En cuisine, avec plus ou moins de bonheur, hum !

Syl , cette semaine voulait que l’on fasse des plats des copines marmitonnes ! Soit  ! Arrangés éventuellement… J’aurais pas dû… (« arranger » les recettes quand on voit le résultat) ! C’est sûr la prochaine fois, je retourne à mon domaine de prédilection : le salé !!!

Après avoir perdu mes photos d’un ratage monumental, alors que j’ai passé 3 heures en cuisine, à 1h du matin, je retrouve enfin le logiciel qui me permet de les télécharger (Louise tu vas pouvoir te moquer), alors je suis trop fatiguée pour mettre les liens mais je le ferai demain dès que j’émergerai des bras moelleux de Morphée après ces trois jours marathon !

J’ai fait pour la visite éclair de Syl  (voir son beau billet « Escapade en Vendée), un cake citron-gingembre-confit-Grand-marnier-Whisky, juste la photo pour immortaliser ces courts moments de pur bonheur avec notre Comtesse du Berry, toujours aussi généreuse (soit dit en passant)…Recette un autre jour…peut-être.. et le chemin de table acidulé avec une petite cage à bougie offerte par Syl  que vous verrez avec les amaretti de Sandrion !

J’ai fait la même recette mais sans la farine…  ils étaient bons mais…pas assez moelleux et je les ai décollés trop tôt, résultat, certains n’ont pas de « fond », alors un conseil : attendez qu’ils soient refroidis pour les enlever de la plaque ! Sinon ça donne  ça :

Un cuit à point et l’autre sans fond…mais ils étaient délicieux !

Résultat final, plutôt macarons à l’amande amère qui se laissent manger sans problèmes avec une tasse de café ou de thé !

Et puis j’ai voulu faire la tarte au citron de Syl, puisque j’avais retrouvé ma poche à douille avec deux embouts, le bout rond m’a servi pour les amaretti…J’avais aussi fait un lemon curd savoureux mais j’ai refait la recette de Syl, avec la Maïzena (voir ici), la pâte sablée avec un peu plus de beurre et de la poudre d’amande (un délice). Roulée entre deux feuilles de papier sulfurisé, ça glisse et ne colle pas, c’est une pâte sablée !Au four à 180° 25 à 35 mns (ça dépend des fours il faut soulever la feuille recouverte de pois chiches régulièrement pour voir l’avancée de la dorure !

Mais là où ça se corse, j’ai voulu faire une vraie meringue italienne avec sirop de sucre à 118° (50g d’eau pour 170g de sucre, le thermomètre dans la casserole et on attend la bonne réduction, avant de l’incorporer aux blancs en neige que l’on a commencé à monter)… Il faut attendre un bon quart d’heure pour que ça réduise et c’est assez long à atteindre les 118°.. A ce moment-là, on verse en filet, en deux fois dans la meringue qui prend un aspect crémeux et satiné……jusqu’à former le fameux bec d’oiseau cher aux pâtissiers dignes de ce nom (et qui eux ne lâchent pas l’affaire même cinq minutes, ahem !)… Quand la pâte est cuite, on enlève une des feuilles de papier sulfurisé, les pois chiches ou autres billes destinées à ne pas faire gonfler la pâte, étaler la crème au citron et…avec une poche à douille, si toutefois vous maniez bien l’engin, faire des « fleurettes » ! Bon, j’avais pris deux cuillères et fait des petits tas en forme de fleur (ou ce qui me paraissait ressembler à des fleurs, j’ai mis le grill du four à 230°, demandant à ma mère de surveiller pendant que j’allais prendre des cachets pour soulager mes os meurtris par ces trois heures debout, même pas 5 minutes et là …PATATRAS !!! Je vous laisse apprécier le résultat !!! 😆 😆 😆 Je ne peux surtout plus faire confiance à ma mère… 😦 Mais comme je savais que les ingrédients sous meringue étaient excellents, j’ai viré la meringue, coupé les bords un peu calcinés (juste un peu) et deux heures après, ce fut la dégustation ! Succulente ! Même sans meringue ! À noter  : une pâte fine et croustillante, bien embeurrée, on aurait dit un sablé breton ! Tout n’était pas perdu ! Allons voir chez Syl qui a fait quoi ! Mais quelle journée mes amis, quelle journée ! Je vous souhaite un bon dimanche ! Avec un petit gâteau à la vanille offert par Syl…qui ira désodoriser une armoire ! Et les premières tulipes du jardin  !