LES PLUMES 21, les textes en TRANSPARENCE !


écritoire vanishingintoclouds(3)Et voici les 31 textes  inspirés par les mots pour Transparence ! Par ordre d’arrivée des liens, nous avons les plumitifs suivants  : (Jacou et moi incluses)

Violette dame mauve, Valentyne, Marlaguette, Philisine Cave, Cériat, Ghislaine, Janick, Solange, Brize, Olivia, Biancat, Miss Nefer, Soène, Pierrot Bâton, Nunzi, Wens, Jean-Charles, L’Or rouge, Momo (la soeur d’Evalire) (bienvenue Momo !), Evalire, Claudialucia. Mon CaféLecture. Marie. Célestine. Patchcath. Bizak (en retard). Coccinelle (en retard également)…. et Jobougon, ce dimanche ! Dimdamdom que j’ajoute ce lundi mais qui était très en retard !

Les 27 mots imposés étaient  : invisible, fantôme, innocence, introuvable, voile, dentelle, brouillard, psyché, honnête, insignifiante, dessous, eau, politique, nudité, diaphane, visible, cristal, blog, lumière, lagon, briller, vérité, fantaisie, traverser, vagabonder, vapeur, vin.

Je ne m’étais pas rendu compte qu’il y en avait 27, j’étais vraiment à l’ouest lundi car passé 25 mots, vous auriez pu en laisser deux de côté… En ce qui me concerne, je n’ai pas utilisé blog, incongru dans mon histoire qui se déroule dans les années 50…de l’autre siècle !^^

Ci-dessous, après mon texte, celui de Jacou (suite de La Leçon d’équitation, texte « coquin » chez Olivia), intitulé TANAGRA. Mon texte est une suite à celui de la semaine dernière, ICI. Un autre « fragment » de cette histoire qui commence à prendre consistance…

A PERDRE LA RAISONcheval noir dans neige nature-and-culture

En cet hiver 1954, le froid faisait des ravages. Il tuait la misère à même le trottoir dans l’indifférence générale sous la pâle lumière des aubes transies. On en parlerait bien des années plus tard dans un film où l’Abbé Pierre en serait le héros. Mais Anastasia était bien loin de ces considérations. L’épouse du maire, une femme aussi honnête qu’insignifiante l’avait recueillie chez elle par charité chrétienne. Même si cela n’entrait pas dans la politique de son mari… Malgré la chaleur dispensée par les cheminées allumées dans chaque pièce de la maison, la jeune fille qui avait arpenté la ville et visité tous les maréchaux-ferrants de la région à la recherche de Diego avait pris froid.  La fièvre la consumait. La tête renversée sur l’oreiller, quelque mèches blondes lui collaient au visage. Assise près du lit, la femme du maire ne pouvait s’empêcher d’observer cette jeune fille étrange et solitaire qui ne parlait jamais d’elle.

Ses yeux de crépuscule étaient comme des fentes entrouvertes sur les ombres mouvantes peuplant une trop longue solitude ; les doigts de cristal gelé de la mort caressaient son âme dans le brouillard de la fièvre. Laisser vagabonder ses rêves dans les fils de soie du voile transparent qu’elle brodait en secret, dire aux mirages ivres de mensonges d’aller voir ailleurs si elle y était. Laisser s’échapper la dentelle des cerfs-volants qu’elle entrevoyait dans la brume invisible au-dessus des montagnes. Dans son délire, elle croyait nager dessous les eaux, avec des poissons bleus comme les lagons des mers du Sud. Elle voulait être un coquillage, ressembler à la vague vêtue de satin blanc et s’enrouler comme une algue ensorcelante autour du corps de Diego. Repousser le froid vertige des abîmes, retrouver la mer, les rivages diaphanes aux ciels infinis, traversés d’oiseaux aux longues ailes et voler plus haut que les nuages dans l’innocence d’un ciel de printemps. Vivre enfin ses vingt ans qui passaient dans la nuit, sans dire un mot, sans un baiser à retenir, sans souvenirs pour demain. Un froid de verre brisé lui transperçait le ventre. Le vin coulait à flots à la table de ses noces, elle n’était pas à la table, elle n’était nulle part. Elle entendait les vieux du campement dire qu’elle était introuvable. Alors qu’elle était là, dans une roulotte voisine, devant sa psyché, tournoyant avant de passer sa robe immaculée, ajustant la couronne de fleurs posée sur son voile, troublée par sa propre nudité. La cruauté de son rêve voulait que sa peau translucide se transformât en marbre froid, inexpressif ; une petite voix lui criait de demander la vérité, rien que la vérité ! Mais quand la saurait-elle ? Si seulement Izia était encore de ce monde, elle aurait su elle ce qu’elle pouvait faire pour retrouver Diego et lui demander si elle devait continuer à l’attendre, à le chercher dans les vapeurs salées de ses larmes. N’était-il pas devenu un fantôme, une idée qu’elle se faisait de l’amour ? Et si ce n’était pas lui dont le Livre parlait ?

