TRADUCTION de LA version des PARTISANS
Un matin, je me suis réveillé
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Un matin, je me suis réveillé
Et j’ai trouvé l’envahisseur
- Oh partisan emmène-moi
- O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
- Oh partisan emmène-moi
- Car je me sens mourir
- Et si je meurs comme un partisan
- O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
- Et si je meurs comme un partisan
- Tu devras m’enterrer
- Et m’enterrer là-haut dans la montagne
- O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
- Et m’enterrer là-haut dans la montagne
- Sous l’ombre d’une belle fleur
- Et les gens qui passeront
- O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
- Et les gens qui passeront
- Me diront « Quelle belle fleur »
- C’est la fleur du partisan
- O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
- C’est la fleur du partisan
- Mort pour la liberté.
Chanson que j’ai découverte grâce à ma meilleure amie, d’origine italienne et qui m’avait juste dit que c’était une chanson que les italiens chantaient dans « les manifs ». Je me suis renseignée et elle est bien plus que cela !
Au départ, on ne sait pas quand, elle était une chanson populaire, chantée principalement par les « mondines », ces piqueuses et émondeuses qui travaillaient, de l’eau à mi-mollet, dans les rizières du nord de l’Italie, dans des conditions épouvantables, rêvant d’être libres un jour. Ce qui a inspiré plus tard, le très beau film de Giuseppe de Santis, « Riz amer ».
Pendant la guerre, les résistants l’ont transformée pour leur combat et cela nous donne la version d’aujourd’hui. Elle est aussi devenue un chant de lutte et de ralliement contre la mafia.
Toutefois, elle aurait subi (selon Wikipédia), de multiples transformations depuis sa création).