Adieu Léo, on t’aimait tant…

Adieu, le premier chanteur américain que j’ai aimé d’amour. Avant Bob Dylan, avant Neil Young…  Il était un chanteur « actif » depuis plus de 40 ans, et c’est important de le dire, il n’était pas QUE la réminiscence « d’un passé qui n’est plus ». Il venait de sortir un superbe album, à 82 ans ! Que novembre est triste encore cette année. J’ai froid tout d’un coup alors je remets « ce vieil imperméable bleu » sur le dos de Suzanne, de Marianne que tu as rejoint en nous quittant. So sad…

 

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Les plumes 50 – Les textes pour la célébrité !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsComme beaucoup le savent déjà, du moins ceux qui ont lu le règlement (petit toussotement), le thème du lundi ne sert qu’à récolter des mots et le texte que nous écrivons peut très bien s’émanciper du thème !

Les valeureux participants, au nombre de 25, (moi incluse) sont, par ordre d’arrivée des liens :

Thiébault de Saint Amand, Marina Chili, Martine l’Écriturbulente, Réjanie, Mind The Gap alias Mindounet,Marie-Jo64, Lydia, Valentyne, Domicano, Anne de Louvain-la-Neuve, Monesille, Cériat, Soène, Carnets paresseux alias le Dodo, La Licorne, Astrid, Claudialucia, EmilieBerd, Lilousoleil. Bizak, PatchCath. Jacou sur le fil ce matin ! Et Célestine qui ne m’a pas envoyé son lien, ni laissé en commentaires (tout fout le camp) ! Eva, également, qui ne l’a pas laissé en commentaires et que j’ajoute ce mardi 15 !

Les mots imposés étaient au nombre de 22, nous pouvions donc en laisser un de côté :

Vedette, fragiliser, fortune, film, projecteur, fumé, paparazzi, moi, fanfreluche, réputation, prétention, chanteur, oublier, local(e), gros, météorite, étoile, talent, chaleur, lumineux, diva, barricader.

Je n’ai pas pu placer chanteur.

Mon texte est une lettre à Rainer Maria Rilke, petit par la taille mais immense écrivain du début du siècle dernier et dont je viens de lire le sublime opuscule « Lettres à un jeune poète »…a RMR lettres à un jeune poète couv'Cher Monsieur Rilke,

a RMR manuscrit sceau en cire rouge

Depuis que j’ai lu vos « Lettres à un jeune poète » entre dimanche et hier soir, j’ai la sensation exaltante d’être entrée dans une autre dimension. Que j’eusse aimé les lire bien plus tôt, avant que je ne sois cette vieille dame fragilisée par les ans et qui ne restera qu’une « écrivante » sans devenir…

J’ai été soufflée par la modernité de votre coup de projecteur qui balaye la critique, toute la critique d’Art, sur ceux qui en font une pose, davantage qu’un sincère exercice ! Ces quelques pages sont à elles seules un film sensible en clair-obscur que n’aurait pas renié le grand Bergman.

Votre absence de fortune, votre mode de vie sans prétention était bien éloigné de celui des vedettes d’aujourd’hui. Pour la plupart, elles ne sont que météorites éphémères, se téléscopant dans les ciels surchargés des rentrées littéraires de notre siècle, plus préoccupées de leur réputation dans les salons à la mode que de la qualité et du bien-fondé de leurs écrits. Barricadées et bâillonnées qu’elles sont dans leurs fanfreluches sociales, locales, assujetties à la norme, à l’image, à l’argent et à la bien-pensance qui font rage aujourd’hui. L’idéologie a supplanté la créativité pour nombre d’entre eux. Quand je pense que vous ne pouviez même pas acheter vos livres pour les offrir…