Ses paupières étaient lourdes, elle entendait la voix inquiète du médecin mandé par celle qui la veillait . « Ce n’est pas la grippe », dit-il. Elle ne voulait pas se réveiller, dût-elle en perdre la raison. Non, ce n’était pas la grippe mais la malemort qui venait la chercher. Une dernière flambée de haine pour les montagnes givrées de blanc brillant sous la lune pleine et généreuse la fit hoqueter. Hagarde, elle s’assit dans le lit, le regard bien au-dessus de ceux qui l’entouraient et elle sut que demain, elle reprendrait pied avec le visible. La réalité l’attendait, la vie et ses galops la porterait vers le sud, vers la lumière, avec ou sans Diego…

©Asphodèle

*****

TANAGRA

« Mon coeur de pigeon, ma meringue, je te mange, je te mange. » Picorant des baisers sur la peau de mon enfant, installés dans le moelleux des coussins de dentelle de mon lit, je ne me lassais pas de lui murmurer à l’oreille des mots tendres. Mon fils babillait, répondant à mes mots, mes faiblesses; sourire ravi, montrant ses jolies quenottes, tandis que je lui murmurais ces folies. « Mon sucre d’orge, mon bouton de rose, je te croque, je te croque. »
« Cessez de roucouler Béatrice. C’est d’un ridicule ! »
Mon mari apparaissait, parfois, nous assénant quelques phrases de ce genre. Puis disparaissait aussitôt, être insignifiant.
Notre bavardage, un instant interrompu, reprenait de plus belle, tendre complicité ponctuée d’éclats de rire et de gazouillis prometteurs et pleins d’innocence.
J’aimais ces instants. Il y avait aussi ceux du bain. Pour rien au monde, je n’aurais confié ce rituel à quelqu’un d’autre. Je contemplais mon angelot, tout droit sorti d’un tableau de Botticelli, jouant avec les bulles de savon, qui éclataient, arcs en ciel crépitant entre ses doigts impatients. Nous laissions l’eau retomber en cascade de gouttelettes, reflétant la lumière des miroirs. Je lui disais mille et un contes, l’histoire de ce papillon dormant dans ses boucles, qu’un battement d’ailes avait poudrées d’or, l’aventure de la libellule venue se mirer dans le lagon de ses yeux, les soupirs du bouton de rose, jaloux de sa jolie bouche.
Ma belle-mère avait surpris ces ébats. Derrière cet éternel brouillard de sévérité, j’avais eu le temps d’apercevoir, dans ses yeux, une lueur câline.
Celle-ci, habituée au règne sans partage, avait tenté de m’imposer sa politique. Devenue grand-mère, une trêve tacite s’était installée.
Mon fantôme de mari semblait s’être plié à cette règle.
Pour être honnête, je n’avais pas beaucoup pensé à Rodolphe de puis la naissance de Julien.
Sa présence commençait à me manquer. Je savais qu’il avait une compagne. J’avais hâte de la connaître.
Cette rencontre arriva plus vite que prévu, les affaires de mon oncle l’obligeant à s’absenter quelques temps, hors du pays. Je découvris une jolie personne, ravissante Tanagra. Nous sympathisâmes, attirée de façon réciproque. Julien lui fit la cour. Elle y répondit, charmante.
Nous nous quittâmes, promettant de nous revoir très bientôt.
Ce soir-là, j’eus envie de mon corps. Nue devant ma psyché, je me contemplais. C’était la première fois, depuis mes couches. Je le caressais, retrouvant ses creux, ses renflements, aucune vergeture ne défigurait mon ventre. Je m’habillais, faisant glisser sur ma peau ces dessous soyeux. Je frissonnais, délicieux désirs que je croyais oubliés.
