SUR LA PLAGE DE CHESIL de Ian McEwan

IMG_1628Non vous ne rêvez pas ! Ce blog moribond, à la faveur d’une LC, sort de son silence involontaire. Je pense que c’est mon pire mois anglais depuis que je le « pratique », j’exclue la première année où je ne participais pas, ni au mois anglais ni aux challenges… Je pourrais même dire que c’est mon pire mois de juin depuis que je blogue ! Mais comme avec Galéa, nous nous étions promis de faire cette Lecture Commune, je rédige ce billet vite vite, sachant que le 24 juin sera encore une journée très caliente…du moins la matinée. Comme j’ai beaucoup aimé ce livre, je fais un gros effort pour vous en parler et j’espère, vous donner envie de le lire. Il me semble avoir compris que Galéa n’avait pas aimé, c’est aussi cela la diversité de la bloguo et c’est dans des moments comme celui-ci que je m’aperçois à quel point j’y tiens. Donc vous ne me voyez pas par la force des choses mais quand je serai de retour (pour de bon), je ne vous lâcherais plus… Vous aurez été prévenus ! J’ai lu ce livre en octobre dernier, j’avais fait un looong billet sur un carnet à l’hôpital où je séjournais mais au moment de le rédiger, ce sont d’autres mots, plus « synthétiques » qui sont venus, mais sans les réactions à chaud de ce billet manuscrit, il m’aurait été difficile de le faire. Lire la suite

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Un jeudi anglais avec de la poésie de John Keats

chromo oiseau couronné ana-rosa(1)Pas facile de trouver sur le Net, des auteurs contemporains anglais ET traduits. Je n’ai qu’un recueil de poésie anglaise et il se trouve qu’il s’agit d’un irlandais (Yeats), shame, on ne va pas tout mélanger ! Je vous présente  donc le jeune Keats, mort de tuberculose à 26 ans, et qui vécut les cinq dernières  années de sa vie (1816-1821), intensément, donnant toute la place à cette poésie flamboyante qui le dévorait comme la tuberculose qu’il avait contracté avec son jeune frère, décédé en 1818. Elle a fait des ravages. Keats avait (malgré son jeune âge), écrit son épitaphe que je trouve à l’image de sa vie : brève et bouleversante. C’était un vrai Romantique, pauvre de surcroît, méconnu de son vivant mais ami de Shelley (qui est mort un an à peine après lui, en Italie également, noyé et l’on retrouva un recueil de Keats dans la poche de sa veste : « Here lies one whose name was writ in water » (Ici repose celui dont le nom était écrit dans l’eau). Une vie consumée, à peine effleurée dans un murmure liquide, l’ombre de la mort toujours proche, l’amour de la Nature, de la Grèce antique mais une lucidité de vieillard … Lire la suite

LA POÉSIE DU JEUDI avec William Butler YEATS

Yeats La Rose pour jeudi poésiePour honorer au moins une fois ma participation au mois anglais de Titine, j’ai choisi un poème de Yeats, ce célèbre poète irlandais (une légende à Dublin et dans toute l’Irlande), Les blancs oiseaux, tiré d’un recueil intitulé La Rose, offert par un ami très cher, Edualc pour ne pas le citer et en hommage à une amie qui se reconnaîtra, elle qui aime tant les roses : même s’il n’en est pas question directement, c’était pour la symbolique…! La lecture est exigeante car il y a beaucoup de notes de bas de pages et de références orientales, celtes ou mythologiques… Les poèmes sont tous enchâssés les uns dans  les autres, tendus vers l’unicité si importante à Yeats qui revendiquait sa modernité prosodique tout en disant qu’il était un des « derniers romantiques ». Aucun poème n’est anodin, il s’inscrit dans l’oeuvre à une place bien précise, ourlant de mélancolie un passé disparu, éclairant une zone plus sombre, mais les bras et le coeur ouverts sur l’avenir qui se profile. Un avenir où l’Irlande serait indépendante, où la femme aimée ne disparaîtrait plus pour devenir elle aussi « un grand oiseau blanc », autrement dit une âme morte (en l’occurrence sa Maud, passionaria des guerres d’Indépendance, fut un amour impossible). Merci Claude  pour ce livre qui m’a permis de découvrir la « prosodie » magnifique de Yeats plus avant, c’est un bonheur ! Et je salue aussi Jean Briat, le traducteur qui a respecté le rythme des couplets, des phrases même, tels que le poète les avait conçus. J’ai lu ce  poème sur d’autres sites et la traduction était loin d’être aussi brillante. Lire la suite