Monsieur Rilke, votre talent épistolaire est aussi lumineux que la plus belle des étoiles au firmament d’un ciel d’été. J’avais l’impression, en buvant vos mots de danser sous la voûte céleste, ivre de reconnaissance , éblouie par la justesse et la sincérité de votre réflexion sur le monde. Je pensais aussi à votre générosité, votre capacité  à donner autant, gracieusement, malgré les ombres fumées de votre existence modeste et les gros soucis de santé qui ont ralenti l’élaboration de votre oeuvre. En fait j’ai eu l’impression que c’était à moi que vous vous adressiez !a rêves femme by Francesca Woodman Polkadots 1975-1978Vous avez fréquenté les grands artistes de votre époque (Lou Andréa-Salomé, Rodin, Camille Claudel,etc) avec l’humilité qui était vôtre, sans besoin excessif d’immortaliser ces moments rares à la face du monde comme le font nos artistes contemporains (escortés de paparazzi) qui se prennent (souvent) pour des divas. Très peu de clichés de vous avec ces monuments de l’art,  les photos aussi devaient être chères si elle ne vous étaient pas offertes.

...avec Lou Andréa-Salomé et d'autres...moins connus en 1909.

…avec Lou Andréa-Salomé et d’autres…moins connus en 1909.

Comme tous les poètes dignes de ce nom, ceux qui ne transigent pas avec leurs idéaux, qui ne trichent pas avec leur conscience, vous avez écrit comme vous avez vécu. Entre vos ombres dévorantes dans la solitude que vous chérissiez plus que tout et dans la lumière des amours que vous portiez très haut. Elles  auréolaient vos vers d’une pureté cristalline, telle votre âme aussi claire qu’une source vive née d’un torrent de montagne, semblable au  battement d’ailes d’un oiseau émerveillé qui prend son envol vers le soleil.a RMR oiseau en volPour conclure et bien que j’aie encore une infinitude de choses à dire de vous, sur vous, sur cette correspondance,  il me faut vous parler des bienfaits qu’elle m’a procurée. Votre langage épuré reste universel malgré l’intime chaleur créée par l’échange avec ce jeune poète que vous conseillez sans vouloir lui donner de leçons. C’est là que réside la force de ces lettres. Dans les silences des mots que vous ne dites pas. Merci Monsieur Rilke d’éclairer encore le monde des Lettres à travers les siècles. Je sais maintenant pourquoi je ne vous oublierai pas…

Asphodèle – le 10 mars 2016

731 mots pour TOUT le billet, (bla-bla avant texte, liste des mots et liens compris).

Poème pour le « Mémorial poétique » de Martine !

IMG_3895Martine notre « écrivaine turbulente qui devient écrevisse en écrivant » a proposé pour la mémoire des disparus du 13 novembre, que nous mettions un poème sur notre blog du 16 au 21 novembre (ou quand nous le pourrons dans ce créneau). Prise par les Plumes hier, j’ai cependant plongé mon nez dans quelques recueils que j’ai toujours à portée de main et je vous propose un extrait d’un magnifique (mais très long) poème de Pablo Neruda, extrait de Résidence sur la terre dont une grande partie est consacrée à la Guerre d’Espagne. Je vous mets la fin, j’ai pris le poème en photo pour ceux qui souhaiteraient le lire en entier (il s’agit du début du poème, avant l’extrait proposé mais c’est écrit petit.)

Extrait de  :FullSizeRender

TERRES OFFENSÉES

(…)
Il y a tant, tant

de tombes, tant de martyrs, tant
de galops de bêtes contre l’étoile !
Rien, pas même la victoire
n’effacera le gouffre terrible du sang :
rien, ni la mer, ni le pas
de sable et de temps, ni le géranium embrasé
sur la sépulture.IMG_1820

Pablo Neruda – Résidence sur la terre ©Editorial Losada, S.A, Buenos Aires 1958.
©Éditions Gallimard, 1972 traduction de Guy Suarès et préface de Julio Cortazar.

Allons voir chez Martine, qui a déposé son poème aujourd’hui.

Allelujhah pour le drapeau français et les morts qui reposent dessous.

attentat drapeau recouvrant les mortsUne infinie tristesse, juste onze mois après Charlie…

Les crayons n’ont pas suffi à effrayer des analphabètes.
Ils ne connaissent que le goût du sang et le bruit des armes,
Ils n’ont rien dans la tête
Et se fichent de nos larmes.