Au cours d’une promenade avec Blog, mon chien, nous nous vîmes. Il aboya, lui faisant fête. Elle comprit, amusée, pourquoi un tel nom. Ses aboiements ne ressemblaient en rien à des « Wouaf-wouaf » ordinaires. L’entendant , la première fois, j’avais choisi, pour le nommer, cette onomatopée de ce son introuvable chez ses congénères.
Je la suivis dans son appartement. Elle me reçut dans un boudoir, sofas recouverts d’amples châles damassés ; murs tapissés de romans étrangers, objets exotiques rappelant ses origines, culture riche de ses différences et de ses mystères. Nous bavardâmes comme si nous nous connaissions depuis toujours. Elle portait une robe d’intérieur, soierie incrustée de précieuses broderies, rehaussant son teint diaphane. Je tendis la main vers ces splendeurs. Elle la saisit au passage. Sa peau si douce me fit penser à la soie de son vêtement. Je retirais ma main. Il fallait que je parte retrouver Julien.
Nous devions nous revoir le lendemain. Je restais longtemps avec Julien, prolongeant le plaisir de sa présence, de tous ces petits moments de partage, rien qu’à nous. Plus que jamais, j’aimais mon fils, je le lui disais, l’embrassant avec fougue, l’écoutant me raconter des merveilles. Je sentais vibrer en moi ces fils invisibles ; mon trésor, mon chef d’œuvre !
Le lendemain, j’arrivais chez elle. Elle m’apparut, miniature fragile ; ses yeux brillaient du plaisir de me revoir. Dans le boudoir, sur une table basse, elle avait disposé des pâtisseries, loukoums fondant comme un baiser, savoureuses cornes de gazelle, royauté des zlabias, vapeur mentholée du thé brûlant s’échappant de la théière des Mille et Une Nuits.
A la vérité, je mangeais peu, envahie d’une émotion, que je croyais due à contempler ce décor, dans lequel je me sentais si bien. N’arrivant à se poser nulle part, mon esprit vagabondait, le charme étrange de mon hôtesse, ce confort diablement sensuel, cette chaleur qui commençait à me troubler…Ariane se pencha vers moi, m’offrant un gâteau. Son déshabillé glissa, dévoilant dans leurs nudités, deux petits seins, sculptés magnifiquement. Je m’en emparais, nos bouches se trouvèrent, nos mains s’égarèrent à la découverte de nos corps.
Nous nous retrouvâmes enlacées, radieuses. Sa main caressait mes cheveux en désordre. Je me rhabillais. Il fallait que je parte.
Je trouvais Julien sur les genoux de ma belle-mère. Je m’aperçus qu’elle portait un chemisier en voile, mon fils très occupé à essayer d’attraper les cristaux qui le décoraient. Son père, à quatre pattes devant lui, émettait des « mêêê, mêêê », ce qui lui convenait fort bien.
« Vous êtes en beauté, belle-maman, ce soir. »
« Julien m’a éclaboussée, en prenant son bain, dit-elle, riant. C’est le corsage que je portais pour mes fiançailles. Et il me va encore. »
« Il vous va même très bien, belle-maman. »
« Béatrice, appelez-moi Renée. »
« Je vais me changer pour le dîner, belle-ma…Renée. »
Le dîner se passa comme un enchantement. Renée avait sacrifié une excellente bouteille de vin, de sa cave. Le repas était délicieux. « Nous avons une nouvelle cuisinière ? » questionnais-je.
« Non, j’ai eu envie de nouveauté, ce soir. »
« Vous avez eu raison. C’est délicieux. » Les émotions de l’après-midi m’avaient donnée de l’appétit.
Je montais me coucher, choisissant une tenue de nuit, style bergère, espérant que mon mouton de mari ne se ferait pas trop attendre. Je l’entendis traverser le couloir et frapper à ma porte. En fait de mouton, ce fut un bélier qui entra dans mon lit.
J’aurais préféré plus de tendresse et d’émoi, mais mon mari n’avait aucune fantaisie pour ces choses-là, comme pour bien d’autres, d’ailleurs.

