À bouche perdue pour le jeudi en poésie…


 chromo oiseau couronné ana-rosa(1)Il est un blog intitulé Beauty will save the world, tenu par Schabrières et qui, tous les jours, diffuse de la poésie, un blog que je lis assidûment vous vous en doutez car j’y fais beaucoup de découvertes de poètes contemporains. Dernièrement, j’ai trouvé celui-ci d’un poète belge, Albert Ayguesparse, disparu en 1996 à l’âge de 96 ans. Poème qui a résonné en moi … je vous le fais écouter…

M’ont accompagné ce jeudi, les fidèles amis de la poésie :

1- Soène : Les soleils d’octobre d’Auguste Lacaussade
2- Valentyne : Nocturne de Seamus Heaney
3 – Même les Sorcières lisent : Points et contrepoints de Vincent Muselli.
4 – Nadège : Promenade à seize ans de Guy de Maupassant.
5- Violette Dame Mauve : Normes de Federico Garcia Lorca
6 – Modrone-Eeguab : Quand on n’a rien à dire de Bernard Dimey
7 – EmilieBerd : Lune blanche de Paul Verlaine.
8 – Sharon et Nunzi : un quatrain du poète chinois Liu Yu Hsi.
9 – Monesille : Poésie Pier Paolo Pasolini.
10 – PatchCath : Automne (ou Brouillard ?) de Guillaume Apollinaire. Ajouté à 11h, jeudi matin…une retardataire tiens donc ! 😉
11) Sandrion : Ballade des pendus de François Villon. Ajouté à 17h, hum hum !!!
12) Asphodèle : A bouche perdue d’Albert Ayguesparse.
13) Syl : un poème de goubelin, A travers la brume d’Hélène Larbaigt

 

À BOUCHE PERDUEa bouche le Baiser 1933 rmn photosJe voudrais te parler à bouche perdue
Comme on parle sans fin dans les rêves
Te parler des derniers jours à vivre
Dans la vérité tremblante de l’amour
Te parler de toi, de moi, toujours de toi
De ceux qui vont demeurer après nousbaisers d'enfantsQui ne connaîtront pas l’odeur de notre monde
Le labyrinthe de nos idées mêlées
Qui ne comprendront rien à nos songes
A nos frayeurs d’enfants égarés dans les guerresa bouche paris occupéJe voudrais te parler, ma bouche contre ta bouche
Non de ce qui survit ni de ce qui va mourir
Avec la nuit qui déjà commence en nous
De nos vieilles blessures ni de nos défaites
Mais des étés qui fleuriront nos derniers joursa bouche amoureux de dos étéJ’ai tant de choses à te dire encore
Que ce ne serait pas assez long ce qui reste de mon âge
Pour raconter de notre amour les sortilègesa bouche couple en ombres chinoisesJe voudrais retrouver les mots de l’espoir ivre
Pour te parler de toi, de tes yeux, de tes lèvres
Et je ne trouve plus que les mots amers de la déroute
Je voudrais te parler, te parler, te parlera bouche baiser amoureux quai de gare

Albert Ayguesparse

Albert Ayguesparse (Bruxelles, Belgique 1900-1996)Les armes de la guérison (1973)

 

69 réflexions au sujet de « À bouche perdue pour le jeudi en poésie… »

  1. Que de découvertes pour moi, Aspho, dans ton post. Le poème est émouvant, inexorable, et riche d’émotions. Tu me fais découvrir aussi un blog (entre autres!!) , celui de Schabrières, et je t’en remercie. Belle journée

    • Domi, je pense que Schabrières n’avait pas besoin de moi pour être connu, il poste tous les jours (ou elle ?) mais c’est une mine pour découvrir la poésie contemporaine et surtout « frontalière », voire européenne et étrangère… Contente que ce poème t’ait plu ! 😉 Bises.

