LES PLUMES de MINDOUNET !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsBonjour à toutes et à tous (en zozotant comme Jupiter) 😉 ! Non, hélas, je ne reviens pas encore  mais ce coquin de Mindounet qui se faisait tirer l’oreille chaque fois qu’il y avait Plumes en a eu la nostalgie et a organisé une session sur son blog pour me faire plaisir (j’évite le mot « hommage », je vis encore hein !) et marquer également les sept années de son blog (OB et WP confondus). Vous imaginez mon émotion…(je deviens lacrymale en vieillissant) alors, je ne pouvais pas me défiler et j’ai écrit un texte avec les mots imposés qu’il avait recueillis, ces derniers devaient rimer avec Asphodèle et se terminer en « elle », « èle » ou « ele ». Nous avions de la marge… Soyez indulgents, vu le peu de temps dont je dispose pour moi,  c’est un premier jet et voilà bien longtemps que je ne m’étais prêtée à cet exercice. Mais cela m’a redonné envie de vous envoyer des cartes postales de temps en temps, vous me manquez et vous êtes si nombreux à me demander des nouvelles, alors à bientôt !..

Voici les 14 mots imposés :  aquarelle – voyelle – mirabelle – maternelle – stèle – éternel – bretelles – ribambelle -infidèle – dentelle – cannelle – passerelle – balancelle et ritournelle.

TEMPUS FUGIT

Au lendemain de la grande tempête, bien que ce fut l’été et la saison des mirabelles, la grosse horloge du clocher s’était détachée. Avant de tomber, les badauds l’avaient vu esquisser de gracieux mouvements dignes d’une balancelle-étoile de l’Opéra et Ô chance, elle avait chu dans la brouette du curé, remplie d’asphodèles fraîchement cueillies pour l’office du soir. S’en était suivie une course folle dans le village en pente jusqu’à la petite rivière bordée de nigelles inhabituelles en ce lieu. Elle était là, à moitié dans l’eau, l’arrière appuyé à une berge d’où s’envola une ribambelle d’oiseaux des marais.

a horloge dans eau n&b sépiaDe l’autre côté, la jeune fille au prénom de voyelles, Yayae, venue se baigner nue loin des regards indiscrets avait vite remis son jupon de dentelle en entendant la terre vibrer sous l’eau, son coeur battait plus vite  et quel ne fut pas son étonnement en voyant débouler l’étrange chargement entre les ajoncs avant de finir sa course comme on le sait.

L’horloge maintenant arrêtée la faisait s’interroger sur le Temps, cette aquarelle aux couleurs fondues qui s’entremêlent avant de se figer.

Elle remonta ses cheveux qui sentaient encore la cannelle des baisers de son amoureux, rajusta son bustier à fines bretelles en fredonnant une ritournelle venue d’un temps qu’elle n’avait pas connu. Elle enjamba la jolie passerelle de bois d’un pas hésitant au fur et à mesure qu’elle s’approchait du tableau incongru qui soulevait tant de questions en elle . L’horloge avait-elle rendu son âme au Temps ? Ou, était-ce Temps qui contemplait son reflet mouvant dans l’eau bruissante de la mémoire des rivières ? Puisqu’à l’égal des hommes une pendule pouvait mourir. Pourquoi le Temps éternel et cruel donnait-il à voir chaque jour, chaque minute, des vies qui s’éteignaient pendant que d’autres arrivaient entre les cuisses maternelles, sans savoir les bienheureux qu’ils passaient une porte écrivant déjà l’heure à laquelle elle se refermerait sur eux. Juste un chuintement dans le vent. Voilà ce que je suis, songeait Yayae. Le Temps, cet infidèle ne connaissait ni hier ni aujourd’hui ni demain.

Quand une vie s’éteint, il ne reste qu’un  blanc de silence vide sur une horloge arrêtée quelque part dans une rivière ou au-dessus de la stèle d’un tombeau.
Seuls les chants des vivants scandent la mouvance des heures habitées de nos rires ou de nos larmes…

 

 

 

 

 

Allons donc voir chez Mind les liens vers les textes des autres participants !

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Jeudi poésie de septembre 2017, vert, encore vert…

Nous reprenons les bonnes habitudes, moi surtout avec une reprise en poésie, doucement mais avec toujours  autant de plaisir ! J’ai écrit ce texte (je n’ai pas la prétention d’être poète ès rimes, ès pieds et autres iambes), inspiré par un autre d’Eeguab, sur l’Ecrivaquier, il y a déjà quelques temps et je l’avais gardé pour un de nos jeudis. Soyez indulgents, la rime est souvent bancale mais l’esprit y est… Lire la suite

L’AZEMMOUR – Pour l’Agenda Ironique d’avril avec Martine !

Mieux vaut tard que jamais, je suis sur le fil, puisque c’est le dernier jour pour remettre nos copies, alors, n’ayant pas eu le temps de remanier la mienne, je vous la livre telle que écrite le 9 avril, un soir, d’une traite… J’eus aimé m’y attarder davantage et compter mes mots en « ude » mais ce sera comme ça !!!

Les consignes en bref : raconter un voyage, avec nom des escales etc (voir chez notre turbulente Ecrevisse les détails) et y ajouter un dizaine de mots avec le suffixe « ude »… Pas plus de 1000 mots (j’ai bon). Allez, en route, l’équipage vous attend à bord !