Le lendemain, il était convenu avec Ariane d’aller faire une balade à cheval. Je lui confiais mes secrets, mes apprentissages avec Rodolphe. Elle m’écouta passionnément. Nous savions ce que nous voulions. Revivre les beaux moments de la veille, les embellir encore.
Nous nous reconnûmes, retrouvant les gestes, en inventant de nouveaux, toujours mêlant nos corps que nul voile n’entravait.
Le temps passait ; Rodolphe devint notre complice. Il était visible qu’il était enchanté de ce qui nous arrivait.
Mon fils grandissait. Je lui appris à monter à cheval. Et pour le reste, mon intuition maternelle avait compris, qu’il ne ressemblait pas à son père.

©Jacou

93 réflexions au sujet de « LES PLUMES 21, les textes en TRANSPARENCE ! »

  1. @asphodèle : c’est très beau , ton personnage est magnifique … j ‘aime particulièrement le passage avec le coquillage et la vague de satin blanc , l’algue ensorcelante:-)

    • Merci Val ! Tu sais que ce passage vient d’un poème que j’ai écrit à 12 ans ! Juste ces vers  » Je voudrais être un coquillage, Me perdre dans le feuillage doux des algues, Ressembler à la vague vêtue de satin blanc », je ne me souviens pas de la suite, il faudrait que je le retrouve ! 🙂 Il n’y avait pas « l’algue ensorcelante par contre ! 😉 Bises et bonne journée !

  2. Ton texte est d’une pureté et tes images d’un lyrisme qui ont tout pour me séduire. Au hasard, les froids vertiges des abymes, les mirages ivres de mensonges, la dentelle des cerfs-volants. Beaucoup de maîtrise. A ttds.

    • Merci Claude, heureusement que cette histoire me poursuit car je n’avais aucune inspiration jusqu’à mercredi, tout est venu jeudi ! Comme quoi en se forçant un peu, on y arrive ! 😆 Bises et à très vite…

      • Eh, c’est du travail, aussi, écrire ! 😉
        Bonne idée le délire fiévreux pour caser quelques mots. 😀

        @jacou : c’est un très beau texte, j’ai trouvé le moment du bain particulièrement charmant.

        • Olivia, je sais que l’écriture c’est 95% de travail pour 5% d’inspiration (sic un grand écrivain, son nom m’échappe) ! La fièvre est tombée à point pour me permettre de faire quelque chose ! 😀

        • Olivia, le délire fiévreux n’était pas loin de l’état dans lequel j’étais alors je n’ai pas eu de mal !!! 😆 Une fièvre abstraite devant ma page blanche mais qui a tout déclenché !!! 😉

  3. @jacou : j aime beaucoup la complexité de Béatrice … sa relation avec son fils est très bien racontée …quant à celle avec Tanagra et Rodolphe …c’est surprenant 🙂

  4. @ Asphodèle : Superbe ! 😀 Entre rêve et cauchemar, le trouble nous envahit en lisant cette dérive lyrique ( cf: modrone ) . 😀 J’adore quand tu nous perds dans ton univers romantique. 😀

  5. C’est plein d’inventivité, tous les deux, le premier est plutôt romantique, le deuxième est très sensuel… J’ai beaucoup aimé les premières lignes du deuxième. Quand au tien Aspho j’aime beaucoup le dernier « reprendre pied avec le visible »… ce n’est toujours facile ;0) Bonne journée !