    • Claude, c’est cet amour « insubmersible » qui me bouleverse, un amour qui « n’a pas assez du reste de la vie qu’il reste » pour dire encore tant de choses là où tant d’autres n’ont plus rien à se dire depuis longtemps ! 😉 Bises et à ttds.

  2. C’est beau et particulièrement triste…et vraiment bien illustré !! Bravo à toi et surtout à ce poète dont les vers lui ont permis d’y échapper jusqu’à 96 ans, la poésie conserve ! Bisous !

  3. Quel beau poème ! Quelle belle découverte, ce matin ! Merci ma Belle ! J’ai trouvé celui-ci :

    « Je dis : nuit, et le fleuve des étoiles coule sans bruit,
    se tord comme le bras du laboureur autour d’une belle taille vivante.
    Je dis : neige, et les tisons noircissent le bois des skis.
    Je dis : mer, et l’ouragan fume au-dessus des vagues,
    troue les falaises où le soleil accroche des colliers de varech.
    Je dis : ciel, quand l’ombre de l’aigle suspendue dans le vide ouvre les ailes pour
    mourir.
    Je dis : vent, et la poussière s’amoncelle sur les dalles, ensevelit les bouquets de
    perles,
    ferme les paupières encore mouillées d’image de feu.
    Je dis : sang, et mon cœur s’emplit de violence et de glaçons fous.
    Je dis : encre, et les larmes se mettent à bruire toutes ensembles.
    Je dis : feu sur les orties, et il pousse des roses sur l’encolure des chalets… »

    Albert Ayguesparse, extrait, Encre couleur de sang

    • Il est magnifique aussi celui-ci Ma Tine, merci de me l’avoir copié, je vais le coller dans mon cahier de poésie perso !!! Je le verrais bien illustré par Gwénaëlle qui peint très bien , certains vers lui iraient à merveille (à sa peinture) comme le « je dis : nuit, et le fleuve des étoiles coule sans bruit » ou encore « je dis : mer, et l’ouragan fume au-dessus des vagues ». Mon vers préféré est « je dis : encre et les larmes se mettent à bruire toutes ensemble », étrange non ? Je suis ravie que ce soit moi qui te fasse découvrir des poètes, ça change un peu !!! 😆 Gros bisous 🙂

  4. Il va y avoir de l’écho sur ton blog : « très beau poème ».Effectivement, je ne crois pas que la génération actuelle comprenne celle qui a vécu la guerre, l’après-guerre et tout ce qui s’ensuit (entre autre chose). Cette jeune génération devrait être touchée par l’expression de cette amour.

    • Hi hi Sharon…pour l’écho, j’aime ce genre d’écho cela dit !!! 😆 Ce serait merveilleux que la génération actuelle ou les jeunes générations en général soient touchées par ces amours qui duraient toute une vie, avec les épreuves qu’elles ont subi et qui étaient de taille quand il s’agit de guerre… Il avait 73 ans quand il a écrit ce poème (en 1973 donc) et déjà il avait bien conscience d’avoir traversé plusieurs « mondes »…

      • Et oui… Deux toutes jeunes femmes discutaient dans le train et se moquaient de cette idée, qu’un amour puisse durer toute une vie. Pour elles, celles qui croyaient cela étaient « dans le délire ». Elles étaient en couples parce que c’était « un amour du présent » qui « durera ce que ça durera » (et cela ressemblait à une réplique de la pièce de théâtre coup de soleil). L’autre était en couple « pour ne pas être seule » (titre d’une chanson de Dalida).
        Oui, je suis bavarde quand je suis en vacances.