LA CITATION DU THURSDAY avec Claire Tomalin et Jane Austen…

Jane Austen (by Cassandra sa soeur)Je ne vais pas tarder à vous parler de cette biographie de Jane Austen, vraiment passionnante, je le ferai même sûrement en deux parties tant cette bio est foisonnante, aussi en attendant, un petit portrait de Jane, enfant :

« Jane Austen était une enfant coriace et peu sentimentale qui avait tendance à imaginer des situations scabreuses et confuses et pratiquait l’humour noir. Pour ce style d’humour féroce, elle trouvait l’inspiration dans les conversations qu’elle entendait et auxquelles elle participait sans doute parfois entre les élèves de ses parents qui sortaient de la chrysalide de l’enfance pour devenir de jeunes hommes. S’il lui arrivait d’être choquée en écoutant leurs propos, elle apprenait elle-même à choquer le autres en notant ce qu’elle observait. » p 49. Et oui shocking Jane Austen ! Mais pas que… Elle avait un sacré caractère !

Extrait de Jane Austen, passions discrètes de Claire Tomalin © 1997 et © 2000 pour l’édition française « Autrement »

Une participation pour le mois anglais de Lou et Titine

logo mois n=anglais chez lou et titine en juin 2013

Le jeudi citation, sur une idée de Chiffonnettelogo citation du jeudi

HEATHER MALLENDER A DISPARU de Robert Goddard (Into The Blue).


heather mallender a disparuJe ne connaissais rien de l’auteur avant de recevoir ce livre en partenariat avec Le Livre de Poche et je suis ravie de mon choix de mars ! Robert Goddard est réédité chez Sonatine, ce qui est un bon point de départ pour faire connaissance. Into the Blue est le titre original.

Un roman-fleuve,  thriller psychologique plus que polar qui s’étire sur 714 pages et que j’ai pris le temps de savourer…

 L’action se passe à la fin des années 1980. Harry Barnett, 55 ans fatigué, vit à Rhodes depuis dix ans. Il s’occupe de l’entretien de la villa de son meilleur ami, homme politique influent, Robert Dysart. Il y a des descriptions de la vieille ville de Lindos qui sont très belles. Tout les éléments sont réunis pour mener une existence idyllique. Sauf que, socialement, ce pauvre Harry  n’est plus grand-chose, et sa soûlographie permanente ne l’aide pas à avancer. Sa vie va changer avec l’arrivée à Rhodes de la timide et effacée  Heather Mallender, jeune femme de 28 ans, qui se remet mal d’un choc émotionnel. Lors d’une balade sur le Mont Prophitis Ilias,  elle disparaît (dès les premières pages), mystérieusement, comme si sa nature l’avait prédisposé à ce phénomène de volatilité , à moins qu’on ne l’ait aidée… Harry se ressaisit, il veut la retrouver, il ne se résigne pas à la thèse floue de la mort supposée mais pour cela, il faut qu’il retourne en Angleterre, qu’il  se frotte à la réalité. Et pas facile de retourner chez sa mère, sans le sou, de constater l’échec qu’est sa vie. La quête qu’il entreprend pour retrouver Heather le fait retourner dans son passé, dans celui des autres et c’est une fresque sociale, politique de l’Angleterre des années 1940 à 1980 que nous brosse Robert Goddard. On s’aperçoit que la notion de « caste » sociale très victorienne n’a pas complètement disparu.  » Il n’avait pas remarqué Harry, ce qui n’avait rien d’étonnant, les piétons faisant partie pour lui des classes inférieures qu’il considérait comme quantités négligeables » (p. 192).

Piqué dans sa dignité et par amour pour Heather (même si c’est un amour qu’il ne s’avoue pas de suite), il va chercher à comprendre comment il en est arrivé là, comment il  a gâché sa vie bien qu’on l’ait un peu aidé à sombrer à un moment. Et comment depuis dix ans, il est entretenu par son ami Dysart dans cet état végétatif… mais aussi pourquoi !