  6. Heureusement que ce n’est pas la fin…ton histoire est belle, tes mots nous emportent, j’attends la suite et puis la totalité de l’histoire.
    La malemort??? Bon faut sortir le dico !
    C’est drôle mais c’est le même passage que Val que j’ai retenu…
    Belle journée…et bisous !

    • Mindounet, non ce n’est pas la fin et tu vois j’y reviens malgré moi, c’est plutôt bon signe ! La malemort n’est plus guère usitée de nos jours mais ça exprime bien l’image de la mort brutale, injuste aussi (mourir mal ?) ! Peut-on bien mourir d’ailleurs ? 😉 Je ressortirai mon poème écrit à 12 ans, si je le retrouve… Bises♥

  7. Bonjour!je n ai pas eu le temps de fignoler mon texte! Ce sera pour une autre fois! Mince! Mais je me suis regalee à lire celui d Asphodèle et aussi la belle histoire de Jacou! Superbes ces deux là !

  8. Une douce langueur nous envahit quand on lit ton texte. On se laisse aller au gré des rêveries de cette femme, en craignant à tout instant que la maladie ne l’emporte définitivement. Mais la fin laisse présager une issue heureuse à cette dérive. On sait qu’elle va se reprendre et que l’instinct de vie est le plus fort.

    • Merci beaucoup. Je me mets au service de l’écriture, et essaie de faire au mieux, tout en passant de très bons moments. Houlà, quelle vanité!.

  9. J’ai été captivée par ton beau texte, je l’ai relu deux fois pour m’en imprégner, bravo c’est magnifique.
    Je te souhaite un très bon week-end, un énorme merci de ta fidélité sur mon blog, quel plaisir de te lire.
    Gros bisous.
    Lylou

    • Merci marla ! J’essaie de construire cette histoire mais pas facile quand on l’écrit par fragments. Un jour il va falloir tout relier et ça risque d’être plus compliqué ! 😉 Mais bon, quand on aime … 🙂

        • Je n’avais pas très bien compris mais je voulais répondre demain aux comms !!! 😆 Ne jamais faire confiance au correcteur d’orthographe des tablettes et smartphones, c’est une horreur !!! 😀

                • Marla, je sais bien mais que faire ? Partir les mains dans les poches en faisant un break déconnecté ou prendre sa tablette à tout prix ? 😉

                • Moi je ne sors plus jamais sans ma tablette lol!!! Mais il est vrai que ce n’est pas aussi aisé que le PC 😉 Et puis ça sert à tout une tablette, pour preuve 😉 http://www.snotr.com/video/8965/
                  Marlaguette, j’ai un souci avec WP quand je laisse un commentaire il va directement à la trappe aussi pourrais-tu vérifier tes indésirables, je t’ai laissé un commentaire hier 😉
                  Bisous
                  Domi.

                • Domi, tu es toujours dans Indésirables ! C’est pour ça que je n’ai pas vu ton comm pour les Plumes l’autre jour : je surveille de mon smartphone quand je ne suis pas chez moi ou à l’ordi mais je ne vois pas les Indésirables ! 😦 Je n’ai pas encore essayé la tablette mais avec un ordi fixe, un ordi portable et un smartphone sur lequel je reçois mes 2 boîtes mail ça fait déjà beaucoup !!! Le soir j’éteins tout sinon je ne suis JAMAIS déconnectée ! Bises 🙂

                • Oui je sais Asphodèle, c’est un problème récurant qui est du à mon adresse IP tournante et je ne sais rien y faire hélas!!! Du coup j’ai commenté pratiquement tous les liens des participants mais ils ne le savent pas sniffff!!!!
                  Bisous Asphodèle.
                  Domi.

                • Et voilà Domi, je viens encore de te repêcher ! Si ça vient de ton IP, il n’y a pas grand-chose à faire, sauf prévenir les blogs WP, tu n’es pas perdue !!! 😆 Bises et bonne nuit !