Alors, Allelujhah pour ceux qui passaient juste une soirée dans Paris.
Qu’ils reposent en paix.

Lény, tu es parti, un hommage pour la belle âme que tu as été….

IMG_1576Bon je vous le dis de suite, avec 39° de fièvre depuis deux jours, je ne vais pas faire de longs discours. La disparition de Lény Escudéro m’a touchée, il n’était pas dans mon Panthéon de mes chanteurs préférés mais j’ai aimé beaucoup de ses chansons, toujours sincères, simples à l’image de l’homme qu’il a été…

Tout d’abord une chanson qui me touche particulièrement en ce moment et que je dédie à ma maman, qui en étant encore là s’en va doucement sur les chemins brumeux du grand âge…avec les absences que ça implique et le non-retour aussi… Lire la suite

Carole Martinez et moi…

carole martinezIl faut que je vous parle de Carole Martinez avant de vous chroniquer ses livres. Ce n’est pas dans mes habitudes mais en un mois à peine j’ai lu ses trois livres, à l’envers puisque j’ai fini par Le Coeur cousu, son premier opus qui l’a propulsée sur le devant de la scène en 2007 avec  je ne sais combien de milliers d’exemplaires vendus, une dizaine de prix littéraires. Je l’avais acheté en Poche en 2011, aux débuts de mon blog et mis de côté comme beaucoup d’autres. Puis, mon amie Somaja (qui vient de fermer son blog, snif), l’été suivant m’a prêté Du domaine des Murmures, m’en parlant avec des trémolos aigüs dans la voix… Pareil, je l’ai mis de côté, attendant je ne sais quelle révélation ou plutôt essayant d’oublier tous ces billets affolés et enflammés que je venais de lire. Franchement, le XIIème siècle, une fille qui s’appelle Esclarmonde et s’emmure vivante pour échapper au mariage, préférant un Dieu tout-puissant et miséricordieux, ça ne me tentait pas vraiment. En moi-même, comme dans un kaléidoscope, défilaient tous les clichés de cette époque : guerre de Cent ans, gentes dames aux hennins empesés qui offrent leurs couleurs à des jeunes hommes lors de sanglants tournois, ripailles pantagruéliques qui donneraient la nausée à un boulimique (souvenir de La Chambre des Dames , sûrement, de Jeanne Bourin) et autres chansons de geste aux airs de déjà-vu, etc. Lire la suite

Un mois après… 33 blogueurs sont Charlie.

Une vidéo faite à l’initiative de  Galéa qui y a travaillé pendant un mois. Qui a su fédérer sur Facebook 33 blogueurs. Une vidéo qui se passera de commentaires. Vous le comprendrez…

Les liens et les pseudos des  copains-copines qui ont participé : Anne, Anne-Véronique, Aspho, Céline, Cécile, Enna, Féli, Fleur, Gaëlle, Jérôme, Kathel, Laurie, MTG, Marilyne, Martine de Littér’auteurs, Martine des lectures, Maxi Vav’, Miss Léo, Mrs B, Mo’, Pasc, Petit Carré Jaune, Phili, Tiphanie, Titine, Sandrine, Sido, Sharon, Syl, Sylire et Valou.

a charlie bis style Ben

La poésie du jeudi avec Hélène Cadou

chromo oiseau couronné ana-rosa(1)Hélène Cadou nous a quitté à l’âge honorable de 92 ans le 20 juin dernier, elle est partie rejoindre son cher René-Guy, mort d’un cancer en 1951… Ils s’étaient rencontrés à Clisson (44, limite 85) en 1943, épousés en 1946 avant que la mort ne les sépare. Elle n’a eu de cesse de faire connaître et reconnaître l’oeuvre de son cher René-Guy tout en continuant à bâtir la sienne. Leurs deux vies, comme leurs deux écritures vont bien au-delà de la complémentarité. On pourrait presque dire qu’il n’y a qu’une seule voix mais celle d’Hélène a la particularité de celles qui ont parlé longtemps dans le silence, sans attendre de réponse si ce n’est celle du « bleu » du ciel dont elle a fait sa couleur d’éternité. Une voix forte et puissante qui résonne par-delà les tombeaux, une voix parfois cassée par le chagrin mais une voix inoubliable. Hommage et respect pour cette grande dame avec un court poème… issu de « L’inomminée »… et qui pourrait s’intituler la « lingère » comme Hélène Cadou aimait à se définir. Poème vu lors des hommages rendus le jour de son décès, je n’ai pas encore de recueil d’elle sous la main, mais ça ne saurait tarder.