De rebondissements en rebondissements, l’auteur nous ferre et il ne manque ni de style ni de souffle pour nous tenir en haleine sur une telle longueur ! Sa plume a la légèreté d’un tissu Liberty mais n’en est pas moins corrosive lorsqu’il s’attaque à la corruption du monde politique et financier tout en gardant un humour très british face à certaines situations consternantes :  » Était-ce cela la clé de la psychanalyse, se demanda Harry, le massage mental ? » (p. 327). Avec un final décoiffant, ce thriller psychologique et très fin mérite ses rééditions. L’oeuvre de l’auteur étant conséquente, il est certain que je le lirai à nouveau. Si vous ne savez pas quoi emmener pour vos vacances, n’hésitez pas à le glisser dans votre valise !

SUR L’AUTEUR :

Robert Goddard est né en 1954 en Angleterre. Journaliste, enseignant puis proviseur pendant plusieurs années, il décide de se consacrer entièrement à l’écriture au milieu des années 1980. Longtemps souterraine, son oeuvre vient d’être redécouverte en Angleterre et aux Etats-Unis où elle connait un succès sans précédent Source : LDP).

Merci au Livre de Poche !logo ldp

Robert Goddard ©1990, puis Sonatine ©2012 et Le Livre De Poche © mars 2013 – 714 pages.

Une participation au Challenge Thrillers/Polars de Liliba, une pour le Pari Hellène de Nathalie (l’action se déroulant aussi en Grèce). logo-le pari hellène

Logo Thrillers & Polars chez Liliba

MORT D’UNE GARCE de Colin Dexter

mort d'une garce de colin dexterVoilà un livre voyageur qui voyage depuis longtemps ! Il vient de chez Jeneen (comme beaucoup d’autres)… Ma première rencontre avec cet Inspecteur Morse, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam et qui pourtant a fait l’objet d’une série télévisée . J’ai de grands « blancs » dans ma culture télévisuelle…

Morse est à l’hôpital rongé par un ulcère à l’estomac qui vient de perforer. Son penchant pour la bouteille a porté ses fruits, il va falloir qu’il se calme s’il veut entrer dans la soixantaine. Mais, s’il est bien obligé de faire contre mauvaise fortune bon coeur, pas question de laisser son cerveau se rouiller le temps de son séjour à l’hôpital (qui inclue la convalescence) (nous sommes en 1989 en Angleterre)… Lire la suite

LA DISPARUE DE NOEL d’Anne Perry

anne perry contes de noelMalgré les circonstances, peu propices à la lecture en ces temps de fêtes (enfin, ça dépend pour qui !)), j’ai eu le temps de lire ce premier conte (sur les quatre du livre) d’Anne Perry, tiré d’une (magnifique) nouvelle édition parue chez 10/18, préfacée par l’auteur elle-même et offert par ma LiliGalipette lors de notre SWAP de Noël. Je suis sous le charme ! Lire la suite

OSCAR WILDE ET LE MEURTRE AUX CHANDELLES de Gyles Brandeth

Lu pendant le dernier Marathon de lecture, cet opus est antérieur à « Oscar Wilde et le jeu de la mort », cette fois-ci je n’ai pas été perdue. J’ai retrouvé Robert le biographe officiel d’Oscar Wilde qui sous la plume de Gyles Brandeth est d’une réalité saisissante. Merci Aymeline de m’avoir fait découvrir cette série de qualité. Lire la suite

LENDEMAIN DE R.A.T : des cernes et un bilan riquiqui !

Maintenant que les marathoniennes récupèrent de ce week-end endiablé photo parlante), Aymeline nous a demandé un bilan : temps passé à lire (oui, avouons que la Page Facebook tenue par les Cheerleaders déchaînées, la une , la deux et Bleue Violette (je n’ai pas ton lien de blog mais je vais y remédier^^), nous a un peu détournés de l’objectif) (mais on a tellement ri !)  !!! Sans oublier Nunzi, notre chatte préférée qui a elle aussi agité ses grelots !!!  En ce qui me concerne le bilan va être vite fait : Lire la suite

UN DEUIL DANGEREUX d’Anne Perry…et à propos d’Over-Blog, au passage, sur la reddition de Sophie !

