
La Douce, Mind et moi en juillet 2016.
La Douce, Mind et moi en juillet 2016.
Il y a des chanteurs comme ça qui vous suivent toute une vie, qui ne sont pas morts (n’en déplaise à mon cher MTG) , qui se bonifient même, avec le temps. C’est peut-être le chanteur étranger que j’ai le plus écouté dans ma vie, ne m’en lassant jamais. « Suzanne » est une chanson culte et bien d’autres mais j’ai désormais, depuis quelques années, une tendresse particulière pour « Dance me to the end of love »… Je vous ai trouvé une traduction (pour les nuls en anglais comme moi) et je vous laisse apprécier… Léonard Cohen est mon chanteur de l’automne…
Dance Me To The End Of Love (Fais Moi Danser Jusqu’à La Fin De L’amour)
Dance me to your beauty with a burning violin
Fais moi danser jusqu’à voir ta beauté sur un air de violon se consumant
Dance me through the panic ’til I’m gathered safely in
Fais moi danser malgré la panique jusqu’à ce que je sois en paix
Lift me like an olive branch and be my homeward dove
Soulève-moi comme un rameau d’olivier et soit la colombe me montrant mon chemin
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Oh let me see your beauty when the witnesses are gone
Oh, dévoile moi ta beauté qd il n’y a plus de témoins
Let me feel you moving like they do in Babylon
Laisse moi te sentir bouger comme ils le faisaient à babylone
Show me slowly what I only know the limits of
Montre moi doucement quelles sont ces limites que je ne faisais qu’entrevoir
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the wedding now, dance me on and on
Fais moi danser pour le mariage d’aujourd’hui, fais moi danser encore et encore
Dance me very tenderly and dance me very long
Fais moi danser tendrement, et fais moi danser pour longtemps
We’re both of us beneath our love, we’re both of us above
Nous sommes tout deux indigne de notre amour, nous sommes tout deux au delà
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the children who are asking to be born
Fais moi danser pour les enfants qui ne demandent qu’à naitre
Dance me through the curtains that our kisses have outworn
Fais moi danser à travers ces remparts que nos baisers ont transpercés
Raise a tent of shelter now, though every thread is torn
Dresse une tente pour nous abriter maintenant, même si chaque maille part en lambeaux
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to your beauty with a burning violin
Fais moi danser jusqu’à ta beauté sur un violon se consumant
Dance me through the panic till I’m gathered safely in
Fais moi danser à travers la panique jusqu’à ce que je sois en paix
Touch me with your naked hand or touch me with your glove
Caresse moi de ta main nue ou caresse moi de ton gant
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Mi-octobre déjà et des flamboyances sanguines sur les arbres, dans les vignes vierges sur les vieux murs, des ciels tourmentés au crépuscule qui basculent de l’or au gris pour finir en incandescence quand la pluie ne s’en mêle pas… Les nuages passent par toutes les couleurs et j’aime ça ! Aragon est un de mes poètes préférés et ce poème, Les oiseaux déguisés, porte en lui des tristesses infinies qui ne guérissent pas , dit les mensonges que chacun commet pour vivre au mieux avec sa conscience, ce qui se voit, ce qui se cache, les pages qui se tournent avec le temps, au fil des saisons et encore plus en automne, ce passage symbolique vers une autre marche de la vie, avant le retour des printemps mais pas celui de la jeunesse enfuie et des illusions perdues… Lire la suite
Parce que cette chanson, évidemment, me rappelle des souvenirs mais aussi parce que je souhaite à beaucoup de pouvoir passer un jour des vacances au bord de la mer. Dire qu’il en existe encore qui ne l’ont jamais vue (la mer)… Inconcevable non ? Encore d’actualité en tout cas… Lire la suite