L’AZEMMOUR

Je devais avoir cinq ans la première fois que j’ai pris le bateau. Un bateau qui reliait Alger à Marseille, le Sidi-Ferruch je crois. J’ai des photos devant cet immense bâtiment qui semblerait minuscule aujourd’hui face aux usines à touristes charriés par des croisiéristes sans âme. Je serai honnête, je n’ai aucun souvenir de cette traversée, aucun souvenir direct. Néanmoins,  depuis cette enfance bourlingueuse, j’ai toujours envie de monter à bord quand je vois un voilier, un chalutier, un vieux gréement ou un cargo.  Quand notre regard s’est abîmé une fois, une seule fois au-delà de la ligne infinissable de l’horizon, cette envie d’aller vers lui, de le dépasser ou de voir ce qu’il y a au-delà ne nous quitte plus. C’est ce qui m’est arrivé et ne me lâche jamais.

Et puis, à la deuxième longue traversée, Marseille-Casablanca, j’avais 3 ans de plus et là mes souvenirs sont d’une nettitude précise. J’en garde un éblouissement qui a dû participer à ce que je suis devenue par la suite. Que suis-je devenue d’ailleurs ? Parfois je me cherche sans me trouver, je ne me reconnais pas dans la glace (c’est la vieillitude diront les mauvaises langues) mais pas seulement. C’est le roulis qui manque sous mes pas, ce doux balancement qui provoque des nausitudes à beaucoup, me berce et m’emporte ailleurs.

Je vais vous raconter une histoire. A bord de l’Azemmour, nom du paquebot qui nous emmenait mes parents, mon frère et moi vers le Maroc pour quatre ans, c’était la vie des croisières d’antan, comme on en lit dans les livres du siècle dernier et de celui d’avant. La veille de l’arrivée (la traversée ne durait que deux jours et une nuit), le capitaine donnait un bal et bien sûr les enfants n’étaient pas conviés. La Méditerranée ce soir-là était aussi calme qu’un lac suisse. Seulement mon horloge interne n’était pas suisse du tout et je commençais à trépigner pour aller à ce bal quand je vis ma mère enfiler sa plus belle robe. J’étais insomniaque depuis la naissance et ma mère savait que si elle voulait la paix il faudrait m’assommer. Ce qu’elle fit, en me faisant ingurgiter une bonne grosse cuillérée de Théralène (oui j’entends les cris d’orfraie, non ma mère n’était pas indigne je vous rassure). Et moi qui n’étais jamais malade ni en bateau, en avion ou en voiture, j’ai rendu tripes et boyaux cette nuit-là ! Culpabilisant ma mère avec la cruauté des enfants sûrs de leur bon droit (et lui gâchant le bal au passage mais j’estimais que c’était bien fait !). C’est ainsi que pour le dernier jour à bord, juste avant l’arrivée, j’eus le droit de faire ce que bon me semblait sur ce paquebot aux mille cachettes. Rendue à ma solitude d’enfant intrépide, je descendis à la salle des machines où glougloutait le ventre du bateau et ceux qui veillaient à notre sécuritude. Un coup d’œil aux turbines fumantes et hop j’étais déjà repartie, ce n’était pas dans mes rêvitudes. Je croisai le capitaine qui ne put s’empêcher de me chanter « Isabelle si le roi savait ça » et je lui rétorquai que je n’avais pas pu mettre ma robe de dentelles puisque le bal était interdit aux princesses comme moi ! Interloqué, le vieux loup de mer tira une bouffée de sa pipe en corne en se raclant la gorge et me tapota gentiment les cheveux avec dans son regard quelque chose qui semblait dire « attends de grandir un peu jeune fille »… Ivre de vexitude, je continuai ma balade jusqu’à la proue, mon graal, mon fantasme absolu depuis que j’avais lu La petite sirène d’Andersen ! Je me rêvais en figure de proue, mystérieuse, fatale évidemment et inaccessible bien entendu.

Il n’y avait personne . Les gens étaient bien trop occupés à traîner leur langueur de lendemain de bal sur les transats du pont, sirotant une eau gazeuse réputée reconstituante et les plus atteints avaient recommencé les cocktails que le barman agitait dans son shaker avec la grâcitude des professionnels. Un piano lointain jouait des airs de jazz auxquels je n’étais pas insensible mais qui ne correspondaient pas au volcan qui bouillonnait dans mon esprit exalté . Il m’eût fallu un grand air d’Opéra que ma tante la diva  soprano de l’Opéra-Comique aurait chanté rien que pour moi : Carmen, La Norma, ah oui la Norma ! Drapée dans mon châle léger, mes cheveux embroussaillés aux quatre  ventitudes, j’avançai vers la proue, telle Phèdre vers son destin, enfin, à l’époque on va dire la petite sirène, l’air de la Norma en tête sur fond de mauvais jazz et… damned…je trébuchai sur un tas de cordes. Pourquoi donc y-a-t-il toujours des tas de corditudes mal intentionnées à bord des plus beaux bateaux ? Dans les films on ne les voit jamais, sauf quand ça sert à une manœuvre du héros comme Hemingway sur son rafiot ! Bref, je fis un vol plané…jusqu’à la proue et je n’avais rien de la belle mystérieuse dont j’aurais voulu être l’incarnitude à cet instant précis où le soleil au zénith laissait deviner les murs immaculés de Casa la blanche. J’en oubliais mon rôle de dramaturgitude et yeux grands ouverts, je réalisais que l’horizon venait à moi, qu’il y avait des palmiers et des maisons blanches dispersées sur des collines comme je n’en avais encore jamais vues. Est-ce que ça me rappelait l’Algérie de ma petite enfance ? Je ne sais pas. L’émotion qui me claquait les joues comme la brise qui venait de se lever me traversait de part en part, j’arrivais à « l’horizon ». La gamine de huit ans que j’étais alors venait de réaliser qu’il y a toujours un port au bout du voyage, qu’on l’attende ou pas, qu’il corresponde ou pas à ce que l’on en attendait, il est là, vivant, chargé d’odeurs inconnues. Pour moi ce fut un mélange d’épices, de fuel, de jasmin et  d’oranges amères que je n’ai jamais oublié…1000 mots,
©Asphodèle , le 9 avril 2017.

