuit, nous avons un bel automne !!! 😆

  5. merci pour la présentation de ce livre bien sympatique ! j’ai lu le mois dernier « les suprêmes » de Esward Kelsy Moore et « une autre idée du bonheur » de Marc Levy; les connais tu ?
    je les ai bien aimé tout les deux surtout Marc Levy qui nous fait encore voyager a travers les Etats Unis !
    en tout cas tu m’as donné envie de lire la lumiere des etoiles mortes je l’ai noté dans un coin pour la prochain la j’attaque un livre qui date « La marque de Windfield » de Ken Follet !
    bisous a toi
    mam’

    • Bonjour et bienvenue ici Marie-Anne ! Je ne connais pas Esward Kelsy Moore et je ne lis pas Marc Lévy, désolée ! Mais je te conseille vivement celui-ci qui allie réminiscences du passé, comment elles affectent ou éclairent notre présent et une très belle histoire d’amour atypique !
      Bonne lecture avec Ken Follet, c’est pas mal en général ! 😉
      A bientôt ! 🙂

        • Adalana, il est parti chez Eimelle, puis chez MTG, je peux te rajouter en fin de parcours si tu veux, ça te laisse le temps de voir venir, ce livre mérite d’être lu, really ! 🙂 Tu me dis, je me plierai à tes souhaits ! Bises

  6. Bon retour sur la blogo Asphodèle !
    Grâce à ton article, je découvre que John Banville et Benjamin Black ne font qu’un.
    En dépit de ta belle chronique, je ne suis pas sûre de me laisser tenter, ou alors beaucoup plus tard.

    • Merci Sharon, merci Nunzi ! Moi aussi je suis contente d’avoir enfin pu écrire à nouveau un billet de lecture, je retrouve mes fondamentaux, je retrouve l’envie et ça ça n’a pas de prix car sans l’envie, on n’avance pas et le blog ressemble à une peau de chagrin ! Pour le livre, je sais … je ne te force pas mais je vais le faire voyager, tu me diras si tu le veux, sinon ce sera quand tu voudras ! 😉

  7. Je note également. J’ai lu 2 fois ton billet. Les jeux des personnages sont très complexes. « La nostalgie têtue »… c’est joli.
    Bon retour sur la blogo Miss Asphodèle ! Bise

    • Merci ma Syl., j’ai aussi pris du plaisir à écrire ce billet (enfin !) et retrouver les blogs me plaît davantage que les « like » rapides de FB ! Il y a du « corps » sur les blogs, de la matière et pas que des états d’âme qui n’intéressent que ceux qui les postent ! J’dis ça, j’dis rien… J’aime assez la nostalgie « têtue », c’est un concept qui me plaît bien. Quand aux jeux des personnages, je te rassure, nous ne sommes jamais perdus, le présent se mêle en douceur au passé et reste limpide ! Bises♥

    • Noukette, je pense qu’il devrait te plaire, l’écriture est très belle !!! 🙂 Après Confiteor je ne sais pas mais si tu as une lecture décevante, prends celui-ci après, il te fera du bien ! 😉

    • Caro, comme toi, il m’a donné envie d’en lire plus, j’ai noté La Mer en tout cas, en priorité, j’ai vu qu’il l’a scénarisé, à suivre donc… Et puis un irlandais qui parle de la mer ne peut pas me décevoir (normalement ;)… Je t’amène le lien pour le challenge après que j’ai répondu aux comms…

    • Oui ma Lydia !!! Normalement ma pause devait durer jusqu’en septembre mais la blogo me manquait et j’ai retrouvé le plaisir d’écrire un billet de lecture, l’envie également alors je ne l’ai pas laissée passer !!! 😆 J’ai vu (chez notre Lili-Nationale-de-la-Tentacion) que tu revenais le 29 (à moins que ce ne soit ta rentrée professionnelle) mais j’ai encore des billets de retard chez toi, je devrais tenir jusque là !!! De gros bisous♥
      P.S. : Je sais que tu as beaucoup trop de lectures prioritaires en ce moment mais je pense faire voyager ce livre, j’attends la réponse d’Adalana et de ceux qui semblaient intéressés, alors n’hésite pas à me le dire, je te mettrai sur la liste, et en prenant ton temps…hein, pas le feu chez moi, tu le sais !

      • Pareil de mon côté, ça me manquait alors j’ai repris les billets plus tôt que prévu. Je suis rentrée de vacances jeudi dernier. Le 29, c’est la reprise du boulot.
        Ne me mets pas sur la liste pour celui-ci. Pas trop envie de lire ce genre pour l’instant.
        Bises !!!

  8. Heureuse de ton retour. Je l’ai déjà noté chez Irrégulière, il y a déjà beaucoup de titres qui m’attirent, aurais-je le temps de lire tout ce que je veux de cette rentrée????