Vous allez encore me dire que je je n’aime que les chansons tristes ! Mais pas du tout… Avec ma tante Louise (oui j’ai une tata Louise :)), nous avons beaucoup de goûts musicaux en commun (pas que musicaux d’ailleurs) et elle semble étonnée chaque fois que je connais une chanson qui n’est pas forcément de ma « génération », mais au moins, il n’y a pas de conflit générationnel entre nous ! Le Père Prodigue fait partie de celles-ci, à l’époque on faisait des chansons quand le père disparaissait au coin de la rue après avoir été acheter ses allumettes, maintenant c’est tellement banal qu’on n’en parle plus ou pas de la même façon… Chère tata, cette chanson est aussi pour toi ! Ça te consolera de ne pas avoir eu la fève ! Hé hé… Telle que je la connais, elle doit être 😳 Lire la suite
Parce qu’elle s’est éteinte hier à 70 ans, trois mois seulement après avoir fait ses adieux à la scène, fatiguée par la maladie, et malheureuse de laisser ses fans, voici ce qu’elle disait dans un entretien au Monde, en septembre dernier : «Je n’ai pas de force, pas d’énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant, je dois me reposer. Je regrette infiniment de devoir m’absenter pour cause de maladie, j’aurais voulu donner encore du plaisir à ceux qui m’ont suivie depuis si longtemps», regrettait-elle en septembre dans un entretien au Monde. Lire la suite
C’est avec beaucoup de tristesse que j’entends ici et là que Renaud a replongé, dévoré par le vieux démon de l’alcool et surtout qu’il va très mal depuis son divorce d’avec Romane Serda en septembre dernier… Il ne sait plus où il en est, il y a perdu sa femme et sa deuxième chance, souhaitons-lui un dernier sursaut de bons sens avant un naufrage dont il ne se remettrait pas… Et un mistral gagnant pour y croire encore… (clic sur la photo pour aller sur le site qui en parle). Lire la suite
Une des mes chansons préférées des Beatles (avec Twist and Shout), parce que les chansons d’amour sont immortelles ! Pour la petite histoire, John Lennon aurait dit de cette chanson qu’elle était « le premier Yesterday » de MacCartney et MacCartney a dit : « La première ballade où je me suis impressionné » ! Il n’y a pas de mal à se faire du bien… Lire la suite
photo © Asphodèle
La Grèce va mal, la Grèce est aussi une terre de clichés plus ou moins réussis et pourtant c’est le berceau de notre civilisation. Parce que j’aime la Grèce et les grecs, je voulais vous faire écouter un chanteur magnifique, découvert lors d’un voyage en Grèce et qui ne m’a jamais quittée. Lire la suite
Parce que Justice et amour ne font pas toujours bon ménage… Lire la suite
En ce lendemain de Read a Thon, il ne fallait pas me bousculer les nerfs ! Qui vont très bien, je rassure les sceptiques… Alors cette chanson de Barbara me paraissait fort adéquate justement ! Et parce que je l’adore aussi bien sûr ! Et je ne suis pas la seule ! Lire la suite
Nous les voyons beaucoup en ce moment, ces vieux routiers de la musique psychédélique. Ils rééditent leurs succès… Lire la suite
Depuis le temps que je cherchais une version de Blowin’ in the wind chantée PAR Bob Dylan ! Que de pièges sur Youtube et ailleurs… Mais les Carmadou, à qui rien ne résiste, me l’ont dénichée ! Alors, certes ce devait être un de ses premiers passages télévisé ou filmé car il est vraiment très jeune, mais c’est lui. Comme on fête ses 50 ans de carrière cette année, à ne pas manquer ! Lire la suite
Je ne vais plus danser depuis quelques années maintenant, non pas parce que je vieillis ou que je n’aime pas ça (peut-être un peu) mais c’est surtout que je n’ai jamais trop aimé la promiscuité suante et enfumée des boîtes de nuit (elles ne sont plus enfumées je sais, je ne suis pas un tyrannosaure non plus !), et encore moins celles des dancings de camping ou
autre bal des Pompiers (mal choisi l’exemple, je respecte les Pompiers, mais vous avez compris ce que je voulais dire !).