Un jeudi poésie spécial haïkus, ça vous dirait ? Explications et sondage.

a-posie-pour-haikuJ’en ai parlé « comme ça », le mois dernier et comme je constate que beaucoup d’entre vous aiment s’adonner à ce style de poésie, je vous propose un jeudi spécial haïku en mars, qui sera peut-être suivi d’autres si vous me le demandez (gentiment bien sûr !^^).

Avant je vous « colle » une partie d’un billet de 2011 où je vous expliquais (dans les grandes lignes) les règles de base d’un haïku réussi. Davantage pour vous aider que pour vous imposer ces règles. Mais tant qu’à (bien) faire, autant être prévenu. Voici ce que je disais dans cette chronique dédiée à un recueil de haïkus modernes que je venais de recevoir ; rien ne vous empêche de lire ce vieux billet en entier (et les commentaires qui vont avec), si le coeur vous en dit, ICI  :

« En japonais, le haïku s’écrit sur une seule ligne verticale, d’un seul jet de pinceau. Il est composé de 17 « more », l’équivalent (en plus subtil) de nos syllabes. En français il fait trois lignes et dix-sept syllabes découpées dans l’idéal en 5-7-5. Il doit comporter une référence à la saison, au lieu et enfin l’émotion, la pensée qui s’élève. La saisonnalité est très importante dans le haïku classique. Le « kigo », littéralement « mot de saison » est la marque de réussite d’un haïku maîtrisé. Était. Car tout évolue, en poésie aussi. Je vous fais grâce des sous-classifications pour ceux qui ne comportent pas telle ou telle référence… Dans ce recueil, je dirai que nous avons affaire plus à des « mojai » (sans référence de saison) mais l’exercice de style sur la musicalité syllabique est respecté et réussi. Ces fragments détachés d’un tout nous ramènent à ce tout, la poésie s’infiltre en nous, comme cette goutte lancinante qui s’élève ou retombe, où le regard se perd. »

J’aurais pu aussi vous parler du tanka, qui comprend 31 syllabes déclinées sur 5 vers de 5-7-5-7-7 ou encore du senryu, censuré à sa « sortie » car trop satyrique (voire pamphlétaire malgré l’humour revendiqué). Bref les déclinaisons sont nombreuses mais nous allons en rester au haïku, si vous le voulez bien !

Vous savez maintenant le principal ! Février étant court, je vous propose la date du JEUDI 2 MARS pour commencer mais ce sera en fonction des résultats du sondage ci-dessous. Quand les bulletins seront dépouillés, j’ajouterai (ou pas), au calendrier de la Page du jeudi-poésie, les jeudis « Spécial Haïkus », avec un logo que je vais faire pour l’occasion avec la photo d’en-tête de ce billet, si elle vous plaît ! Alors, 5-7-5 partez ? ou 1-2-3 soleil c’est non ? Vous avez jusqu’au jeudi 22 février pour voter et j’écrirai un billet pour décider, dans la foulée (le vendredi très certainement). Je précise qu’il n’y aura pas de deuxième tour ! 😉

Le jeudi poésie vert de février 2017, en douceur…

Logo des jeudis poésie pour ceux qui écrivent...

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Février-le-court-sur-pattes est là,  la Chandeleur est passée  dans une orgie de douceurs, les Carnavals ne vont pas tarder à ouvrir leurs bals, de Rio à Venise, aux Antilles,  en passant par ceux de l’hexagone, de Lille à Dieppe, de Nice à Menton (hum le Limoncello de Menton, j’dis ça j’dis rien !).

Les poètes du jeudi ont écrit et d’autres nous offrent des poèmes qu’ils affectionnent. Ont poétisé avec moi aujourd’hui les fidèles, toujours… : Lire la suite

Le jeudi poésie vert et rouge de presque Noël !

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Chaud devant chaud devant, nous entrons dans une zone de turbulences et je vous demanderais de bien vouloir attacher vos ceintures, d’avaler votre champagne (ou jus d’orange) avant l’atterrissage prévu pour le 24 décembre au soir qui risque d’être un peu cahotique ! Coeurs sensibles s’abstenir ! Mais nous ne sommes que le 22 décembre et pour l’heure, c’est l’anniversaire de LilouSoleil, je vous invite à lui  souhaiter une belle journée toute en poésie bien sûr et emplie d’attentions délicates de la part de ses proches ! Bon anniversaire LilouSoleil !

Jeudi vert oblige, comme les aiguilles du sapin, vous avez été quelques-uns, moi incluse à proposer votre « production » (comme on dit maintenant et ça m’horripile, on n’est pas des robots), en vers ou en…prose. Et en rouge, comme les boules ou guirlandes (ou la tenue du Père Noël), celles qui continuent de voyager dans l’univers merveilleux des poètes.