Ça faisait longtemps que je ne vous en avais pas parlé ! Depuis que Valou me traite de « pauvre Asphodèle » (^^) je modère mes billets Anne Perry mais celui-ci a vraiment quelque chose de plus, c’est pour moi le meilleur que j’ai lu à ce jour et c’est un Monk, le deuxième, pas un Pitt… et pourtant le premier tome ne m’avait pas emballé plus que ça, je vous dis pourquoi ! Aymeline, ma partenaire de Lecture Commune Approximative (LCA), vous en parle également, PAR ICI, qui publiera dans la journée, dans son tout nouveau nid douillet estampillé WordPress ..!

Quatre mois après l’Affaire Grey, l’Inspecteur Monk est toujours amnésique. Ce qui n’arrange pas ses relations sociales et professionnelles mais il s’en sort. Il doit enquêter sur le meurtre d’Octavia, une jeune veuve et fille de Sir Basil Moidore, fine fleur de l’aristocratie londonienne. Comme le meurtrier n’a pas pu ressortir, les soupçons se portent sur un résident de la maison et forcément sur les domestiques. Il y a moult détails dans ce livre sur le fonctionnement « backstage » de ces maisons victoriennes et cela m’a rappelé la minie-série « Downtown Abbey » ou quelque chose comme ça… Toujours est-il que ces coulisses sont un véritable monde parallèle.
Nous retrouvons Hester, embauchée comme infirmière dans un hôpital et pas vraiment heureuse, il faut dire que les chirurgiens de l’époque étaient encore l’équivalent des barbiers et ne considéraient pas l’avis des infirmières, ils les mettaient au même rang que les filles de salle… Ambiance donc avec la « douce » Hester qui, après avoir vécu les horreurs de la Guerre de Crimée aux côtés de Florence Nightingale, espérait que la médecine allait enfin évoluer : « Même si la reine d’Angleterre avait reçu Florence Nigthingale avec les honneurs,  le corps médical n’était pas près d’accueillir des jeunes femmes caressant des idées de réforme. Hester en avait pris conscience à travers de nombreuses confrontations explosives…et vouées à l »échec ».
Heureusement la bonne et bienfaitrice Lady Callandra, déjà vue dans le premier tome veille sur la situation matérielle de nos deux héros qui ont un souci avec la hiérarchie. Ils se détestent toujours autant, ils sont pareils, sauf quand il s’agit de défendre une cause juste, ils arrivent à communiquer sans trop de dégâts… Mais voilà que l’intrigue policière, très bien menée par ailleurs et bien étayée, fait entrer un avocat brillant et connu, Rathbone et ce dernier ne laisse pas Hester indifférente. Il y a même un baiser (plutôt chaste vous imaginez pour l’époque, soit,  mais sur les lèvres quand même !!!!) … Cela redonne du piquant à la série, pour qui bat le coeur d’Hester ? Vite, le tome 3 !!! Encore une fois et sans nous ennuyer, Anne Perry nous parle avec maestria de cette maudite Guerre de Crimée, elle nous donne des détails sur l’incompétence des généraux Raglan et Cardigan. Mais surtout et c’est en cela que je l’ai trouvé particulièrement réussi, outre les qualités précédentes, il y est longuement question de la Justice, du système judiciaire anglais de l’époque, de l’iniquité des procès quand s’y confrontent un domestique face à un Lord…et ce malgré le meilleur avocat de la ville (rien de nouveau me direz-vous, eh bien si justement)! On sent qu’Anne Perry  qui a eu affaire (ou à faire) avec cette Justice en 1954, je vous en parlais ICI, est concernée par le problème et notamment la peine de mort : « Monk n’avait jamais aimé cet homme (en parlant du condamné à mort) (…) mais avait perçu la conscience de son identité. (…) A l’instant où la trappe s’était ouverte et la corde tendue, on avait commis un nouveau meurtre. Un meurtre que Monk n’avait pu éviter, malgré tous ses efforts et ses réflexions. En cet instant, c’était tout Londres qui se voyait diminué, peut-être même tout le royaume, parce que la loi, censée protéger, venait de faire le mal. » Alors oui, un épilogue intelligent et émouvant avec des surprises comme de coutume au dernier moment. Là, Hester et Monk n’en sortent pas indemnes, et nous mesurons vraiment l’importance des classes sociales (je dirais même castes, comme en Inde), à cette époque victorienne, alors même que le pays s’industrialise. Et le portrait élégant des caractères humains, de l’âme humaine dans ce qu’elle a de grandiose et de décadent nous saute au visage dans cet opus ! Un grand cru…