Ont poétisé avec moi aujourd’hui (je crois deviner que beaucoup ont été inspirés par la mer, on sent que les vacances approchent…) :Béné 31 avec Entre soleil et silence de Mohamed Bennis, Valentyne, Marie et Anne, Nadaël, Soène, Nélinha, Jacou33LylouAnne. Modrone-Edualc-Eeguab. DimDamDom59.

draps blancs au vents image googleLes draps sont blancs
pour quel sommeil ?
Ils gémissent sous le vent
dans la courbe du verger
épinglés au fil des heures
l’eau rêve contre la pierrerivière ombragée
une hirondelle l’effleure à peine
il va pleuvoir
sous la bruine
qui vient du laclinge draps ramassés par Désiré-François Laugée 1883
une lingère décroche
les messages sans nom
que personne
jamais n’aura décachetésmanuscrits correspondance brin lavande lylouanne

Hélène Cadou, 1921-2014. In « L’innominée ».

HOMMAGE à Georges Moustaki

Georges Moustaki nous a quitté aujourd’hui au bel âge de 79 ans, et c’est toujours trop tôt  quand il s’agit de quelqu’un que nous aimons. Il a marqué de son empreinte ma prime adolescence avec ses chansons sur la liberté, la solitude. Parce qu’il avait cette douceur dans la voix et le regard  lointain des exilés, il a su me toucher très vite. Parce que naissaient sous les cordes de sa guitare des mélodies emplies d’émotions. Parce que ses chansons pour la plupart font partie de notre mémoire collective. C’était un discret, il préférait les crépuscules des plages retirées aux sunlights artificiels.

Parce que c’était un Grand et parce qu’il me manque déjà… « Il est trop tard » désormais comme il l’a si bien chanté, pas pour ceux qui ont encore la chance de l’écouter. Adieu Georges… j’ai la gorge serrée, c’est bien, il pleut aujourd’hui !

Les 60 bougies du Livre De Poche !

Capture LDP 60 ans blogueurs

Dès février 2013, le Livre De Poche (LDP) fêtera ses soixante ans, déjà ! En 1953, on ne donnait pas cher de lui et surtout on s’éventait dans les salons, le livre sacro-saint, symbole d’une certaine culture bourgeoise se démocratisait sous une forme peu élégante pour les amoureux des Beaux-Livres et les têtes bien-pensantes de la culture… Merci Monsieur Filipacchi d’avoir bousculé les traditions  !

A cette occasion, Le Livre De Poche offre aux blogueurs une pleine page, reconnaissant ainsi l’intérêt de nos chroniques puisqu’il créée l’évènement : « Les 60 livres préférés des blogueurs ».
On nous demande juste de remplir un questionnaire et de citer nos cinq titres préférés figurant au Catalogue du LDP. Vous pouvez, auparavant, vérifier la liste des auteurs publiés, ICI ainsi que les titres car (pour tout vous dire),  j’étais persuadée avoir lu Clair de Femme de Romain Gary en Poche mais à ce jour, ils ne possèdent qu’un titre de cet auteur, donc attention à ne pas mélanger les Folio, Pocket, J’ai lu et assimilés… Et remplir le FORMULAIRE, ICI. Je tenais à souligner également que, les partenariats avec LDP sont très agréables, car depuis un an et demi, je n’ai aimé que trois livres, j’en ai même descendu un plutôt violemment et jamais il ne m’a été fait de remarques désobligeantes. Ce qui est appréciable pour bloguer sereinement !