Ont poétisé avec moi aujourd’hui :

Ceux qui ont écrit un poème :

1 –  Soène qui « Rêve en Rose », ce qui n’est pas surprenant !
2 – EmilieBerd n’aime pas l’hiver ni le temps qui passe et tel un Zola des temps modernes, elle accuse : « Les saisons Assassines »
3 – Modrone-Eguab ne me connaît pourtant pas mais il nous parle, en prose, de « La dame aux traits tirés » !
4 – Monesille m’a parlé de tout autre chose, ce sera donc surprise du chef !
5 – Asphodèle parle d’un « Triste décembre », ci-dessous.
6 – Célestine, toujours émerveillée va à l’essentiel avec « Lumière vitale »
7 – Carnets Paresseux, scrute les « mondes invisibles » et nous invite à la prose poétique avec un texte intitulé  » Brumes « 

Ceux qui présentent un poème :

Martine a l’humeur païenne en cette veille de Noël et elle s’accompagne de Jehan Rictus avec une prière « Notre dâb », extrait de Les soliloques du pauvre.

LilouSoleil (bon anniversaire ! 😀 ) regarde « La neige » avec Maupassant.

***

  DÉCEMBRE EN MIETTES…hiver-photo-laurent-hunzinker-sur-geo-17-10-14

Trop de rêves couverts de cendres
dans les mains froides de décembre ,
aux arbres qui ne jouent plus
que des adagios impromptus
loin des chants de Noël,
tristes Jingle Bells,
Sonnant fauxle-coeur-cousu-pour-illustrer-livre-de-cm
à mon coeur en morceaux,
caché à présent
sous les voiles noirs
de l’indécence ;
comme ces éteignoirs
brisant l’incandescenceailes-anges-ou-coeur-brise-gif-etoiles
des soirs de fête
avec l’étoile de minuit
évanouie,
quand s’est jouée la défaitefemme-au-piano
sur le piano du temps
d’un amour en allé il y a longtemps.

On ne le voyait plus sous le feu des routines,
glissantes et assassines…

©Asphodèle – 10 décembre 2016

Le jeudi poésie vert mais pas que…

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Un jeudi vert où vous pouviez écrire un poème, moi aussi. Sauf que je n’ai VRAIMENT pas eu le temps , pas de l’écrire, mais d’être concentrée et inspirée suffisamment… Ce sont des choses qui arrivent, alors vous aurez Marceline (Desbordes-Valmore) à la place…et c’est plutôt chouette non ? Promis, le mois prochain, j’en écris deux pour me faire pardonner !

Ont poétisé avec moi ce jeudi, mes fidèles amis de la poésie et je les en remercie  : (ça sent l’hiver, il y a du monde aujourd’hui ! On va se tenir chaud…) Lire la suite

Oyez oyez, le jeudi poésie en vers et en pas mûr revient avec les poètes amateurs …et les autres !

Logo du jeudi poésie pour présentation d'un poète.

Logo du jeudi poésie pour présentation d’un poète.

Retour du jeudi poésie « vert » où nous pouvions (pour ceux qui le souhaitent)  écrire un poème en vers, en prose avec ou sans rimes, peu importe, l’idée étant de se faire plaisir. Ayant eu un début de semaine difficile, j’ai fait court… vous ne m’en voudrez pas ?

Ont poétisé avec moi aujourd’hui, les poètes du « dimanche » (expression chère à notre Carnets) et les autres…

Ceux qui présentent un poème :

1 –  Martine, l’écriturbulente se laisse bercer par la « Rumeur des mots » de Bernard Mazo, , extrait du recueil LA VIE FOUDROYÉE.
2 – Sharon nous offre du Brassens avec « Mourir pour des idées »  !
3 – Sandrion a rencontré Queneau qui lui a dit « Si tu t’imagines… »

Ceux qui ont écrit un poème :

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Logo des jeudis poésie pour ceux qui écrivent…

1 – Carnets Paresseux est allé sonder l’obscurité avec « Une nuit, la nuit » à travers   un petit conte ironique avec des vrais morceaux de poésie ? (sic) (CQFD) !^^
2- Jacou, quant à elle, nous emmène « Quelque part », allons découvrir !
3 – Soène innove (et intrigue) avec  « Imagillusions » !
4 – Asphodèle ci dessous avec ses « vestiges » !

 

VESTIGES

temps-qui-passe-horloges-arbres-eau-riviere

Et nous remonterons le courant
une fois de plus, le coeur boîtant,
la ride au front creusée,
espérant voir dans la nuit
quelques réverbères allumés,a-poeme-reverbere
sur ce qui nous a fait vibrer,
à midi ou à minuit,

sur ce qu’il reste en dépit de tout :

Photo Aifelle

Photo Aifelle

Cet or qui nous a rendu fou
Et que nous garderons serré,
dans le creux de nos âmes.a-baiser-lor

Vestige sacré
d’un destin de poussière et de brindilles
car l’on sait bien
qu’à la fin
la vie nous déshabille…

©Asphodèle – octobre 2016.

LES PLUMES 52 – LES TEXTES DE LA « PEUR » !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsHeureusement que le pont de l’Ascension a permis à certains d’écrire un texte, c’est pratique ! Mindounet prends-en de la graine, toi qui profites de tes ponts pour paresser, arf ! Bon, j’ai écrit à l’arrache (ça devient presque une habitude) et comme dirait Sharon ce sera un texte *j’ai-fait-ce-que-j’ai-pu*… Pas de pont (ni de vacances) pour ceux qui ne travaillent pas !

