LES PLUMES 30 – Les textes qui font la DIFFÉRENCE !


écritoire vanishingintoclouds(3)Semaine agitée, comme vous avez pu le constater, je vais mieux (ce n’était pas difficile me direz-vous) mais j’ai encore une faiblesse au bras incriminé et  à l’épaule « reboîtée » à l’arrache, donc j’ai un peu de mal à m’en servir tout le temps. Je vous lis, mais je ne commente pas forcément (à mon grand désespoir de bavarde ^^)…

Pour vos liens, la présentation ligne par ligne ayant eu l’air de plaire à plusieurs d’entre vous la fois dernière, je réitère aujourd’hui ! Donc par ordre d’arrivée (plus ou moins), nous avons :

1) Ethunelle
2) Mind The Gap,
3) Adrienne (texte 1) et texte 2, ICI.
4) Marlaguette,
5) Soène,
6) Valentyne,
7) Carnets paresseux,
8) Nunzi,
9) Violette Dame Mauve,
10) Célestine,
11) Astrid,
12) Jacou,
13) Janick,
14) Biancat’s Room,
15) Cériat,
16) Martine27,
17) Eva,
18) Pierrot Bâton,
19) Modrone-Eeguab-Eedualc.
20) DimDamDom59 (en retardataire ce samedi p.m) !…
21) PatchCath (en retardataire dimanche soir)(ajouté lundi matin).
22)Pascal Bléval ( »                                         »       )(   »                         « ),
23) Evalire ( »                                                   »       )(   »                         « ),
23 Momo (soeur d’Eva) (  »                           »       )(   »                         « ).

Les 24 mots à placer étaient : déranger, égal, étranger, éloignement, richesse, complémentaire, séparation, solitude, similitude, dispute, tolérance, handicap, amour, regard, mosaïque, incompréhension, solidarité, tendresse, peau, souffrir, combattre, hagard, herbage, horrifiant.

Comme il est dit dans le règlement, quand les 20 mots sont dépassés, vous pouvez en laisser un de côté. À 25, vous auriez pu en laisser deux… Mais je réfléchis à un assouplissement du dit règlement pour la transformation (qui sera bien délimitée, on ne s’affole pas) de certains verbes en noms communs et vice-versa . Exemple : déranger = dérangement ou séparation =séparer mais pas d’extrapolations trop tirées par les cheveux, ce ne serait plus le même jeu ! 😉 … Je n’ai pas utilisé « handicap ». (Et pourtant) (comme quoi^^)…

Voici mon texte, ci-dessous, sous forme épistolaire qui est le début d’une correspondance avec une personne dont je tairai le nom pour l’instant… affaire à suivre !

LETTRE À PAUL DE QUENTINOIS…lune pour nuits blanches

Saint-Germain-en-Laye, le 21 juin 1928

Mon cher ami,

J’ai regagné ma maison de Saint-Germain pour fuir la touffeur parisienne qui ne me convient plus de même que ce ciel invariablement bleu ne correspond pas à mon état d’esprit ennuagé de chagrin depuis votre dernière missive. Je ne sais pas si vous écrire effacera les mots de notre dernière dispute et ceux, terribles, de votre lettre. Je ne veux pas vous déranger, je tiens à rester digne mais vous avez franchi une frontière interdite et piétiné mon honneur. Je souffre de votre éloignement, vous le savez trop bien et vous en jouez à votre guise comme vous avez joué avec ma crédulité les premières années de notre liaison. Certes, je n’ai jamais voulu vous épouser et j’ai préféré garder la place plus confortable d’irrégulière…  Du moins, c’est ce qu’il me semblait alors. Je pensais que les coeurs qui se donnent ne se reprennent pas, « reprendre c’est voler » dit l’adage. Et mon aveuglement passé est égal  à mon incompréhension d’aujourd’hui…