Ma première participation au Challenge « I Love London » chez Maggie et Titine, une de plus (et oui !) à celui de Syl, « Avec l’auteur.. Anne Perry » (qui a migré elle aussi sur WP) et encore une au Challenge Victorien d’Aymeline. Le Challenge Justice de Yuko. Deuxième participation à celui de Liliba, ‘Polars/thrillers.Mais aussi Voisins, voisines chez Anne, des Mots et des notes (nouvelle WordPressée également, une hécatombe !). Et je suis d’autant plus ravie de ces migrations qu’OVER-BLOG est la plate-forme qui a sommé Sophie, la blogueuse amie dont nous avons beaucoup parlé ces derniers jours, ICI chez Catherine et Là, chez George, pour qu’elle RETIRE un billet négatif sur une lecture qu’elle n’a pas aimé pour un livre acheté 25€, après que l’éditeur ait contacté la dite plate-forme ! L’éditeur est un crétin, disons-le mais qu’OVER-BLOG n’ait pas défendu la blogueuse qui est libre légalement de s’exprimer (liberté de penser) est scandaleux ! Nous avons un accord « tacite » avec nos hébergeurs, un accord de déontologie de base, à savoir ne pas promouvoir la pédophilie, le racisme et autres choses qui tombent sous le sens, mais faire retirer un billet qui ne plaît pas à un éditeur à l’ego chatouilleux, est proprement (salement) impensable ! Alors, continuez de migrer en masse, mais n’alimentez plus des gens malhonnêtes dans tous les sens du terme ! Et Sophie, je te renouvelle mon soutien, je comprends (relativement) ton attitude liée à tes craintes et à ton non-désir d’être davantage procédurière que ce goujat mais ne te laisse pas abattre, comme, malheureusement le laisse supposer  ton dernier billet, nous sommes là et prêtes à monter au créneau si nécessaire !!! Si tu le souhaites surtout…

UNE ODEUR DE GINGEMBRE d’Oswald Wynd

George m’avait diablement tentée ICI, elle m’a offert ce livre l’an dernier pour mon anniversaire, je l’avais commencé et …bon ce n’était pas le moment. Et puis Mango, dernièrement m’a convaincue qu’il était temps de l’ouvrir ! J’ai passé cinq jours merveilleux, oscillant entre la joie des espoirs du début et la suite qui est d’une infinie tristesse, poignante, mais il s’agit d’une douleur sobre, tout en retenue et émotions. J’avoue avoir versé quelques larmes bien avant la fin… Je vous raconte tout , enfin pas tout justement ! Lire la suite

JANE EYRE de Charlotte Brontë

J’ai enfin terminé les 633 pages de cet autre monument de la littérature anglaise ! Après Wuthering Heights d’Emily, j’attendais beaucoup de la soeur aînée, je ne fus pas déçue ! Merci à Aymeline de m’avoir offert cet exemplaire…gothique !!! Lire la suite

WUTHERING HEIGHTS d’Emily Brontë

Que dire encore de ce chef d’oeuvre de la littérature anglaise qui a traversé deux siècles en conservant sa puissance évocatrice, romantique et terriblement violente ? Dire que je n’avais gardé en souvenir qu’un fantôme errant sur la lande dans une atmosphère oppressante… Et depuis que j’ai lu quelques éléments sur la vie des soeurs Brontë, mon regard sur le livre est plus affûté. C’est mon ami Mind The Gap qui m’a donné envie de le relire, ICI (sur les soeurs Brontë)  et Là, pour Les Hauts de Hurlevent… Lire la suite

La citation du jeudi avec Wuthering Heights…

Hé oui mon exemplaire de 1947 porte le titre anglais, le traducteur de l’époque, Jacques Marcireau ayant jugé que ce dernier était devenu mondialement connu, donc il était inutile  (voire ridicule) de reprendre Les Hauts de Hurlevent. Quand on sait que pas un(e) de mes ancêtres ne parlait un mot d’anglais, ça laisse rêveur quant à l’appartenance de cette édition… ! Je tiens à préciser (c’est assez rare pour être souligné) que cette traduction est très bien. J’en suis au milieu et la tension monte, les esprits s’échauffent, la violence n’est jamais loin… Ci-contre, une photo du film de 1939 avec Laurence Olivier et Merle Oberon, un film de Samuel Goldwyn (production).