Par ordre d’arrivée des liens, voici les 22 participants (moi comprise) : Lire la suite

LES PLUMES 52 – résultats de la collecte de mai, ohé !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsEDIT DE 11 H le 3 MAI 2016 : un mot a été oublié et attention, celui de Monesille, il s’agit de « MÉCHANT« , ce qui en fait 14...  So sorry !  Bon, une collecte pauvrette aujourd’hui, on sent les départs en vacances des uns, les déménagements des autres et le nez en l’air pour  ceux qui font les aqueducs de mai (je ne cite personne, il se reconnaîtra, arf !)  !  Ça tombe bien qu’il y ait peu de mots, je vous ai préparé trois titres de livres à insérer dans votre texte pour samedi. Pour corser un peu la chose… Voici la liste des 14 mots (rhaaa ça va nous porter la scoumoune vous croyez ?), le dernier étant le mien, comme d’habitude : Lire la suite

Les Plumes 52, la collecte de mai est arrivée avec le muguet !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsCoucou ! Coucou ! Vous l’entendez en ce moment chanter ? Il est à fond. Il paraît qu’il faut toucher de l’argent dès qu’on l’entend (un louis d’or même, mais ça se trouve où ça maintenant ?) pour être riche toute l’année ! Bon, depuis le temps que j’entends le coucou …no comment ! Tout ça pour vous dire…je ne me souviens plus ? Mais si, ne vous inquiétez pas ! Justement, que vous inspire le mot :

PEUR

Ha ha ! Vous pensiez à quoi ? Allez, pensez surtout que vous n’écrirez pas forcément sur ce thème qui n’est que la « base » pour collecter des mots et qu’il y aura une surprise ce soir, comme la semaine dernière… Vous avez jusqu’à 20 heures pour me laisser un mot en commentaires.

Les nouveaux qui souhaiteraient participer sont invités à lire le règlement avant, c’est ICI que ça se passe !

Je vous souhaite un bon lundi et vous offre à nouveau tout plein de muguet (pas de mon jardin, pas encore (patience !) pour que ça aille mieux !a muguet dans plat

La poésie du jeudi moitié -moitié !

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Logo des jeudis poésie pour ceux qui écrivent…

Un jeudi poésie « vert », c’est-à-dire où nous pouvions écrire un poème. Je n’ai pas eu le temps mais … ce n’est pas comme si je n’avais rien dans mes vieux carnets ! J’en ai retrouvé un (qu’une ou deux personnes -seulement- ici on lu) qui correspondait  à ce début de semaine … Comme quoi le temps passe mais rien ne change vraiment pour certaines choses ! Ont poétisé avec moi aujourd’hui, moitié-moitié : Lire la suite

LES PLUMES 51 – Résultats de la collecte en A comme avril !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsBen dites donc, le printemps vous déchaîne ! Enfin… certains… Voici les 20 mots, le mien compris (le dernier) et la consigne supplémentaire dont je vous ai parlée ce matin !

Abeille, arabesque, ambre, arpenter, automobile, abricot, actif, azimuté, s’agenouiller, anamorphose, aimer, accroche-coeur, ajouter, affirmativement, approximatif, alléchant, ambiance, ahuri, agir, abreuver. Lire la suite

Le jeudi poésie des blogueurs !

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C’est un jeudi « vert » sur le calendrier de ce printemps qui l’est beaucoup moins (vert), nous pouvions donc écrire un poème si la muse nous envoyait ses flèches inspirées. Et toutes catégories confondues, nous sommes quinze, mais c’est que vous y prenez goût ! 😆 Cette fois-ci j’en ai écrit un, la rime est hasardeuse, pour ne pas dire aléatoire… C’est un « Sursaut », pardonnez-moi ! 😉

Ont poétisé avec moi  : Lire la suite

Les plumes 50 – Les textes pour la célébrité !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsComme beaucoup le savent déjà, du moins ceux qui ont lu le règlement (petit toussotement), le thème du lundi ne sert qu’à récolter des mots et le texte que nous écrivons peut très bien s’émanciper du thème !

Les valeureux participants, au nombre de 25, (moi incluse) sont, par ordre d’arrivée des liens :

Thiébault de Saint Amand, Marina Chili, Martine l’Écriturbulente, Réjanie, Mind The Gap alias Mindounet,Marie-Jo64, Lydia, Valentyne, Domicano, Anne de Louvain-la-Neuve, Monesille, Cériat, Soène, Carnets paresseux alias le Dodo, La Licorne, Astrid, Claudialucia, EmilieBerd, Lilousoleil. Bizak, PatchCath. Jacou sur le fil ce matin ! Et Célestine qui ne m’a pas envoyé son lien, ni laissé en commentaires (tout fout le camp) ! Eva, également, qui ne l’a pas laissé en commentaires et que j’ajoute ce mardi 15 !

Les mots imposés étaient au nombre de 22, nous pouvions donc en laisser un de côté :

Vedette, fragiliser, fortune, film, projecteur, fumé, paparazzi, moi, fanfreluche, réputation, prétention, chanteur, oublier, local(e), gros, météorite, étoile, talent, chaleur, lumineux, diva, barricader.

Je n’ai pas pu placer chanteur.

Mon texte est une lettre à Rainer Maria Rilke, petit par la taille mais immense écrivain du début du siècle dernier et dont je viens de lire le sublime opuscule « Lettres à un jeune poète »…a RMR lettres à un jeune poète couv'Cher Monsieur Rilke,

a RMR manuscrit sceau en cire rouge

Depuis que j’ai lu vos « Lettres à un jeune poète » entre dimanche et hier soir, j’ai la sensation exaltante d’être entrée dans une autre dimension. Que j’eusse aimé les lire bien plus tôt, avant que je ne sois cette vieille dame fragilisée par les ans et qui ne restera qu’une « écrivante » sans devenir…

J’ai été soufflée par la modernité de votre coup de projecteur qui balaye la critique, toute la critique d’Art, sur ceux qui en font une pose, davantage qu’un sincère exercice ! Ces quelques pages sont à elles seules un film sensible en clair-obscur que n’aurait pas renié le grand Bergman.