    • Merci Choupinet ! oui malemort n’est plus guère usité mais j’aime ce mot, je trouve qu’il est imagé, on voit de suite de quoi il s’agit ! 😆 Bises et bonne nuit !♥

  10. Ah ! Oh ! il me semblait avoir déposé un mini-com… ça doit être sur un autre billet… ou ailleurs… je ne sais pas… je ne sais plus… la tête me tourne un peu avec cette ronde immense de textes à lire… 🙄
    Je vais donc devoir lever le pied pour ce double atelier, je ne peux plus… 😳

    Quel beau décor ici, des images dans ta bannière comme tu les affectionnes et un fond raffiné à souhait, bien loin de la vraie vie mais tout cela invite à rêver 😉
    Je te disais donc que je ne peux pas prendre le temps nécessaire pour apprécier ton billet. Je reviendrai… mais toi, je n’oublierai pas 😉
    Valentyne m’a entraînée hier au soir et je ne suis pas du soir !
    J’ai juste pu répondre chez So’N et faire quelques visites de courtoisie, dans l’ordre d’arrivée des liens chez toi, alors que les autres ne m’en veuillent pas… J’arrrrrrrrrrrrrrrrrrrive 😆 mais pas aujourd’hui…
    Bon dimanche et gros bisous
    PS : merci pour ton clin d’oeil aux dissipés de la classe ! tu as raison, il faut les encourager 😆

    • Ma So’N et moi je vois plus le bout de mes pieds, autrement dit je ne vois plus les comms dès qu’il y en a 15 par page, il faut que je clique sur « archives » pour être sûre d’avoir répondu à tout le monde (et encore) !!! J’ai vu que tu étais repassée depuis ! J’ai changé ma bannière, j’aime quand je trouve des images qui me plaisent et qui ne soient pas de « la vraie vie » justement !!! Je ne fais pas un blog pour entendre parler de la vraie vie moi, j’aime m’en échapper et rêver en lisant ou en écrivant ! 😆 Et attention les dissipés, la prochaine fois ce ne sera pas un clin d’oeil mais un oeil au beurre noir, warf ! 😆 Bises♥

  11. Ouh la la, suis-je trop en retard ? Mais voici mon lien, j’ai suivi de loin les trésors simiesques des commentaires, un pur régal. Bisous, j’essaierai de ne plus trop tarder dans les ateliers. Le travail m’a un peu trop monopolisée… A mon goût.

    • Jobougon, je n’avais pas le temps hier de te répondre mais j’ai vite mis ton lien dès que je l’ai vu ! 🙂 Même moi je me perds dans mes comms en ce moment, c’est pas humain ! 😆

  12. @Jacou : un texte chaud de chez chaud ! c’est un régal et bien amené, surtout par le contraste des relations maritales austères (froides) et amicales (très corps à corps).
    @ mon Aspho : comme Jean-Charles, j’ai accroché sur la Malemort (très beau et peu usité). Ton héroïne tient à son Diego et accepte de vivre sans lui. Joli.

  13. Aspho : bravo pour ce beau texte avec ces personnages dont nous nous demandons ce qu’ils vont devenir, le style poétique, le voyage en rêve au fond des océans!

    Jacquou : L’impression de lire un texte à la manière du XVIII , pas dans le style mais par le sujet un rien libertin et traité avec élégance.

    • Merci Claudia, je ne sais pas encore ce qu’ils vont devenir, cela fait deux ou trois mois qu’ils vont et viennent dans ma tête, sans trop de constance, sauf ces derniers temps !!! 🙂

  14. à aspho j’ai également beaucoup apprécié le passage comme un coquillage …ce serait intéressant que tu postes tes écrits à 12 ans qui semblent d’une maturité inhabituelle .
    à Jacou beau texte sur les découvertes amoureuses

    • Eva, merci mais ayant beaucoup déménagé dans ma vie, j’ai des tonnes de cahiers qui se sont perdus et je n’avais retrouvé que celui-ci, laissé chez mon grand-père, dans cette maison… un pur hasard ! J’ai toujours été plus vieille dans ma tête quand j’étais jeune ! 😆 Maintenant je me stabilise !^_^