(Ma mère, à gauche et des amis avant d’aller au bal, c’était classe quand même ?)
En fait j’aurais aimé connaître les bals de nos grands-parents, ceux qui naissaient spontanément au coin des rues après la Libération de Paris, les petits bals de campagne où on draguait sec (c’est ma mère qui me l’a dit) sous l’oeil parfois distrait d’un chaperon, parce que c’était un des rares lieux où les jeunes filles avaient le droit de se lâcher un peu (quand le chaperon s’endormait) et que beaucoup de rencontres durables (ou pas) se faisaient aussi dans ces bals. Et que je les ai vu disparaître sans avoir eu le temps d’y aller, arrivée à l’âge adulte (là j’y suis). Je me souviens y avoir été enfant peut-être, avec mes parents.
Pour en illustrer l’esprit, j’ai en mémoire cette chanson que j’aime beaucoup même si je ne l’écoute pas souvent, évocatrice d’un petit bal dont on ne se souvient plus parce que … parce que…le temps a fait du mauvais boulot et la mémoire a balayé derrière ! Alors à ceux là, il reste Le petit bal perdu de Bourvil !
PAROLES :
C’était tout juste après la guerre,
Dans un petit bal qu’avait souffert.
Sur une piste de misère,
Y’en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s’appelait…
Qui s’appelait…
qui s’appelait…
qui s’appelait…
(Refrain)
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d’eux.
Y’avait tant d’insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c’est qu’ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c’était bien…
Et c’était bien…
Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D’être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient
Dans ce petit bal qui s’appelait…
Qui s’appelait…
qui s’appelait…
qui s’appelait…
( Refrain)
Par Joan Baez (BO du film d’Ennio Morricone.). L’affaire SACCO ET VANZETTI ou l’innocence assassinée. Bien que leurs noms aient été blanchis, ne pas oublier que de telles injustices hantent toujours les couloirs de la mort aux Etats-Unis, est aussi une façon de s’interroger sur la peine de mort, puisque certains aimeraient qu’elle soit rétablie dans notre pays…
Dans la prison de Charlestown près de Boston (Massachusetts), Le 23 août 1927, les deux militants anarchistes, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti étaient injustement exécutés, sur la chaise électrique, accusés d’un crime qu’ils n’avaient pas commis.
Ce qu’on leur reprochait ? D’être les auteurs de deux braquages et d’avoir tué deux convoyeurs de fonds à deux dates rapprochées : l’un le 24 décembre 1919 et l’autre le 15 avril 1920. Et d’avoir empoché les 15 000 $ qui représentaient les salaires des employés d’une usine de chaussures. Malgré le manque de preuves flagrant, le 14 juillet 1921 ils sont condamnés à la peine capitale.
Cette affaire a déchaîné l’opinion dans le monde entier où des comités de défense, des manifestations ont reporté plusieurs fois l’exécution. Comme Sacco en 1923, Vanzetti est placé en hôpital psychiatrique en 1925. Le 12 mai 1926, leur condamnation est confirmée. Benito Mussolini lui-même s’en indignera et prendra leur défense (c’est dire !).