        • Mais j’aime quand tu bavardes !!! 😀 C’est toujours intéressant d’écouter aux portes, surtout dans le train quand elles sont grandes ouvertes ! On en tire des leçons… Et puis l’amour c’est ce qui fait et fera toujours parler…jusqu’à la fin des temps ! 🙂

    • Merci Gwen, justement je pensais à toi en lisant le poème que Martine m’a laissé en commentaires, en lui disant que je le verrais très bien illustré par tes soins…surtout deux vers (mais les autres aussi !) 😉 Et si tu veux participer à ce rendez-vous, tu seras la bienvenue ! Pour info, le rendez-vous du jeudi 12 novembre sera particulier puisque nous devrons présenter un poème de notre plume, alors tu es bien placée pour ce faire, illustrations en prime ! Mais je ne te forcerais surtout pas, c’était juste une suggestion (en écho avec le comm’ de Martine et ce qu’il m’a évoqué) ! 😉 Merci pour la bannière, c’est Syl qui me l’a refaite, je n’avais pas trop le temps à ce moment là et j’avais vraiment envie de me sentir en automne… 🙂

    • Merci RP-Isa, je pense qu’il touche à l’universel en parlant du temps et cela nous permet de situer cet amour qui a duré et traversé des épreuves, dont la guerre, il parle de « mondes » qui changent et c’est ça quand les générations nouvelles arrivent…

  5. Joli et tendre. J’aime. Beaucoup.
    Et je souris bien sûr… as-tu déjà parlé à pleine bouche et embrassé en même temps?
    J’ai choisi le brouillard aujourd’hui, ici

    Moelleux et doux

    Merci ma belle Asphodèle,
    je vais aller voir chez les autres

    • Ha ha Patch, je suis morte de rire là ! Oui j’ai déjà embrassé à pleine bouche et …murmuré en même temps mais à vrai dire mon souvenir est plutôt flou vois-tu !!! Quand on embrasse on ne se souvient pas forcément de ce que l’on a dit (ou pas dit) ! Je pense qu’ici c’est surtout une belle image de style qui rend le poème très visuel et sensible ! 🙂

  6. Je viens de visiter (une courte visite, certes) le blog de Schabrières. Comment as-tu pu me cacher cette richesse ? Il est extraordinaire et les choix de poésie me font grimper au plafond d’extase !
    Merveilleux ! Merci, mille fois, d’avoir dévoilé cette adresse !

    • Ma Tine ! 🙄 Tu mériterais une fessée ! Je t’en ai parlé deux fois déjà ! Dont la dernière quand tu es venue me voir à la Tourmaline ! Mais bon, nous nous somme dit tellement de choses que je te pardonne de ne pas avoir retenu !!! 😆 Halala !!! Je suis abonnée et tout ne me plaît pas forcément mais c’est rare, chaque jour j’ai un moment poésie qui me touche grâce à ce blog !!! Dépêche-toi de t’abonner ! 😀

    • Anne, je découvre la poésie belge (et autre) gr^ce à ce blog depuis plus de deux ans maintenant et j’avoue que c’est une mine ! Je crois qu’il y a plus de poètes en Belgique au centimètre carré qu’en France ! 😉 Bisous : tu es bien remise de ta soirée d’anniversaire avec qui tu sais ??? Ils n’ont pas été trop…ou pas assez… ? warf ! 😆

  7. « J’ai tant de choses à te dire encore
    Que ce ne serait pas assez long ce qui reste de mon âge
    Pour raconter de notre amour les sortilèges »
    Cette strophe me dit quelque chose, vaguement, pourtant il ne me semble pas connaître l’auteur…Ce poème est sombre et lumineux à la fois, sans nostalgie.
    Merci pour le tuyau (le blog), parce que je me serai vite essoufflée avec mon recueil de poésie française, celui des plus belles poésies d’amour, Les Fleurs du Mal et Alcools,hein!!
    Gros bisous

    • Emilie tu en as plein de sites de poésie comme « poetica », il te suffit de taper sur G***gle et tu verras ! Effectivement avec un vieux recueil poussiéreux, tu n’iras pas loin ! 😆 Warf Quoique… c’est important aussi ces recueils de poèmes classiques qui nous ont fait vibrer et nous émeuvent toujours, d’une autre façon mais c’est bien de découvrir de la poésie contemporaine, il y en a tant et elle est si peu visible ! Ton Verlaine de ce matin m’a remuée, comme toujours… 😉 Gros bisous.

