LES PLUMES DE L’ÉTÉ 17 – Résultats de la collecte des mots en Q !


J’espère que je n’en ai pas laissé passer un dans le flot des commentaires… La faute à qui ? On se le demande !!! Voici les dix-neuf mots avec lesquels vous devrez composer votre texte de samedi :

quenelle – quiproquo – quolibet – quiétude – quintessence – quota – quérir – quenotte – querelle – quinoa – quilles – quintette – quartier – quintal – quinquet – quelconque – quitter – quasi – quantité.

A vos plumes et autres stylos, rendez-vous samedi pour la lecture de vos textes !!! Bonne semaine à tous !

124 réflexions au sujet de « LES PLUMES DE L’ÉTÉ 17 – Résultats de la collecte des mots en Q ! »

    • Ha Philisine, tu as mal aux dents ? Merci pour tes encouragements, je vais en avoir besoin avec les trublions qui sévissent pendant l’été, heureusement il y a quelques « calmes » dans le lot !!! 🙂

    • Tu repasses en douce quand je ne suis plus là hein ??? Comme j’ai dit à JC, je ne fais pas nocturne, pas encore !!! Je me demande ce que ça va donner pour les textes !!! 😆 Bises ma korrigane trépidante…

  1. Ben tu sais quoi, j’ai pris au mot ton invitation et je me suis prise au jeu aussi… Bref je me suis bien amusée et mon texte est déjà prêt !! Bon, ça donne ce que ça donne… Mais c’était amusant… J’ai fait ça vite fait, juste avant d’aller dormir !! Que dois je faire ? Te l’envoyer ou le mettre directement sur mon blog à la date prévu ?? Et quand ?? Quelles sont toutes les participantes pour que je puisse les nommer sur mon billet ?? (merci encore pour ton invitation à vous suivre :0)

    • Ha mais je suis ravie !!! Vraiment ! Est-ce que tu sais programmer ? Oui je suppose ? Donc ce cas, tu n’as qu’à le programmer pour samedi matin, jour où je publie mon texte et je mets tous les liens des participants. Certains le publient le vendredi car ils ne peuvent pas programmer. Soit tu me laisses ton lien en commentaires, soit tu me l’envoies par mail et c’est tout !!! Et samedi matin, lecture…en perspective !!! Bienvenue en tous cas ! 🙂

  2. Bonjour
    J’ai programmé mon texte pour demain matin, dois-je changer la date ? Je publiais toujours mes textes ce jour là alors je ne sais pas si c’est une obligation de le publier le vendredi.
    Bisous
    Violette

    • Tu fais comme tu veux mais ton lien ne sera visible que samedi sur mon blog, pour tes habitués, ne change rien ! 🙂 Et il vaut mieux qu’il paraisse avant qu’après… Bises et bonne journée !

  3. Je participerai plutôt au milieu des vacances, là, j’ai besoin d’un peu de distance… Oui, j’ai mis un mot, mais j’ai le droit, na ! 😆

  4. Oui, oui je sais enfin programmer :0) Je le programmerais donc pour le samedi matin !! Par contre je ne pourrais pas venir te donner le lien je serais absente tout le week end, pourrais tu venir le chercher chez moi ??

    • Quand tu es en brouillon ou après ta programmation tu dois avoir le lien !!! Je demanderai à Syl de t’expliquer mais pour cette première fois je mettrai le lien de ton blog et j’irai le chercher dans la journée !!! C’est qu’il y en a… 😉

  5. Voici le butin arraché après une longue lutte nocturne aux mains même de drôles de muses hirsutes : http://monsieurnormal.blogspot.fr/2012/07/la-cuisine-imaginaire.html
    Quelques réflexions en passant sur la liste :
    – J’ai bien peur que la quenelle ne soit irrémédiablement perdue pour le vocabulaire poétique… (surtout depuis sa malheureuse transformation en arme de destruction massive par Dieudo)
    – Par contre, les petits garçons (que nous avons toutes été non ?) peuvent très bien s’émerveiller d’un quintal forain plongé dans l’univers burtonien, par exemple.
    – et le quinquet ? Je ne vois vraiment pas pourquoi je m’en suis inquiété : il est passé comme une lettre à la poste.
    Et je finirais par une grosse dédicace à nos amis lyonnais pour leur sens de l’humour qu’ils ne manqueront pas de mettre en pratique à la fin de ma petite histoire !
    Et aussi à Aspho qui me donne un peu le vertige avec sa présence sans faille qu’elle distille à tous les participants(tes)
    Et pour l’en remercier, je vais… me taire !