    • Merci Emma, je suis contente de revenir plus tôt finalement, sans stress des plumes et autres, reprise en douceur comme j’aime avec l’envie revenue ! 😉 S’il te tente, dis-le moi, je vais le faire voyager ! C’est une façon de lire certains livres de la rentrée qui en valent la peine !!! 🙂 Bises

  9. Je vois que ton ressenti rejoint le mien (les mêmes citations aussi!) sauf que je suis allée jusqu’au coup de coeur. J’ai vraiment aimé. Son roman La mer me tente beaucoup. Bises. (et merci pour le lien)

    • Nadael, j’ai vu aussi pour les citations et je n’avais pourtant pas lu ton billet avant de taper le mien !!! Nous avons souvent les mêmes sensibilités j’ai remarqué ! 😉

  10. Ma chère Isabelle,
    Je n’ai pas encore eu l’occasion d’avoir ce roman sous les yeux. Mais j’ai sous la main « La mer », qui est magnifique…
    Je passais néanmoins pour te dire que je suis heureuse de te revoir ici 🙂
    Bisous tout plein
    Nad

    • Nadine, celui-ci est sorti le 20 août en France, je l’ai eu en service de presse, je ne connaissais pas l’auteur mais le résumé et ce qu’on disait de l’auteur m’avaient convaincu ! Maintenant La Mer me tente beaucoup !!! Je reviens mais doucement, les vacances ne sont pas finies pour certains et j’ai encore des visites jusqu’au 9 septembre !!! Mais je serai plus présente qu’en début de mois, là c’était pas jouable ! 😉 Et des bises moi aussi ! 😀

  11. Super contente de te revoir, chère Miss…
    Moi c’est la rentrée qui risque de m’éloigner un peu des blogs…Quoique, j’aime tellement ça!
    J’espère que tes vacances ont été nourrissantes et reposantes à la fois.
    Bravo pour ta formidable chronique de ton premier livre de la saison. Ça fait envie comme d’hab!
    Bisous célestes

    • Célstine, je sais bien que je loupe aussi pendant les vacances mais là vraiment ce n’était pas possible de bloguer et d’assurer ce que j’avais à faire… C’est encore limite, d’où le retour en douceur, j’ai du monde (par épisodes) jusqu’au 7 septembre, ce sera plus cool, je m’en réjouis mais côté blog ça ne le fait plus comme les années précédentes à cause de mon traitement, il faut faire avec ! 😦 Bises ma céleste amie, dès que je sors le nez de mon guidon encombré, je viens te relire, ça me manque ! 😉 Gros bisous♥

    • Yuko, presque un coup de coeur donc davantage qu’une jolie lecture !;) La seule chose qui m’en a empêché c’est l’identification à un personnage, je n’ai pas pu et ça m’a manqué un peu, sinon le style est magnifique ! 😉 Bises yuko !

  12. Coucou. Quel beau billet de retour. Beaucoup de choses me rappellent Le Confident dans le registre, pas dans l’histoire. Soène a laissé un vrai commentaire avec du fond..et elle a raison …les étoiles sont les yeux des anciens morts…voir Belle du Seigneur…bisous

    • Coucou Mindounet, je me suis permis de corriger ton comm illisible, sûrement tapé de ton portable alors je double salue ton effort sans te gronder bien sûr !!! 😆 J’ai été contente de taper enfin un billet de lecture, avec plaisir même tant cette lecture m’a emballée ! Te revoilà avec ton Confident, je doute que ce soit du même niveau mais je le lirais un jour, je le lirais !!! Soène, quand elle ne fait pas sa fofolle (on l’aime aussi comme ça d’ailleurs) laisse toujours des commentaires pertinents ! 😉 😀 Bises et à bientôt !

    • Val, je ne sais pas si j’aurais le courage de lire toute la trilogie (au moins le tome 2 je l’ai noté), j’ai surtout envie de lire La Mer pour lequel il a été primé et qui est aussi, paraît-il un grand livre ! A suivre ! Cette collection est vraiment top, bien traduite…

  13. Je pensais avoir laissé un commentaire, j’ai encore pris mes désirs pour des réalités ! Devant ton enthousiasme, comment ne pas noter … et un de plus.

    • Aifelle, pas de soucis ça m’arrive souvent aussi mais c’est en partie à cause de plates-formes qui avalent mes comms, donc je suis perdue ! pour le Banville, il va partir chez Eimelle, puis chez Mind, je peux te mettre en dernier avec tout le temps qu’il te faudra !!! 😉

  14. contente de te relire!
    J’avais noté ce livre dans ma liste d’envies, tu me confortes!
    et d’ailleurs… si tu le lances en livre voyageur… je serai bien tentée pour l’accueillir pour une étape!
    de mon côté je vais faire voyager « L’histoire d’un amour », (je n’ai pas encore fait la chronique, je suis en retard!) si cela te dit…

    • Merci Eimelle ça me fait plaisir ! 🙂 Il semble que tout le monde soit blindé côté PAL avec la Rentrée donc si tu m’envoies ton adresse, tu seras la première, après j’ai un ami qui veut le lire, je t’enverrai son adresse quand tu auras fini ! Tu peux me contacter à lisa.maratier@yahoo.fr pour me donner ton adresse.
      A bientôt

        • Eimelle, mail reçu et réponse envoyée ! Merci, en espérant que le livre te plaise autant qu’il a plu à celles qui l’ont lu jusqu’à présent mais il n’y a pas de raison ! 😉