Votre absence de fortune, votre mode de vie sans prétention était bien éloigné de celui des vedettes d’aujourd’hui. Pour la plupart, elles ne sont que météorites éphémères, se téléscopant dans les ciels surchargés des rentrées littéraires de notre siècle, plus préoccupées de leur réputation dans les salons à la mode que de la qualité et du bien-fondé de leurs écrits. Barricadées et bâillonnées qu’elles sont dans leurs fanfreluches sociales, locales, assujetties à la norme, à l’image, à l’argent et à la bien-pensance qui font rage aujourd’hui. L’idéologie a supplanté la créativité pour nombre d’entre eux. Quand je pense que vous ne pouviez même pas acheter vos livres pour les offrir…

Monsieur Rilke, votre talent épistolaire est aussi lumineux que la plus belle des étoiles au firmament d’un ciel d’été. J’avais l’impression, en buvant vos mots de danser sous la voûte céleste, ivre de reconnaissance , éblouie par la justesse et la sincérité de votre réflexion sur le monde. Je pensais aussi à votre générosité, votre capacité  à donner autant, gracieusement, malgré les ombres fumées de votre existence modeste et les gros soucis de santé qui ont ralenti l’élaboration de votre oeuvre. En fait j’ai eu l’impression que c’était à moi que vous vous adressiez !a rêves femme by Francesca Woodman Polkadots 1975-1978Vous avez fréquenté les grands artistes de votre époque (Lou Andréa-Salomé, Rodin, Camille Claudel,etc) avec l’humilité qui était vôtre, sans besoin excessif d’immortaliser ces moments rares à la face du monde comme le font nos artistes contemporains (escortés de paparazzi) qui se prennent (souvent) pour des divas. Très peu de clichés de vous avec ces monuments de l’art,  les photos aussi devaient être chères si elle ne vous étaient pas offertes.

...avec Lou Andréa-Salomé et d'autres...moins connus en 1909.

…avec Lou Andréa-Salomé et d’autres…moins connus en 1909.

Comme tous les poètes dignes de ce nom, ceux qui ne transigent pas avec leurs idéaux, qui ne trichent pas avec leur conscience, vous avez écrit comme vous avez vécu. Entre vos ombres dévorantes dans la solitude que vous chérissiez plus que tout et dans la lumière des amours que vous portiez très haut. Elles  auréolaient vos vers d’une pureté cristalline, telle votre âme aussi claire qu’une source vive née d’un torrent de montagne, semblable au  battement d’ailes d’un oiseau émerveillé qui prend son envol vers le soleil.a RMR oiseau en volPour conclure et bien que j’aie encore une infinitude de choses à dire de vous, sur vous, sur cette correspondance,  il me faut vous parler des bienfaits qu’elle m’a procurée. Votre langage épuré reste universel malgré l’intime chaleur créée par l’échange avec ce jeune poète que vous conseillez sans vouloir lui donner de leçons. C’est là que réside la force de ces lettres. Dans les silences des mots que vous ne dites pas. Merci Monsieur Rilke d’éclairer encore le monde des Lettres à travers les siècles. Je sais maintenant pourquoi je ne vous oublierai pas…

Asphodèle – le 10 mars 2016

731 mots pour TOUT le billet, (bla-bla avant texte, liste des mots et liens compris).

LES PLUMES 50 – Résultats de la collecte pour « célébrité » – mars 2016

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsHo ho  ! Voilà un thème qui (en majorité) ne vous a pas inspiré que de la sympathie ! Et pour cause… Mais c’est aussi cela l’intérêt : « dégager » des mots qui sortent un peu de notre « zone de confort » habituelle ! J’espère que malgré mes yeux à demi fermés je n’en ai loupé aucun mais je sais que vous saurez me le rappeler si tel était le cas ! Voici les 22 mots (le dernier étant le mien) recueillis *:

Vedette, fragiliser, fortune, film, projecteur, fumé, paparazzi, fanfreluche, réputation, prétention, chanteur, oublier, local, gros, météorite, étoile, talent, chaleur, lumineux, diva,  barricader. EDIT DE 21h00 : j’ai oublié le « moi » de Mindounet ! C’est de sa faute, j’attendais qu’il me précise si c’était « moi », pronom personnel ou le nom commun ! Vous l’emploierez donc comme bon vous semble ! 😀 Et Merci Bizak d’avoir recompté … Allez, bonne nuit à tous, je crois qu’il est temps en ce qui me concerne ! 😥

  • *22 mots : vous pouvez donc en laisser un de côté (petits veinards !)

J’avais dit (mais c’était il y a un certain nombre d’heures) que je ne ferai pas de 20 heures vu mon état apocalyptique et puis, devant l’insistance de certaines (qui m’ont même envoyé des GIF par mail pour me soutenir), je ne pouvais pas me défiler. Alors cela risque d’être à l’image de ma « mollitude » du jour . Ce matin, pour…Plumes quand j'essaie de suivre un lundi matin avec la tête dans le gaz !…arriver jusqu’au blog, ce fut terrible ! J’ai même dû…plumes quand je me suis levée ce matin après deux jours échevelés !…éviter les miroirs… ! Heureusement…plumes quand Monesille ne peut pas s'empêcher de laisser un mot bien que débordée !la belle et fraîche Monesille, débordée au travail… m’a envoyé deux mails pleins de bisous ! Faut pas croire…elle…
..plumes quand monesille qui n'a pas le temps essaie de cliquer sur mon blog pour me laisser un comm sans être vue de son patron !