    • Hey mais il ne fallait pas t’arracher les cheveux comme ça ! C’est pour samedi !!! J’aime tes appréciations sur les mots mais n’ayant pas encore essayé de les placer ni même de faire un texte je ne sais que te dire !!! Quant à ma présence sans faille, euh…pas tous les jours hein ? Je lis et j’écris aussi !! Mais c’est la moindre des choses que je sois là… Je note ton lien de suite avant qu’il ne se perde, mon billet ne sortira que samedi mais j’irai te lire d’ici là !!! 🙂

    • @ Monsieur Normal
      Mais tu es bavard comme une fille, toi 😆
      Ca c’est sûr, la pratique y’a rien de mieux.
      Détourner ma quenelle à cause de celui que tu cites, c’est moche, j’ai pas peur de te le dire.
      Je suis triste aussi pour toi si tu n’as rien de mieux à faire pendant tes nuits sans sommeil…
      Bon, bien sûr, tu as reconnu mon grand sens d’humour que je balance dans tes quilles !
      Avec Soène, quand on cherche… on trouve :mrgreen:
      Mais j’aime bien « l’action-réaction » Et toi, ptit gars ?
      Bises de Lyon

        • J’adore ces ateliers, ce folles discussions, ces mots improbables, ces gastronomies osées, ces rencontres pétillantes. Bon, par contre, je mettrais bien au débit de Soène, vu qu’on en parle, les deux boites de Smecta® que j’ai du utiliser après la lecture du wiki sur la quenelle. 🙂 Mais c’est fou tout ce qu’on est prêt à mettre dans de la farine du moment que c’est broyé ! Bon, je ne vais pas m’étendre là-dessus, vous me croiriez pas et pis y’a sûrement des enfants qui nous lisent, je vais embrayer de ce pas sur ces accusations de bavardage. Tandis que je wikifiais j’ai regardé « bavardage » pour rire : « Discours insignifiants et prolixes ». Bon bé là je m’insurge, cépopocible de me taxer de la sorte. Bon, certes, je peux, si il faut, par un après midi de canicule qui n’en fini pas, (l’après midi, pas la canicule) après une ou deux bouteilles de rosé, me livrer à, appelons un chat un chat, du bavardage. Mais jamais au grand jamais je ne me permettrais d’encombrer le net avec de tels procédés. Ah non !
          Et puis enfin, je n’écris pas parce que je ne dors pas mais bien au contraire, je ne dors pas parce que j’écris.
          Ce qui ne m’empêchera pas de bien profiter des bises de Lyon, on n’est tout de même pas des moines et c’est pas bien de gâcher. (et j’adore les bisoux !)
          Bon, j’en étais où moi ? Je bavarde je bavarde et vous avez sûrement mieux à faire.
          J’espère de tout cœur quand même que la guerre de la quenelle n’aura pas lieu !
          Qu’on n’en parle plus de la quenelle d’ailleurs…
          Quand je pense à la perversion humaine, elle n’a vraiment aucunes limites. Pensez, mettre un nom si charmant à une mixture si…
          Allez, on n’en parle plus, oublions ce quiproquo !

          • Quelle pipelette ! Soène va être ravie, elle a trouvé son maître ès bavardages !!! Vraiment désolée de savoir qu’il t’a fallu du Smecta pour faire passer la quenelle !!! Cela dit, j’ai mangé de « vraie » quenelles à Lyon et rien à voir avec ce que tu achètes en conserve ou…chez des contrefaçonneurs !!! Comme Coco Chanel, la quenelle a été souvent copiée mais jamais égalée !!! 🙂 Bonne journée !