J’ai su par des amis communs qu’on vous avait vu dimanche à la Coupole, entourée de Mademoiselle Chanel, de Nijinski et de ses belles danseuses russes, aussi légères que les plumes qu’elles font virevolter dans leurs ballets. Quant à la Chanel, cette cocotte arrivée, sa réputation n’est plus à faire. Cela m’étonne de vous ! Faut-il que vous ayez perdu tout bon sens pour aller vous frotter à cette engeance qui accorde bien plus d’importance aux richesses matérielles qu’à celles de l’âme ? J’ose espérer que ce dérapage n’est qu’une affèterie de votre part, une façon de vous prouver que l’âge ne vous atteint pas et que le regard des autres, celui des très jeunes filles surtout redore votre blason vieillissant. Nous avons quinze ans d’écart mon cher ami, ne l’oubliez pas, c’est la seule chose que nous aurons toujours en commun et je ne suis pas encore défraîchie au point de refuser de me laisser courtiser par des hommes de mon âge qui combleraient certaines attentes auxquelles vous ne prêtez plus attention. Ou, de loin en loin. Ne croyez pas que je vais user de ce stratagème éculé qui consisterait à vous rendre jaloux pour vous voir manifester enfin la tendresse que j’attends de vous. Et plus encore… Non, je ne suis pas mesquine , la tolérance faisait partie du contrat tacite que nous avons passé il y a maintenant vingt ans. Je suis simplement bouleversée, triste de constater que nous soyons devenus ces étrangers l’un pour l’autre. Vous savez combien j’aimais la douceur de nos nuits clandestines, quand le vent soufflait dans les arbres du jardin, sous la lune éperdue de blancheur au milieu des nuages, combien j’aime l’odeur de notre chambre après l’amour quand vous écrasez votre cigarette de tabac blond. Ce parfum est subtilement lié à notre intimité et je ne trouve point de similitude quand c’est moi qui écrase, en même temps que ma solitude hagarde ce tabac qui alors exhale une senteur presque nauséabonde ; elle concrétise les griefs amers et les regrets que vous m’inspirez…

Nous étions complémentaires m’avez-vous dit un jour d’été alors que nous foulions le sol vert et fleuri des herbages montagneux où nous prenions quelques vacances loin de la ville, loin des horrifiants ragots qui ont fini par se glisser sous ma porte pourtant bien fermée. La solidarité féminine telle que « il vaut mieux que tu le saches » devient alors une mosaïque tronquée, un prisme de couleurs vipérines qu’il m’est impossible de regarder en face.

Mon cher ami, combattre, oui, mais à armes égales et surtout pas pour des causes perdues d’avance. Je ne suis pas le Sieur de la Mancha et je refuse de voir notre amour si précieux se muer en mascarade hypocrite. Une séparation ? C’est ça que vous voulez ? Mais de quel bois croyez-vous que je sois faite ? Vous n’avez pas besoin de serpillière pour assister à vos secondes noces avec cette donzelle d’Agathe de la Bretière. Rompez avant qu’il ne soit trop tard. Cette fois, je ne serais pas là à me cacher dans l’ombre que je chéris tant. Une aventure m’eût fait moins de mal, de même que vos relations avec votre première épouse qui a tout supporté pour vous garder près d’elle.

Pardonnez-moi si j’ai été trop longue et confuse dans mon propos, mais c’est que mon coeur n’a plus de raison et ma raison s’égare dans des méandres aussi sombres que le fond du puits que je contemple, assise sur la margelle, à vous écrire, le souvenir de votre peau chauffée par le soleil d’été, tout contre la mienne… dans un autre temps qui ne reviendra pas. Je n’attends pas de réponse et si vous ne me trouvez pas à votre prochaine visite, songez au puits, au fond du verger, le vertige m’assaille et je ne puis lutter contre lui…

Votre future ennemie,

Léonora Saint-André de Mouchamps.manuscrit glands dorés lylouanne

61 réflexions au sujet de « LES PLUMES 30 – Les textes qui font la DIFFÉRENCE ! »

    • Valentyne, cette lettre est aussi une présentation de l’époque, des circonstances alors je ne sais pas si la « menace » est réelle, j’y vois davantage de désespoir, voire d’espoir…que les choses prennent une autre tournure… La suite nous le dira avec la réponde du Quentinois !!! 😆

  1. Un texte écrit comme aurait pu le faire, je crois, une femme des années lumières. On ressent bien son profond désarroi, c’est certain! Et la « chute » est terrible.