 

 

 

 

 

…SE BAT pour taper un mot en faisant peur à son patron, elle doit être DRH pour avoir autant de ressources en elle ! Et puis, sur ce, telle une star overlookée est arrivée…plumes quand émilie malgré ses lunettes ne peut pas prendre son bain de soleil !     Emilie ! Haaa Emilie !…. Que serions-nous sans ses états d’âme ! Elle avait mis ses lunettes pour son fameux bain de soleil (CLIC pour lire) mais cherchait encore ses enfants…qui…

…en faitplumes émilie quand ses enfants vont se cacher loin d'elle !…en fait (bis) ont eu la trouille et sont partis se cacher loin d’elle ! Du coup, l’oeil cerné, le mascara coulant comme du camembert, ravagée de chagrin…a émilie qui cherche l'inspiration !…elle a fini son poème pour le 31 mars et commencé son texte pour samedi ! Alleluia ! Et puis, en passant…qui vois-je ? Une revenante !gif betty boop quand lylou me fait la danse du ventreLilouSoleil, de retour du Maroc qui (croyais-je) faisait une danse du ventre ! Comme là-bas dis ! Que nenni…puisqu’elle…plumes quand Lilousoleil en forme me dit qu'elle est au régime j'ai peur !m’a dit être au régime, quelle tristesse ! C’était bien la peine de faire des réserves ! Là encore,surprise, autre revenante, DimDamDom, vous vous rappelez ? Quand…domi figée face à l'écran…elle a fait son burn-out « internet », elle ne pouvait plus voir un écran ! Ça c’était avant, là, elle remonte la pente…et…domi s'est mise au sport !…s’est mise au sport, ça va mieux ! Mais n’oublions pas Soène qui…bien que très peu présente…Plumes quand Mindounet rentre chez lui après un week-end avec une fille complètement naze !Vous pensiez qu’elle s’était mise au yoga ? Tsss, elle a …plumes quand Soène remet JP du Var en place !…encore maltraité ce pauvre JP du Var qui avait laissé sont mot en minuscules et n’a pas fait de texte samedi alors qu’il est nouveau…plumes quand Soène se demande comment elle va punir jean pierre du var !Elle a même tenté la torture chinoise ! Mais j’ai mis le holà… et en sortant (pour ma pause déjeuner) qui je croise ?plumes quand Val se fait un film vacances anticipées !Val, notre Jument Verte, tellement verte cette année que son patron l’a mise en vacances anticipées (matos inside)… et juste derrière elle… a Soène qui punit les mauvais élèves !…encore Soène qui jouait à un jeu bizarre avec ce pauvre Jean-Pierre… Va-t-on le revoir ? Sinon, Célestine… célestine en Picardie pour un duo avec edualc !…de retour de son atelier-guitare avec Edualc….a Célestine qui explique son mot !… l’oeil plus bleu-perçant que jamais après son séjour vivifiant dans les roseraies de Picardie a retrouvé sa pédagogie d’instit’ (inst’ un jour instit’ toujours) pour m’expliquer son choix de mot, en long, en large, en biais, en diagonale (j’arrête là, ce serait indécent)…Mais, attendez,  vous n’aviez quand même pas pas oublié cette pauvre Monesille, ma Dame Camomille… plumes quand Monesille est interdite de blogging par son patron !…séquestrée depuis ce matin par son patron (il a l’air gentil comme ça, c’est faux !)…du coup…plumes quand Soène me dit qu'elle ne va pas y arriver aujourd'hui !…elle a pété un câble et essaie de nous rejoindre ici, on t’a vue Monesille, j’envoie les secours (les pompiers de Paris et les Marins-Pompiers de Marseille ça ira ?) ! …Mais, Carnets Paresseux dit Le Dodo, alors là c’est grave !…a carnets quand il cherche à faire sortir son renard de l'assiette !Il erre sur une plage bahaméenne et réfléchit à la façon de faire sortir son renard de l’assiette (ICI, c’est trop bien !) !!! Voui… Avec ce qu’il a dans les mains, je crains la chute…de l’histoire… Et puis, soudainement (comme dans un rêve) j’ai vu (ou ai-je cauchemardé ?), méconnaissable en brune…a Emilie quand elle plonge direct dans l'anti cernes ! Emilie qui avait plongé sa tête directement dans l’anti-cernes ! Mais pire… non contente d’être brune…(donc choc potentiellement dangereux pour ses enfants)…plumes quand Emilie s'apprête à prendre un bain de soleil dès le lever alors qu'il neige encore !…regardez ce qu’elle amène quand ses enfants reviennent  ! et la trouvent dans cet état… Après un bain de soleil dans la neige ! Misère…Heureusement que a Mind le poussin de printemps est arrivé !…Mindounet alias Le Poussin, de retour de villégiature chez toi, chez moi, chez lui (je ne sais plus) avait mis le son en veilleuse (et sa tenue pascale) (jamais en retard l’animal) ! Parce que Syl...(depuis qu’elle regarde X-Files et me pond des billets en mars datés de février)…Plumes quand on attend le 20 h !…est partie chercher des copines (bizarres) pour le 20 h !!! Et elle attend…sagement…amoureusement lovée…a Syl et Mister B attendent le 20 heures !entre les papattes de son Mister B ! D’ailleurs j’ai aussi un Mister D. avec Martine, mon écriturbulente, qui attendent dans les froidures du Dauphiné…plumes quand syl et mister B attendent le 20 h depuis trop longtemps…ils vont pouvoir se mettre au chaud (même s’ils étaient bien couverts) ! D’ailleurs à propos de chaleur …chez Sharon et Nunzi, je sais pas comment vous le dire mais…ça continue…les malades ? Oui …mais, pas que…plumes quand Nunzi cherche Vitamine encore en train de batifoler ou chablis ! …Voici Vitamine surnommée « Chôchôde » en quête d’un mâle disponible… vu que…plumesPaprika, l’étalon de la Félinerie Normande est en catalepsie ! Mais bon, je ne vais pas tout vous dire…l’heure tourne et là c’est moi qui commence à…plumes moi ce soir après 96 heures de nuits courtes et une collecte !…fumer de partout, mes neurones se révoltent, alors c’est finiiii pour ce soir !plumes c'est fini je vous embrasseet comme tous les lundis soirs, je vous remercie, je vous embrasse et vous dis à samedi pour la lecture ! N’oubliez pas de m’envoyer votre LIEN vendredi soir, idéalement avant 18h ! Bonne semaine à tous !