  6. Quel est l’abruti qui ?

    – Cette fois ci c’est la bonne ! Je vous quitte! Trop c’est trop !
    Vos farces de potaches et vos quolibets stupides ont eu raison de mon quota de patience !
    Elle jeta son tablier poisseux à la figure de Jean, manquant de peu un quinquet déjà allumé.
    -Vous direz à votre chef que c’est pas la peine de se traîner à ma porte, pour quérir mes bons offices en dépannage d’urgence. Débrouillez vous seuls, bande de rigolos.
    – Mado, attend, c’est un quiproquo ! C’est quasi certain….
    – C’est ça, et mes vieilles quilles, c’est des nageoires à la mode!?

    Oula houlà, là, qu’est-ce qu’il se passe, demanda Mario en remontant du caveau, juste comme la porte claquait.
    – encore une querelle à la noix ?!
    – de saint Jacques, ricana Denis
    – T’aurais pas dû lui faire le coup de la bassine, en équilibre sur la porte de la chambre froide, surtout remplie d’une telle quantité de quenelles d’écrevisses décongelées… Elle est très sensible. tu sais.
    – Hé, ça va bien, Jeannot la morale, sale cafard ! Oh oh oh. Hâââ, sa gueule !…
    La tronche couverte de chapelets roses, quenottes sorties, prête à mordre : la quintessence de la gorgone enragée… Ha ha ha.

    -C’est vraiment pas malin, y’en a partout sur le carrelage, et plus assez en réserve pour le plat du jour !!!!
    -Pas grave, on a un quintal de cigales de mer, ya qu’à les faire en ragoût à la Valenciana, ce sera vite prêt ! Je m’en occupe !
    – C’est ça ! Et tu crois que nos habitués vont pas s’en apercevoir, du changement de tour de main du cuistot ? C’est pas un quelconque gâte-sauce Mado. Elle est douée, elle !
    En plus, elle a embarqué sa recette de muffins au quinoa, on n’est pas dans la mouise !
    Denis, t’es vraiment qu’un sale crétin. Maintenant, tu passes immédiatement en cuisine.
    Jean derrière les fourneaux ; je m’occupe de la mise en place de la salle.
    Dois-je vous rappeler que ce soir le quintette du quartier latin passe à 22 heures, prévoyez large, ça ouvre l’appétit le jazz !

    Demain, à l’aube, Denis tu feras le marché ; histoire de dépenser utilement ton trop plein d’inventivité; puis tu porteras toi-même à Mado tes plus plates excuses accompagnées d’un énorme bouquet, dont je retirerai le montant sur ton salaire.
    Après quoi, tu me copieras 100 fois à l’encre rouge «il n’y a de bon exercice du métier, que dans l’entente et la quiétude ».
    – Ben crotte alors !…
    -Et tout ceci avant le service de midi.
    -Beuuuuh. Oui chef….
    -Et toi Jean, en bon camarade solidaire, tu me fera itou une copie de cinquante lignes sur les mérites de la quiétude, écrit en vert.
    – En vers ?
    – Au crayon vert, cervelle d’oursin !
    Exécution, ou la porte ; plus compte rendu circonstancié à votre responsable de stage….
    – Oui chef….

  7. C’est super gentil Asphodèle… Si j’ai compris le truc d’ici là je viendrais te le dire… Mais je crois que chez over-blog on ne peut pas avoir le lien avant d’avoir le billet publié !! Maintenant, je peux me tromper !! Bonne journée

    • Si si on peut l’avoir, j’ai plusieurs OB dans mes Plumes (dont Syl. l’an dernier et Aymeline) et elles m’envoyaient leur lien la veille, mais ne t’inquiète pas ça va se faire tout doucement !! J’ai demandé à SYL comment faire, je t’enverrai un mail dès que j’en saurai plus… Bises 🙂

      • Je suis un « OB » aussi et je confirme que l’on peut avoir l’adresse du lien dès que le billet est écrit et programmé, mais je me demandais si les internautes pouvaient le lire avant la date de publication programmée. Quelqu’un peut-il me répondre ?