« J’étais inexplicablement oppressée rien que de le savoir à Wuthering Heights. Il me semblait que la brebis égarée était abandonnée à ses dérèglements, sans aucun frein, entre elle et le bercail, guettant le moment de se jeter sur elle… » p 115.

La citation du jeudi, sur une idée de Chiffonnette

OSCAR WILDE ET LE JEU DE LA MORT de Gyles Brandeth

Voici un livre dont j’ai été longue à trouver l’entrée (cinquante premières pages), n’y connaissant pas grand-chose en « Oscar Wilde » et pour couronner le tout, Robert Sherard, le premier biographe et ami d’Oscar est un personnage du livre et en plus c’est lui qui raconte cette histoire ! Il m’a fallu tout l’article Wikipédia sur Wilde pour distinguer le vrai du faux. Or, hormis l’enquête policière, et quelques dates et titres, tout est vrai ! Ou presque. L’esprit d’Oscar Wilde semble flotter sur la marmite de Gyles Brandeth ! C’est saisissant ! Lire la suite

RUTLAND PLACE d’Anne Perry

Et de cinq  dans cette série qui en compte vingt-sept ! (lu pendant le STAR de Liyah) (dernier billet « en retard » du dit STAR, ouf)… Et j’ai particulièrement apprécié celui-ci, mieux écrit que le précédent . Mais pour d’autres raisons, il va de soi…

Nous assistons dès le début aux retrouvailles de Charlotte et de sa mère, Caroline Ellison . Non pas qu’elles se soient perdues de vue,  mais hormis le premier livre de la série (L’Etrangleur de Cater Street), il n’avait plus été question des parents de Charlotte et d »Emily, ces dernières étant trop occupées à découvrir le monde et à s’installer dans leur vie de femme. Les Ellison, après le drame de Cater Street, ont déménagé dans le très chic quartier de Rutland Place… Lire la suite

REBECCA de Daphne du Maurier

Franchement ? Vous ne trouvez pas que la couverture de cette vieille (très vieille) édition fait très années 60 ? Limite chabada de Lelouch ? Quand on sait (après avoir ouvert le livre) que l’action se déroule dans les années 30-40, avec ambiance marquée de l’époque victorienne dans l’Angleterre bourgeoise, on se sent…volé sur la marchandise… D’autant que j’avais gardé un vague mais bon souvenir du film, là, avouons-le, c’est presque mièvre, de belles images certes, mais … Lire la suite

UN ÉTRANGER DANS LE MIROIR D’Anne Perry

Après avoir découvert la série « Charlotte et Thomas Pitt », il me fallait rencontrer William Monk, autre héros récurrent d’Anne Perry, inspecteur de police lui aussi. Disons-le tout de suite, j’ai été longue à entrer dans l’univers plus sombre que celui des Pitt. Heureusement, à la page 130, Hester, jeune infirmière bénévole qui revient de la guerre de Crimée redonne de l’élan au roman qui patinait dans l’amnésie de Monk… Lire la suite

LA SOURIS BLEUE DE Kate Atkinson

Attention ! Livre gigogne où trois histoires vont s’imbriquer les unes dans les autres avec une aisance et une fluidité dignes d’un menuisier ébéniste ! Le départ est déconcertant  car Kate Atkinson nous livre à la suite, un chapitre après l’autre, trois histoires de trois familles différentes, comme s’il s’agissait de courtes nouvelles se déroulant à une époque antérieure. Il faut mémoriser les noms de personnages car on se doute bien que ce n’est pas innocent et qu’ils vont se croiser à un moment ou un autre…Coup de coeur pour l’humour de l’auteure qui dédramatise ces histoires de façon désopilante ! Merci à Syl., ma « swappée » qui me l’a offert ! Lire la suite

HAUTE SOCIÉTÉ de Vita Sackville-West

Après ma lecture de Virginia et Vita de Christine Orban, j’ai voulu découvrir ce qu’avait bien pu écrire Vita Sackville-West, pas facile de rivaliser avec Virginia Woolf, eh bien ce fut une très bonne surprise ! Merci à Somaja de m’avoir prêté ce livre avant même de l’avoir lu… (c’est ça les amies !)… Et je trouve  que la couverture est superbe ! Lire la suite