La citation du jeudi avec Wuthering Heights…


Hé oui mon exemplaire de 1947 porte le titre anglais, le traducteur de l’époque, Jacques Marcireau ayant jugé que ce dernier était devenu mondialement connu, donc il était inutile  (voire ridicule) de reprendre Les Hauts de Hurlevent. Quand on sait que pas un(e) de mes ancêtres ne parlait un mot d’anglais, ça laisse rêveur quant à l’appartenance de cette édition… ! Je tiens à préciser (c’est assez rare pour être souligné) que cette traduction est très bien. J’en suis au milieu et la tension monte, les esprits s’échauffent, la violence n’est jamais loin… Ci-contre, une photo du film de 1939 avec Laurence Olivier et Merle Oberon, un film de Samuel Goldwyn (production).

« J’étais inexplicablement oppressée rien que de le savoir à Wuthering Heights. Il me semblait que la brebis égarée était abandonnée à ses dérèglements, sans aucun frein, entre elle et le bercail, guettant le moment de se jeter sur elle… » p 115.

La citation du jeudi, sur une idée de Chiffonnette

24 réflexions au sujet de « La citation du jeudi avec Wuthering Heights… »

  1. tu me donnes envie de le relire.C’est tellement loin cette lecture mais les souvenirs demeurent tellement je l’ai lu de fois.
    Quant au film, un petit bijou (cette version là)
    Bonne journée à toi et bisous

  2. J’aime bien vos épidémies de lectures ! Vous avez souvent le virus d’un livre qui se propage 😆 Heureusement, je me fais des anticorps, je suis immunisée !
    Mais c’est un livre à lire l’hiver, avec la neige ou la pluie glacée, tant qu’à faire…
    Bon, enfin, avec ce soleil qui tape trop fort tout d’un coup, j’ai pondu un billet pour la 71e d’Olivia très gnan-gnan, ça vous changera les idées 😆 + dents bleues
    Bisous

    • Il n’y a pas de saison pour lire un livre (à part les pavés prévus pour l’été, pour ceux qui ne lisent jamais en fait :lol:), et tu devrais choper un petit morceau du virus, tu y prendrais goût !!! Le soleil n’a pas tapé longtemps ici, il fait gris et frais !!! Un temps à lire tout ce qui passe !!! Bisous Dame De la Sâone de La Tour !!!

    • Je le pense aussi quand je vois la construction et le tableau des personnages, pour l’époque, c’était complètement novateur ! D’ailleurs il a été « copié » depuis moultes fois ! 😉

  3. Jamais lu ce livre, vu le film il y a pfff… très longtemps, et j’adore la chanson qu’il a inspirée à Kate Bush ! Mais bon, j’aime beaucoup Kate !

  4. Aaaah, ce roman !!!!! ♥ Quelle merveille ! Mon édition est vieille aussi, le titre est en français mais pas orthographié comme sur les nouvelles éditions. 🙂 Par contre, je n’ai vu aucune adaptation…

    • Je ne l’ai pas lâché de l’après-midi (cela dit je comprends pourquoi il m’avait impressionnée à 16 ans), il me reste une cinquantaine de pages et je meuuurs d’envie d’y retourner !!! Pour les adaptations, je pense avoir vu celle de 39 dans mon pensionnat au ciné-club antique mais c’était moins effrayant que le livre à mon avis ! 🙂 A lire, relire, à différentes prériodes de la vie ! 🙂

  5. C’est cette version que Somaja m’a envoyée…mais je n’ai aucune nouvelle de But pour la réparation de la télé.
    J’ai hâte de lire ta chronique sur ce livre fantastique…

    • Somaja est cinéphile avertie et a un goût très sûr pour les adaptations !!! Ce livre m’a littéralement terrassée, je n’en reviens pas de la violence de l’écriture…pour l’époque… Je fais mon billet dès que je peux mais pas avant dimanche ou lundi… 🙂

      • Avec quelques jours de recul, je ne crois que c’est le livre qui exprime le plus de violences que je j’ai eu l’occasion de lire, toutes époques confondues…et même si la passion amoureuse occupe peu de place dans le récit (en quantité de mots je veux dire), elle est au centre de l’histoire et avec le recul elle est d’une force incroyable. je rêve d’aller visiter le presbytère et la campagne qui ont inspirés cette histoire à Emily Brontë, mais je crois que c’était un être d’une humanité hors norme…pas possible autrement d’écrire une chose pareille.

        • Tu oublies Sukkwan Island pour la violence, désolée mais c’est un fait !!! J’ai trouvé la passion amoureuse « survolée », pas de descriptions de tendresse, on sent que cette fille n’a pas dû en connaître toutes les arcanes, juste la violence des sentiments et l’amour n’est jamais loin de la haine ! Je pense que c’est une femme qui n’a pas eu d’enfance et ne s’est pas réalisée en tant que femme, heureusement l’écriture l’a sauvée du néant et de la brutalité de son existence…

    • Je ne sais pas par quel bout attaquer mon billet vu que beaucoup connaissent déjà l’histoire mais c’est un choc après des années, quand on le relit et qu’on l’a en partie oublié…