        • Je te réponds de suite, je passais par là ! Le souci est là chez OB c’est qu’une fois que j’ai mis le lien je peux lire ton texte et commenter, donc si tu me le laissais en commentaires, les autres pourraient le lire je suppose c’est pour cela que j’ai un mail et que l’on m’envoie ces liens par mail !!! 😆 Hey tu as mis tes droits d’auteur ? Alors tout va bien Copyscat !!!^^

    • Merci Violette, je l’ajoute à mon billet et je viens te lire dans la journée, ma nuit fut bonne, merci ! Comme je l’ai dit à JC l’autre jour, je ne fais pas encore nocturne sur le blog !!! 😆 Bises

    • Vu l’heure de ton commentaire, je m’en suis doutée ! 🙂 C’est rare que je sois encore derrière l’ordi à cette heure (ça peut arriver mais pas en ce moment où je démarre mes journées très tôt !)… Bises

  8. Tout est règlé, Syl m’a expliqué ça dans un mail et ça aurait du me sauter aux yeux ce lien, il était là et je n’avais jamais fait attention… (je cherche toujours midi à quatorze heures, en fait je cherche toujours plus compliquée que ça ne l’est) Je t’enverrais le lien dès que j’aurais fini mon billet

  9. Ping : Les plumes de l’été 17 « la boîte à soleil

  10. Mince je n’ai pas reçu ta réponse… Oh la la, c’est bien énervant ces mails qui n’arrivent jamais !! Bon, je viens de t’envoyer un mail avec mon lien, dis moi le si tu ne l’as pas reçu
    Bisous, bonne soirée

    • Oui je l’ai mais pas eu le temps de te répondre, sorry, le jeudi ça commence à pleuvoir (les liens) (et j’essaie d’écrire mon texte aussi) !!!^^ En fait je n’ai pas retrouvé la réponse à ton mail puisque je t’ai répondu sur « contact » sur ton blog !!! Le principal est que j’ai le lien ! Bonne fin de soirée et gros bisous L’Or…

  11. ça y est j’ai fait mon texte et je le publie demain si cela ne t’ennuie pas, je préfère le faire le vendredi… pis suis pas sure d’avoir compris pour le brouillon et comme ça m’inquiète que ça ne fonctionne pas je préfère faire ainsi 😀 je te mets le lien demain 😉 bises et bonne fin de soirée ! 🙂

    • Je l’ajoute à mon billet de demain ! Merci Bettina ! Je n’ai pas le temps de traîner sur FB comme je l’aimerais mais bon, il faut savoir faire des sacrifices !!! 😆 Bises

  12. Ping : La fin des haricots… « FICTIONS et frictions

    • Si je vois bien, tu es le 110ème commentaire de ce billet, tu mérites un bonbon !!! 🙂 Lien ajouté !!! 🙂 Pourquoi « centenaires » les coincoins ??? T’as pris un coup de vieux ??? 😆

      • Oui cela pourrait être aussi l’âge… Mais « coincoins centenaires car je pensais que mon commentaire se trouvait dans les 100 … et pas les 110… Attention à l’excès de vitesse tout de même 😉

        Coincoins rapides

  13. Ping : Quitter le navire | elcanard@ne

    • Je vois ça !!! Mon billet est programmé, je vais essayer de le récupérer et t’ajouter maintenant car le samedi c’est infernal ! Mais dès que tu crées ton billet, le lien en haut s’affiche, pas besoin d’attendre qu’il soit publié, tu me le donnes avant ! Ca va pour cette fois hein 🙄 Bonne nuit à toi !^^

  14. Voici le lien vers mon texte et en dessous le texte lui-même. Un peu long mais je l’ai couplé avec le dernier jeu chez Olivia.
    jeu http://laplumeetlapage.hautetfort.com/archive/2012/07/06/quelqu-un-savait.html

    Quelqu’un savait

    L’étang recouvert de glace donnait un aspect de quiétude au paysage. Jamie était arrivé jusque-là en passant par les champs. La neige étendait son blanc manteau au-delà de l’horizon. L’hiver était rude. Lorsqu’il arriva à proximité du manoir il aperçu une ombre qui s’escampait vers le taillis. Une ombre qui sortait vraisemblablement de la bâtisse. Jamie se mit à courrir après l’inconnu mais ne parvint pas à le rattraper. Quand il comprit qu’il ne réussirait pas à l’arrêter, il fit demi-tour, essouflé, et se dirigea vers la maison. La girouette était secouée par le vent et tournait comme une folle. Il lui semblait par ailleurs entendre la clochette de la porte d’entrée, retentissant comme une plainte sous les bourrasques écossaises.