    De mon côté j’espère réussir à trouver le temps de recopier mon texte ce soir.
    Bon weekend!

  2. Je lirais tout ça dès que j’ai le temps. Je vais finir par abandonner les plumes! Je ne trouve pas le temps alors que j’adore y participer!!! En tout cas une chose est sur je ne proposerai plus de mots tant que mon emploi du temps ne sera pas assoupli. Je donne des mots et ne peux plus participer ce qui est contraire au règlement.
    Sinon j’espère que tu vas mieux. Bises magiques.
    *Marie*

    • Marie, ne t’affole pas comme ça !!! Si tu as participé UNE seule fois aux Plumes, tu as le droit de laisser un mot le lundi, primo ! Et secundo tu n’es pas obligée de participer à chaque fois, nous avons tous des creux de la vague, des besoins de souffler ou de faire autre chose et tertio tu n’es pas obligée de lire les textes si tu n’as pas participé, sauf si ça te fait plaisir ! Plaisir doit rester le maître-mot de ces Plumes ! 😆
      Tes bises « magiques » sont diablement efficaces, j’ai beaucoup moins mal, continue à tourner la potion dans le chaudron, avec le solstice d’été qui arrive, de bonnes choses devraient en ressortir ! 😆 Gros bisous et bon week-end à vous deux ! 😀

  3. J’ai recopié le commentaire de Valentyne sans son autorisation car il me semble parfait,ce qui ne m’étonne pas.
    « Quelle souffrance dans cette lettre ….
    Et la fin est terrible … Quelle menace … Pas sûr que cela fasse revenir Paul !
    Bises miss Aspho 🙂  »
    Mais ce Paul, sera-t-il capable de répondre à ses angoisses, voire de répondre tout court? Ah, l’inconstance des hommes…

    • Claude, comme je l’ai dit à Valentyne, cette lettre est aussi une « présentation » du contexte général, des choses sont juste effleurées mais ce sera ua destinataire d’éclairer certains points restés dans l’ombre pour qu’il puisse se défendre, il n’a pas tous les torts loin s’en faut… Désespoir et menace mais si elle se qualifie de « future ennemie » c’est qu’elle ne compte pas vraiment mettre ses menaces à éxécution… Et je suis certaine que Paul trouvera les mots pour la calmer et remettre les pendules à l’heure… bises

  4. Les paroles s’envolent mais les écrits restent.
    Cette Léonora S-A de M. a choisi de rester « l’irrégulière »… A-t-elle le droit de s’en prendre ainsi à Paul de Q. ?
    Tout ce qui tourne autour de la mythique Coco, romancé ou non, me tient en haleine 😆
    J’ai dévoré ton billet 😉
    Bon we et gros bisous

    • Ma So’N, oui comme tu le dis, surtout à cette époque, les écrits étaient la seule façon de communiquer vraiment, le téléphone balbutiait juste et ne servait pas aux longues explications, on ne rompait pas encore par sms !!! 😆 La Coco est dans le décor et aura un rôle à jouer mais pas tout de suite, tu verras… contente que ça te plaise !!!
      Gros bisous et bon week-end au parfum de roses♥

    • Merci Marla, elle me tourne en tête depuis pas mal de temps, ainsi que l’histoire qui va avec, ce n’est que le début, j’espère que la suite te plaira tout autant ! Bises 😀

  5. très belle lettre, avec cet exact mélange d’amour (encore), de regrets, de rancoeur, de reproches, de plaintes…
    cet homme la mérite-t-il?
    😉
    bon rétablissement, Asphodèle, et encore merci pour ce jeu!