            • Coucou Eimelle ! Oui j’ai eu ton mail mais j’ai un souci, je ne retrouve plus ma fiche de « voyage », je ne me souviens plus du parcours ! 😦 Je n’ai pas mis de carte avec le livre et avec la liste des personnes chez qui il va ? Si tu as les noms, je peux t’envoyer l’adresse de la suivante, sinon je vais refaire un tour dans les commentaires, ça va peut-être me revenir (suis obligée de tout noter en ce moment et même en notant c’est pas gagné^^)… Je te maile ! 😉

              • en effet, il y a bien un nom! J’avais rangé ta carte dans ma petite collection, et je n’avais pas pensé à regardé! Il va donc prendre la route de sa prochaine escale ! Bonne soirée!

                • Ha Eimelle tu me rassures ! Je sais qu’il n’y avait pas trop de monde car c’était juste pendant la rentrée littéraire, les PAL saturaient mais là je lui ai trouvé une autre destinataire, pour la fin, elle me le ramènera aux prochaines vacances… Quand on perd la boule, n’est-ce pas ? Bonne fin de soirée à toi aussi ! 😉

    • Alex, non je n’irai pas jusque là, j’ai passé de bons voire d’excellents moments et d’autres plus…pesants ! 😉 Globalement ce n’est pas si désastreux malgré la fatigue, je n’ai pas encore vraiment récupéré mais ça vient ! 😀

  15. C’est toi Aspho qui inaugures les pépites 2014-2015 avec ce titre, et ton billet parle plus que je ne saurais le dire. Tu sais à quel point la mémoire et l’oubli me parlent, et à quel point j’y suis sensible, donc tout ce que tu dis me touche beaucoup, et le dernier extrait est splendide. Sans compter que j’adore l’idée du héros sexagénaire et désabusé. En plus je sais que tu lis peu en ce moment, ce qui donne à ce livre une saveur formidable.
    Celui-là, il y a de fortes chances que je n’attende pas sa sortie en poche.
    Merci ma belle et je te souhait une belle arrière saison.

    • Merci Galéa ! je suis heureuse d’ouvrir le bal avec ce grand livre ! Si tu veux, il voyage et pourrait faire escale chez toi, j’aime que les livres continuent de vivre longtemps après que je les ai refermés… Oui je suis sûre (au moins à 70 %) qu’il te plairait… Ne pas pouvoir lire comme j’aimerais est une torture qui me fait rager, j’espère d’ici octobre être débarrassée de la molécule qui provoque cette panne interminable et retrouver le goût, la concentration nécessaire surtout pour lire la monstrueuse PAL qui m’attend !!! Je commence et je passe à un autre sans finir, c’est terrible pour moi ! 😦 Je suis en sevrage, ça va être dur mais retrouver mes capacités intellectuelles à 100% n’a pas de prix !!! 😉 Merci pour tes encouragements ! 😀

      • J’ai hâte de que tu ailles mieux Aspho, je sais que c’est compliqué en ce moment. Pour le livre je ne dis pas non, mais pas maintenant, j’en ai trop qui ne m’appartiennent pas chez moi, et je commence à culpabiliser…;-)
        Je te fais des bises

        • Merci Galéa, t’es choupinette ! Non ce n’est pas facile du tout en ce moment mais début octobre devrait être le début de ma « renaissance », spirituelle du moins (c’est déjà pas mal) ! Je comprends très bien ce qui t’arrive, j’ai connu ça ! 😆 Alors ce que l’on va faire : il est chez Mind qui va prendre son temps et te l’enverra et tu auras jusqu’à mai environ pour le lire, du moment qu’il arrive chez mon amie Somaja avant l’été car tous les étés elle vient me voir avec sa brouette et nous troquons !!! Donc… no stress ! 😉

  16. La fin de ton billet est très jolie, effectivement la lumière des étoiles mortes continuent à éclairer nos vies et à peupler notre mémoire. Un très beau et juste roman.

  17. Quel magnifique billet qui me donne très envie de noter ce roman et surtout qui permet de te retrouver ici (dit celle qui ne brille pas sur la blogo en ce moment ! 😉 ) Je continue mon petit tour, chez toi et ailleurs. gros bisous

    • Coucou ma So ! Tu as raison…je suis sur la blogo mais peu de billets de lectures, je fais un blocage depuis…trop longtemps, ça commence un peu à se déverrouiller mais pffff ! bref ! 😀 Ce Banville est une merveille (pour te dire, je ne l’ai pas lâché cet été), il faut que tu le lises ! Il voyage actuellement donc, soit je te le garde pour l’été prochain, soit je t’ajoute à la liste voyageuse, tu ne seras pas déçue, j’en mets ma main au feu (si si !!! 🙂 ). Bises♥

        • So, tu risques de l’avoir plus vite que prévu car Eimelle l’a fini et moi j’ai perdu la liste du « voyage », et tu sais qu’avec ma mémoire de poisson rouge du moment, je ne sais pas comment je vais faire !!! Je vais relire les commentaires, déjà… 😉