    Quelqu’un s’était visiblement introduit dans le manoir. Jamie tenait à peine sur ses quilles, son coeur battait vite. Il avança prudemment dans le corridor. Toutes les pièces étaient fermées sauf une où scintillait une petite lumière. On avait allumé un quinquet. La clé de l’énigme se trouvait donc là. Jamie entra dans la pièce sur la pointe des pieds en retenant sa respiration. Aucun bruit si ce n’est le gémissement de la clochette qui lui parvenait du dehors. L’intrus avait été dérangé ou bien effrayé par les accents de la tempête. Le quinquet, posé sur un bureau, éclairait plusieurs livres restés ouverts. Le premier donnait toutes les indications nécessaires à l’élevage des abeilles. Le second, aux enluminures extraordinaires, relatait l’épopée de Guillaume le Conquérant. Le troisième fut celui qui retint le plus son attention. Il s’agissait d’un registre répertoriant les musiciens ayant vécu au XIXème siècle. Un nom avait été rajouté à la main avec une date de naissance mais sans date de décès. Quelqu’un savait. Jamie arracha soigneusement la page et la glissa dans la poche intérieure de sa veste.

    Au même moment à Londres, dans le quartier de Clerkenwell, un quintette jouait quelques standards américains. Les musiciens, dont trois devaient dépasser facilement le quintal, semblaient se regarder en chien de faïence. Peter, installé devant le zinc, ne les quittaient pas des yeux. Il était à peu près certain que le concert allait se terminer en pugilat. La querelle se déclencha à cause de quelques quolibets au sujet d’une danseuse. Les grivoiseries n’étaient pas du goût du contrebassiste qui lâcha son instrument pour aller asséner un uppercut au saxophoniste, lequel continua à railler son camarade malgré ses quenottes éparpillées sur le sol. La danseuse en question, assise au bar non loin de Peter, était plutôt quelconque et ne valait sûrement pas un coup de poing. Les deux musiciens, persévérant dans le ridicule, furent finalement mis à la porte. Le quintette se transforma en trio et les conversations reprirent de part et d’autre de la salle.

    Peter avait du mal à digérer les quenelles de poulet et le quinoa qu’il avait noyés sous une quantité ineffable de sauce à la crème. Il avait hésité avec le quasi de veau. C’aurait peut-être été plus digeste. Il commanda une eau pétillante au barman qui le prit pour le petit ami de la danseuse. Ce quiproquo fut l’opportunité qu’il attendait pour questionner le serveur sur les musiciens qui se produisaient dans le bar et notamment les violonistes. Il lui expliqua que les concerts faisaient l’objet de quotas et que l’établissement ne pouvait pas accueillir plus de trois fois par mois le même musicien. Peter le questionna plus précisément sur les gauchers et si parmi eux il y en avait un qui avait retenu particulièrement son attention. Le serveur répondit que Jeremy Swanton était sans aucun doute la quintessence de la virtuosité. Il n’avait jamais vu quelqu’un faire vibrer aussi subtilement les cordes d’un violon. Le barman commençait à trouver ce client bien curieux et attendait un signal pour aller quérir l’eau gazeuse. Peter, qui venait de faire un grand pas dans son enquête, cessa de l’ennuyer avec ses questions. Oui, il venait de faire un pas de géant. Il faudrait maintenant qu’il explore du côté du musée de la musique.
    Dehors la nuit était claire mais la neige tombait sans discontinuer. Les gens qu’il croisa sur le chemin du retour étaient tellement emmitouflés qu’il avait peine à dire s’il s’agissait d’hommes ou de femmes. Le gel lui mordait les joues. Alors qu’il s’engouffrait dans la bouche de métro il repensa à la canicule de l’été dernier en Egypte et aux palmiers qui s’étendaient sur le bord du Nil. Une merveilleuse croisière avec Victoria pour lui tout seul.

    • J’ajoute ton lien de suite mais pas besoin de laisser ton texte en commentaires, je pense que le samedi matin, les « lecteurs » et participants cliquent directement sur les liens dans le billet !!! Essaie de me donner ton lien le vendredi dans la journée ou juste me dire si tu participes, je t’ajoute avec le lien de ton blog ! 🙂 Je vais aller commenter ton texte chez toi, belle prouesse d’avoir combiné les deux ateliers avec autant de mots imposés !

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