    • Merci Adrienne, c’est une histoire compliquée et on verra si cet homme la mérite de même que elle, le mérite-t-elle ?
      Merci de tes voeux, je vais de mieux en mieux (côté bras) et cela me fait du bien au moral !!! 😀

  6. Cette lettre aurait pu être écrite par Colette. Les jouisseurs sont terribles, surtout lorsqu’ils ont 20 ans de moins que leurs amantes. Peut-être s’apercevra-t-il, alors trop tard, qu’elle était le véritable amour, sa plus belle aventure.

    Très très belle lettre.

    • Syl., les jouisseurs !!! Rhooo, comme tu y vas !!! Je te signale que c’est elle qui a 15 ans de moins que lui, haaaa , me serais-je mal exprimée ??? 😉 Mais ce n’est que le début…
      Merci à toi et gros bisous♥

  7. Bonjour Asphodèle,
    Quelle belle lettre qui aurait pu être écrite par toutes les grandes amoureuses femmes, vraies, sensibles et blessées dans ce courrier. Une lettre à relire, tant les mots sont juste. Tu m’as emportée dans ce petit bout de récit.
    Excuse-moi de ne venir que maintenant. J’ai aussi des soucis de santé. Je lis que toi c’est pareil, je n’ai pas tout suivi. J’aurais aimé depuis ma dernière participation venir lire les autres récits ainsi que les suivants. Hélas, je suis plus souvent dehors, ou allongée et mon blog est au ralenti, par manque d’inspiration d’écriture. Je suis heureuse d’avoir lu cet écrit ce matin, et bon rétablissement à toi 🙂
    Amicalement et bisous si tu veux bien pour le rétablissement 🙂
    Geneviève

  8. Cette lettre est fort riche en émotions, très chère. 😀 J’ose espérer que le goujat se montrera raisonnable. Superbe texte rondement tourné. 😀
    Bises 😀

    • Martine27, merci beaucoup ! Oui les mails et les textos se révèlent très pratiques dans notre quotidien mais ils ne remplaceront jamais une lettre, surtout quand il s’agit d’amour ! 😆 Quand je vois certaines personnes rompre par sms, mon Dieu quelle horreur !!! 😀

    • Domi, je t’ai ajoutée dès que tu l’as déposé, j’espère que ça va aller de mieux en mieux, l’été devrait alléger les coeurs et les esprits, espérons le ! Bises et beau week-end à toi aussi, ici le soleil brille et il fait très chaud ! Moins chaud que dans le sud, heureusement …

  9. La palette des sentiments humains est éternelle. On s’en rend bien compte à la lecture de cette lettre qui n’a pas pris une ride, elle.
    Bravo pour l’exploit littéraire.
    Biz

    • Merci Célestine, je ne sais pas si c’est un exploit, je me sens si à l’aise dans l’épistolaire … 😉 Et les sentiments seront toujours là, on en parlera différemment mais dans le fond rien ne change et c’est toujours l’amour qui fait couler beaucoup d’encre ! 😆 Bises et joli week-end sous le signe de la musique et de l’été, deux choses que tu affectionnes particulièrement ! 😉

  10. Et bien Leonora ! Je vois que Monsieur Paul vous a inspiré une bien belle lettre où amour et haine se confondent….dans un style superbe d’écriture,de détails de tous les sentiments engendrés dans le fil du temps…
    Bravo Asphodèle !
    Si le coude faiblit,il est bien le seul…

    • Ethunelle, attention Léonora et moi n’avons aucun points communs, j’ai voulu faire dans la plus pure fiction et l’épistolaire, en cela, m’aide beaucoup ! Nous verrons la réponse du Sieur incriminé, mais gageons qu’une belle histoire se profile à l’horizon !!! 😆 Mon coude gauche (et le bras en général) faiblit quand je tape vu que je tape des deux mains mais j’écris d’abord mes textes sur du papier et je suis droitière, donc ça va !!! (pour retaper ensuite c’est une autre paire de manches mais ça va mieux ! 😆 )…