  15. Je suis admirative devant tes écrits comme devant ceux qui parviennent à imaginer un récit . Perso souvent je suis rappelée par des faits réels et là ma participation ressemble à un gros coup de gueule , mais je ne cite pas 😉
    Si ce n’est pas trop tard, voici mon lien : http://dimdamdom59.apln-blog.fr/2014/02/02/4716/
    Bises Asphodèle.
    Domi.
    ps : je suis un peu comme Soène en ce moment je n’arrive plus à répondre à tout le monde 😦
    Ne dit-on pas que trop de partage tue le partage 😉

    • Dimdamdom, zut je n’étais pas derrière l’écran hier ni ce matin, je vais rajouter ton lien maintenant, c’est dommage ! 😦 La prochaine fois, envoie-le moi par mail si tu es en retard !!! 🙂 je te rassure, moi non plus je n’y arrive plus en ce moment ! 😆 Je me « partage » avec la douleur et elle n’est pas prêteuse la vilaine ! 😉

  16. Je n’ai pas lu les précédents ,mais ce présent texte me laisse pantois, je croirais relire Les
    misérables de Victor Hugo que je lis d’ailleurs en ce moment. Je revois Fantine souffrante recueillie par Jean Valjean, elle était fiévreuse et demandait après sa petite fille Cosette et
    dont le père (à Cosette) l’a abandonnée. Elle entendait dans ces délires le médecin qui disait: il faut la laisser se reposer…
    Cela dit, ton texte est magnifique et je prendrai le temps de lire les tout débuts!
    Bonne journée Asphodèle!

    • Merci Bizak ! J’ai lu Les Misérables à 10 ans, c’était mon livre de chevet et Cosette mon héroïne, crois-tu que ça m’ait marquée à ce point ??? Je ne l’ai jamais relu depuis ! Les « débuts » sont un peu décousus, ce sont plutôt des fragments pour situer la base de l’histoire (qui s’écrit en coulisses) ;)…

  17. « une idée qu’elle se faisait de l’amour », « la malemort qui venait la chercher » : beaucoup de choses me plaisent dans ton texte, dont le souffle nous (em)porte.

  18. Hello Miss Aspho
    Tellement loin des préoccupations du moment et des billets sur l’actualité holéholé !
    Ton écriture nous emporte dans ton monde d’écriture harmonieuse et poétique. Bravo 😆

    Jacou, je reviendrai plus tard lire ton long billet 😉

    Bises à toutes les 2

    • Ma So’N, le Rhône déborde ou c’est toi qui en a trop plein ??? 😆 Je ne reviens que ce soir ici après une pause (un peu forcée) d’hier et aujourd’hui). de toute façon, j’ai décidé de lever le pied, je n’ai plus trop le choix si je veux continuer à écrire hors blog… Bises♥

  19. Je suis revenue pour lire le texte de Jacou que j’ai trouvé très suggestif 😉 et écrit avec beaucoup de volupté!!! Je n’ai donc qu’un mot à dire, c’est bravo!!!
    Bises amicales.
    Domi.

  20. Tu vas dire que je me répète, mais je relis toujours plusieurs fois tes textes qui ont une musique intérieure très poétique. j’aime la façon dont tu fais sonner les mots entre eux.
    Chapeau bas!

  21. @ Jacou
    Ton texte est un vrai roman du temps passé. Il doit plaire à Mindounet 😉
    Très vieille France ou vieille Angleterre, mais on imagine bien les scénettes qui se succèdent !
    Bises de Lyon

    • Merci Solange, c’est gentil ! J’ai lu ton texte samedi mais mon comm a sauté, il faut que je repasse et j’ai un souci de connexion ce soir, le vent souffle fort et Internet décroche, arrrrggh !!! Vive les tempêtes ! 😦

  22. « Vivre enfin ses 20 ans qui passaient dans la nuit »…tu as toujours le sens des jolies formules….tes textes ont des sonorités très proches d’une certaine poésie.