A savoir que le contexte n’est guère favorable économiquement et politiquement ces années là aux Etats-Unis, comme en Europe. Au sortir de la guerre, il faut faire face à l’inflation galopante et juguler les grèves nombreuses qui éclatent un peu partout dans le pays. La chasse aux sorcières a commencé, face à la montée du bolchévisme, les grévistes, l’arrivée des immigrés italiens (dont beaucoup d’anarchistes), et qui parlent à peine l’anglais. L’amalgame est vite fait. Même après que le véritable coupable se soit dénoncé du fond de sa prison, le Juge Thayer (qui n’aimait ni les anarchistes, ni les italiens, on est à Boston, hé !) ne voudra jamais rouvrir leur procès, ils resteront sept ans en prison avant de mettre cinq longues minutes inhumaines pour l’un, et sept pour l’autre à mourir d’une décharge barbare sur la chaise éléctrique. Le vrai coupable, Celestino Madeiros est exécuté en même temps. Lire la suite
Dimanche nostalgie, nostalgie très lointaine puisque cette chanson je la tiens de mon père qui la chantait en voiture lorsque j’étais enfant et bien sûr quand nous longions des champs de blé juste fauchés. Réminiscence des « métives » qu’il faisait lui-même enfant, bien que mon grand-père n’ait jamais eu de champs ? Je ne sais pas ! C’est un peu comme Le Temps des Cerises et les Roses, c’est une chanson familiale, pour pas qu’elle ne se perde, je prends soin de l’écouter de temps en temps, de la faire passer aux plus jeunes de la famille qui sont assez rétifs avouons-le, même avec la version Fabienne Thibeault, alors Jack Lantier, je n’ai même pas essayé ! Et pourtant je ne la trouve pas si « démodée » que cela, cette romance de 1882, dont les paroles ont été écrites (alors j’ai deux versions sur Wiki…) par Camille Soubise et L. Le Maître sur une musique de Doria, mais elle aurait été créée à La Scala de Paris par Marius Richard en 1867. Toujours selon Wiki, c’est Doria, compositeur-interprète de caf-conc’ qui l’aurait également créée !! J’ai toujours entendu parler de Soubise, pas des autres, je m’en tiendrais là quant à son histoire ! Nous l’entendons parfois (récemment dans un téléfilm sur les Contes et Nouvelles du XIXème sur France 2), où elle était la chanson des guinguettes des bords de Marne. Pour moi, elle évoque bien d’autres souvenirs chers à mon coeur.
Mignonne, quand la lune éclaire
La plaine aux bruits mélodieux,
Lorsque l’étoile du mystère
Revient sourire aux amoureux,
As-tu parfois sur la colline,
Parmi les souffles caressants,
Entendu la chanson divine
Que chantent les blés frémissants ?
Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d’or !
Nous irons écouter la chanson des blés d’or !
As-tu parfois sous la ramure,
A l’heure où chantent les épis,
Ecouté leur joyeux murmure
Au bord des vallons assoupis ?
Connais-tu cette voix profonde,
Qui revient, au déclin du jour,
Chanter parmi la moisson blonde
Des refrains palpitants d’amour ?
Mignonne, quand le soir descendra sur la terre,
Et que le rossignol viendra chanter encore,
Quand le vent soufflera sur la verte bruyère,
Nous irons écouter la chanson des blés d’or !
Nous irons écouter la chanson des blés d’or !
Mignonne, allons à la nuit close
Rêver aux chansons du printemps
Pendant que des parfums de rose
Viendront embaumer nos vingt ans !
Aimons sous les rameaux superbes,
Car la nature aura toujours
Du soleil pour dorer les gerbes
Et des roses pour nos amours ! ….
La chanson du film » Les choses de la vie » avec Michel Piccoli et Romy Schneider, de Claude Sautet est une chanson oubliée aujourd’hui, voire méconnue… Je vous invite à l’écouter, car demain c’est « billet »… Et une chanson aussi belle est un avant-goût, même s’il ne s’agit ni du même film, ni du même livre ! Revoir Romy est toujours un plaisir…
Ce soir nous sommes septembre et j'ai fermé ma chambre Le soleil n'y entrera plus Tu ne m'aimes plus Là-haut un oiseau passe comme une dédicace Dans le ciel Parlé: Je t'aimais tant Hélène Il faut se quitter Les avions partiront sans nous Je ne sais plus t'aimer Hélène Avant dans la maison j'aimais quand nous vivions Comme un dessin d'enfant Tu ne m'aimes plus Je regarde le soir tomber dans les miroirs C'est la vie Parlé: C'est mieux ainsi Hélène C'était l'amour sans amitié Il va falloir changer de mémoire Je ne t'écrirai plus Hélène L'histoire n'est plus à suivre et j'ai fermé le livre Le soleil n'y entrera plus Tu ne m'aimes plus