  8. Ping : La poésie du jeudi avec Guy de Maupassant | Les mots de la fin

  9. Tendre poème d’un vieux Monsieur qui avait 73 ans quand il l’a écrit et ma foi, encore beaucoup de philosophie et d’ardeur !
    A bouche perdue, cé-ty pas un peu « cochon » N 😉 suggestion accentuée par ton choix de photos délicieuses, Miss Aspho !
    Mais « l’espoir ivre » -comme on l’est après avoir trop bu de Beaujolais- ça me met la tête à l’envers 🙄
    « Le labyrinthe de nos idées mêlées », décidément cet Albert belge était un fou d’amour 😉
    T’ai-je déjà dit que j’adore tes jeudis-poésies et je constate avec grand plaisir que la plupart des participants sortent désormais des sentiers battus ou des chemins incontournables de nos Grands Poètes. Cé ça ké bo 😆
    Mille bises dans l’été indien lyonnais (après le déluge d’hier)

    • Oui So’N l’âge n’altère pas la passion ou l’idée que l’on en garde car même à 73 ans il est possible d’écrire encore et encore sur ce sujet inépuisable ! Et d’en perdre la tête jusqu’à l’ivresse, pas besoin de Beaujolais !!! 😆 Dis-moi, tu es toujours dans ton mirador à guetter les caravanes qui vont amener les barriques nouvelles à Yon ? Tu as mis tes chausses en peau et ton pourpoint en dentelle ? Arf !
      Oui, je suis d’accord, c’est bien aussi de sortir des sentiers battus, la poésie est un état d’esprit, pas seulement de la rhétorique ! Ou des textes à disséquer…
      L’été indien vendéen te salue et je t’envoie des bises ensoleillées et douces, nous avons déjà 18°, ils annoncent 21°, je vais ressortir une tenue d’été, j’ai chaud en pull !
      Bises Dame de So’N, abreuvée d’hydromel aux couleurs de l’automne !!! 😀

    • Oui Lydia, je suis épatée par le nombre de poètes méconnus que je découvre et qui ont écrit des choses splendides, pas très « visibles » en France quand il s’agit de poètes non issus de l’Hexagone, déjà que beaucoup de « français » ne sont pas très connus, alors ça nous laisse un choix conséquent et inépuisable ! La francophonie est une source intarissable… Il suffit de s’y pencher et d’y plonger les mains, on en remonte des pépites ! Bisous♥

    • Non chère Violette, tu ne m’as rien mis du tout quand tu as laissé ton lien (nom et titre du poème) ! Après l’avoir lu, j’aurais dû l’ajouter, je vais le faire en mettant à jour le cahier de poésie ce matin, n’aie crainte, je note sur mon carnet au fur et à mesure les oublis des uns et des autres ! Et je ne suis pas à l’abri d’un oubli non plus, « errare humanum est », tu connais la chanson ! Bonne journée ! 😉

  10. C’est un régal pour les yeux, les oreilles et le cœur. La déroute n’est pas que dans la guerre. J’adore tout et particulièrement la fin

    • C’est toi Faluchette ??? Bah évidemment, il était dans Indésirables ! Si tu me mets un autre pseudo avec les mêmes mail, site et adresse IP, il ne comprend pas, c’est avant-tout un robot tu sais !!! 😆 Je te réponds sur l’autre… 😉

        • Louiuse peut-être pas un virus mais quand on a deux adresses IP (normal avec 2 ordis) ça coince sur WP ! Sinon, installe un bon anti-virus tout de suite !!! Et le Ccleaner pour les nettoyages hebdomadaires, indispensable !!! 😉 On apprend à se débrouiller quand on n’a pas d’informaticien à demeure ou que ça coûte un bras chaque fois qu’il faut en appeler un !!! 😀 Bises et bon courage …

  11. Je t’ai laissé un commentaire sur cet article si beau et il n’est pas sorti je crois (j’ai trop de problèmes avec wordpress pour les commentaires).
    Tout est magnifique! les mots, les photos. C’est un bonheur pour les yeux, les oreilles et le cœur. J’adore ce poème. Et tout particulièrement la dernière strophe, la déroute ce n’est pas toujours dans la guerre. Merci aussi pour la découverte du site. Dommage que le fond soit noir et l’écriture si petite. Car les premiers poèmes que j’ai lus me plaisent beaucoup. Bon j’espère que ce commentaire va s’inscrire.