 

LES PLUMES 50 – Collecte de Mars , eh oui…

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsBon, le calendrier ne tombe parfois pas au meilleur moment quand il faut intercaler Plumes et Poésie… Mais en plus, quand vous avez des amis qui viennent passer le week-end, qu’il est dimanche soir à table et que vous dites « mais au fait demain y’a Plumes » …!!! Je suis très fatiguée malgré l’excellent week-end que je viens de passer alors je vous demanderais d’être sage et ce  que vous inspire (ou pas) la

CÉLÉBRITÉ !

N’oubliez pas de laisser votre mot en MAJUSCULES et vous êtes priés d’aller lire le règlement, ICI,  si vous êtes nouveau ou si vous vous posez des questions ! 😀

Je vous souhaite un bon lundi !

La Faute-sur-Mer hier... Que la mer est loin quand un vent glacé de face vous coupe le souffle mais qu'est-ce que c'est bon !

La Faute-sur-Mer hier… Que la mer est loin quand un vent glacé de face vous coupe le souffle mais qu’est-ce que c’est bon !

La poésie du jeudi avec Jean Joubert.

Logo du jeudi poésie pour présentation d'un poète.

Logo du jeudi poésie pour présentation d’un poète.

Hum… oui, je sais qu’il eût été mieux d’écrire un poème, c’était un jeudi « vert » mais le temps m’a pris de court et  je n’ai (vraiment) pas pu en écrire un ! J’ai donc choisi Jean Joubert dont j’ai déjà parlé et qui nous a quitté en novembre dernier à 87 ans ans. Son dernier recueil, « L’alphabet des ombres » est une petite merveille ! Et c’est qui qui… ? Martine qui me l’a offert. Elle avait d’ailleurs rendu hommage à Jean Joubert sur son blog et m’avait fait aimer cet « Alphabet des ombres », dans lequel on sent le poids des ans peser sur les épaules du poète, et des ombres, une ombre qui chaque jour dans la clarté de l’aube se précise…

Ont poétisé avec moi aujourd’hui beaucoup de « rimailleurs » et… les autres ! 😉

CEUX QUI ONT ÉCRIT UN POÈME :

1 – Valentyne nous joue une « Symphonie en vers« …
2 – On n’arrête plus Soène qui nous invite à respirer son « Eau de rose »
3 – Monesille cultive son jardin avec « Le bonsaî »
4 – Jacou qui accompagne Val notre Jument Verte dans son verdoiement annuel nous flashe avec « Le rayon vert »
5 – EmilieBerd n’est pas en retard pour prendre un « Bain de soleil » !
6 – Claudialucia rend hommage à un peintre norvégien, Harlad Sohlberg avec « Nuit d’hiver ».

7 – Gwenaëlle nous fait tourner la tête avec « Circumambulation »
8 – Violette Dame Mauve nous fait partager son « Angoisse ».
9 – DimDamDom59 (très en retard) nous propose « Rendez-vous avec vous ».

CEUX QUI PRÉSENTENT UN POÈTE :

1 – Martine nous fait découvrir Richard Rognet avec un extrait de « Élégies pour le temps de vivre ».
2 – Les Sorcières ont répondu au « Premier sourire du printemps » de Téophile Gautier.
3 – Modrone-Eeguab aussi inspiré que moi nous envole en compagnie de « Les colombes » de Théophile Gautier.
4 –  PatchCath est passée par la Chambre des Métiers et nous amène « Le peintre et le cuisinier »….de ?
5 -Asphodèle : La signature de l’orage de Jean Joubert, inspiré par le tableau « La mémoire » de Magritte.

LA SIGNATURE DE L’ORAGEa joubert ossuaire Douaumont2Tard est venu le temps de la mémoire
sur ce pays de brume
qu’un brusque éclair ravive.
Le rideau est levé, le théâtre s’étire.
Ah ! Vois ce ciel peuplé de songes

et ce rivage où l’amoureusea joubert femme sable plagejadis entre ses doigts tissait le sable.
Vois ce visage qui livrait
message bleu et tendre image
de jour et de nuits mêlés
dans la houle des corps.a Joubert amoureux du quai du louvre franck Horbat 1955 ParisAlors dans son regard volait le feu.

Voici, les yeux fermés, la jeune morte,
désormais buste de pierre
avec au front l’éclat de sang :
la signature de l’orage.a Joubert Magritte La mémoire 1948, tableau de l'état belge

D’après Magritte, « La mémoire ».

©Jean Joubert, 1928-2015, extrait de L’alphabet des Ombres, Éditions Bruno Doucey, 2014.