  11. Haaaa tu sais que j’aime l’épistolaire et ta lettre est magnifique. Tu excelles dans les portraits de femmes amoureuses, ce n’est pas nouveau. Ton texte est un mélange de dignité, de souffrance, d’hystérie de jalousie et peut être aussi d’espoir…bref c’est de l’amour échappé de ton encrier.
    J’ai hâte de lire la réponse et la suite, les récits contenant de l’épistolaire sont très prisés des lecteurs et des lectrices.
    Je ne sais si tes 2 personnages ont existé ou pas, ça vole un peu haut pour moi au niveau des références.
    Je viens d’aller chercher Dico pour afféterie…ok j’ai vu…entre parenthèses ils disent que Rabelais avait renoncé à l’utiliser à son époque…je ne sais pas ce que cela peut bien signifier…
    J’aime surtout le paragraphe avec complémentaire et vipérines et le dernier paragraphe avec la pirouette finale qui est un bon teasing de la suite.
    Bravo d’autant que tu te renouvèles vraiment je trouve tout en gardant ton style…

  12. ah! quelle que soit l’époque, on voit bien que la passion a du mal à supporter le passage du temps….ton texte est très émouvant!!!

  13. Bouclant seulement aujourd’hui la grande tournée des plumes à lire, je fini par le commencement.
    En effet, Asphodèle, la forme épistolaire parait te convenir et te plaire ! Les mots imposés disparaissent comme par enchantement sous la plume de Léonora Saint-André ; plume aussi aiguisée que son ressentiment et ses griffes ; comme on peut s’attendre à ce que Monsieur de Quentinois ne soit pas non plus manchot du stylo, le retour de courrier risque d’être explosif :^)

    • Merci Carnets !!! Moi j’en ai encore 4 à lire ! 😦 Mais je me laisse la semaine ça devrait aller ! Pour répondre à ta question le Sieur Paul de Quentinois n’a pas la plume dans sa poche et la réponse risque d’être cinglante ! Mais sans cela ce ne serait pas drôle ! ^-^

  14. Me voici enfin ma chère Aspho!!!
    Il m’a fallu exactement 4 jours pour lire et commenter tous les textes enfin presque tous 😳
    Alors faut que je te dise, que j’ai lu le tien avec beaucoup d’attention, je suis admirative devant ton vocabulaire si varié et choisi (tu ne jouerais pas au scrabble toi mdr)
    Aussi tu commences à me connaître maintenant et forcément mon esprit s’est un peu détourné du sérieux de tes écrits.
    Je me disais que cette lettre que tu as écrite est très politiquement correcte et qu’elle a sans doute été écrite à une époque où les réseaux sociaux n’existaient pas, mais cela n’empêche pas la dame de savoir tous les faits et gestes de son désaimé lol!!!
    Aujourd’hui ce genre de lettre se résumerait à ça :
    http://www.lecourrierdesechos.fr/files/9413/8071/7294/fb1.png 🙂 🙂 🙂
    Bisous Aspho et à très bientôt, je prends un peu de repos, je serai de retour vers le 21 juillet.
    Domi.

  15. Je trouve la lettre vraiment dans l’esprit de ces années-là, où, après avoir eu une maîtresse légitime, si j’ose dire, pendant des années, l’homme préférait s’unir légalement avec une compagne plus jeune (plus naïve aussi).

    • Sharon mais Ô tu ne sais pas tout… le feuilleton ne fait que commencer car Paul existe vraiment (virtuellement il est représenté 😉 ) . Nous essayons à quatre mains de construire une histoire à cette époque, une histoire qui se « tienne » mais sans savoir la réponse, là j’écris un texte pour expliquer un peu plus la situation… J’ai reçu la réponse (pas celle de 1930) et ho ha ho, il va me falloir 15 jours pour y répondre… 😆 Léonora est piquée dans son orgueil… mais à l’heure où elle écrit son texte, elle ne le sait pas encore ! Tu as vu juste mais …je n’en dis pas plus !!! 🙂

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