    • Alors ma chère Faluchette, planquée dans les Indésirables (warf 😆 ) je confirme pour la beauté de ce poème. Schabrières est un puits (sans fond) de poésie pour nous faire découvrir des pans entiers de littérature poétique européenne ! La plupart du temps, les poèmes sont très axés sur la mort, la fin de vie, les derniers mots que laisse un poète avant son dernier soupir, aussi le noir sobre (mais triste) est-il peut-être voulu ? Je ne sais pas ! Mais je mets la police plus grande quand je vois mal !!! 😆

  12. C’est très beau et tout à fait dans le style de poésie qui « me parle ». Tes photos sont superbes aussi, c’est tout à fait tendre et romantique, parfait pour un dimanche ;0) Je t’embrasse, passe une belle journée

    • Merci L’Or, c’est ce que j’aime dans la poésie contemporaine, cette proximité des mots, qui nous touche parfois davantage que certains classiques (pas tous bien sûr) ! Et nous sommes déjà mardi, alors je vais te souhaiter une bonne semaine… Que les jours passent vite… 😥 Gros bisous 🙂

  13. Je lis juste votre échange de commentaire avec toi et Louise et je vais aller voir ce Ccleaner j’en ai marre moi aussi d’avoir tellement de problèmes avec mon ordi (et pourtant on a un bon anti-virus dit mon informaticien (!!)

    • L’Or oui les informaticiens mettent même parfois des anti-virus si forts que ça bloque certaines fonctionnalités. Le mien m’avait mis Bit Defender et il a été obligé de le changer, je ne pouvais rien faire sur Blogger… J’ai Windows Defender et je ne m’en plains pas ! Mais il paraît qu’Avast (gratuit) est bien également. Le CCleaner, en revanche c’est indispensable pour nettoyer, gagner de l’espace sur le disque dur, etc. Ça par contre, c’est toujours mon informaticien qui me l’installe quand il me configure un ordi (c’est mon 3ème depuis que je blogue) !!! A force, on apprend à faire certaines manips’ toute seule car l’informaticien est trèèès demandé (donc très long) et aussi très onéreux… Mais au début mieux vaut investir un petit peu plus et ne pas avoir de soucis ! 😉

    • Marie, mais il vaut mieux passer tard et apprécier que passer pour « passer » et …passer à côté ! 😆 Euh…suis-je claire là ? 😆 Je suis contente que ce texte ait su te toucher, tu es sensible (sous ton grand chapeau^^) ! Bises ma « sorcière bien-aimée » ! 😀

  14. Je venais jeter un coup d’oeil voir s’il y avait du nouveau et je m’aperçois que j’ai commenté les autres mais je t’ai oublie 😦 pourtant à tout seigneur, tout honneur, j’aurais dû commencer par toi, je te présente donc mes excuses les plus aplaties ! Ce poème est magnifique d’expression et de ryhme ! quelle santé à cet âge ! tant de choses à dire et à ressentir, je vais aller faire un tour sur le site que tu nous présentes.
    Bises

    • C’est gentil ça Monesille de venir jeter un oeil !!! 😆 Je pensais que tu l’avais lu, contrairement à Poussin, je ne comptabilise pas mes comms môa !!! Je te conseille vraiment de t’abonner à Shabrières, on y découvre des petites merveilles (c’est là que j’ai connu Jacottet d’ailleurs) Bises grande fille et j’espère que tu n’es pas trop épuisée par ta vie trépidante ! 😉

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