N’hésitez pas non plus à aller lire l’historique, ICI,  de cette petite maison devenue grande, nous y apprenons les titres des tous premiers Poche, Koenigsmark de Pierre Benoît, le premier puis L’Ingénue Libertine de Colette, Pour qui sonne le glas d’Hemingway et aussi Un amour de Swann de Proust (vous imaginez, Proust en Poche ?) ainsi que Mémoires du Cardinal de Retz ; peut-être en avez-vous un datant de cette époque ? Le Poche est toujours celui que l’on emmène dans son sac, il est « nomade » et s’intéresse aussi bien aux classiques qu’aux contemporains en mélangeant allègrement les genres. Sans son éclectisme, beaucoup d’entre nous n’auraient jamais accédé à certains savoirs, ne l’oublions pas ! J’y ai aussi appris qu’après avoir « vivoté » quatre ans environ, les ventes de 1957-58 affichaient  8 millions d’exemplaires mais onze ans plus tard, quand les enfants du baby-boom ont eu la vingtaine, elles explosaient à 28 millions en 1969. On connaît la suite…

J’en ai pas mal d’exemplaires des années 60-70 mais j’en ai retrouvé un de 1953 ( L’invitation à la valse de Rosamond Lehmann), et un de 1954 (La Symphonie Pastorale d’André Gide avec Michèle Morgan en couverture). Il n’étaient pas à moi au départ, il serait temps que je les lise ! 🙂

ldp anciens 1

Love Me Do, I’m beatlemaniaque !

Non, je ne me suis pas trompée de jour, nous ne sommes pas dimanche, je sais, mais un petit billet musical s’imposait car la chanson Love me Do est sortie le 5 octobre 1962 et fête donc son demi-siècle aujourd’hui, fraîche comme une bergère ! L’occasion de vous parler des « quatre garçons de Liverpool », juste un peu, et admettre qu’ils ont quand même révolutionné la société en proposant cette musique pop-rock différente de celle qui circulait à l’époque. Quelques anecdotes après la chanson ! Lire la suite

Un quinze août sans mon père….avec Linda Lemay !

Un quinze août de plus sans mon père est une chose familière depuis neuf ans bien qu’encore et à jamais sensible. Cette chanson de Linda Lemay correspond si bien à l’histoire de mes parents,  qu’elle est devenue ma chanson hommage du quinze août. Parce que il y a des jours dans l’année qui se moquent des saisons et le coeur, lui, reste prisonnier des glaces du temps. Je vous laisse apprécier…ou pas.

Michel Berger/Balavoine – La minute de silence, hommage & humeurs du dimanche

Parce que je l’avais promis, parce qu’ils ont aujourd’hui disparu tous les deux, parce que c’était un chanteur qui a compté dans ma vie (et compte encore), j’apprécie ce document supervisé par France Gall , émouvant,  c’est nous qui aurions envie d’une minute de silence…

Mais après cela, une note de gaieté sera la bienvenue ! il faut bien que je vous montre un peu ce qui est arrivé dans mon panier et dans ma BAL cette semaine, alors, des SP attendus et choisis, une fois n’est pas coutume, des livres voyageurs, les prêts de Somaja et les cadeaux que je n’ai pas le droit d’ouvrir avant le 9 août, arrrgh, ça devient une habitude les filles, vous aimez me faire cuire à basse température, mijoter à feu doux, c’est parce que je suis une vieille carne c’est ça ??? !!! Je ne sais pas si je tiendrais, cette fois je n’ai rien promis, ni juré, ni craché !!! Ceci est valable pour ma LiliGalipette qui m’envoie une lettre piégée !! Vous allez voir… Lire la suite

DEEP PURPLE – Hommage. Et dans ma BAL cette semaine !

Certains l’ont peut-être lu mardi dernier , Jon Lord, le claviériste et co-fondateur du groupe rock Deep Purple s’est éteint à 71 ans des suites d’un cancer du pancréas. La pochette « Deep Purple in rock » a longtemps fait partie de mes vyniles (avant qu’ils ne se perdent entre deux déménagements), et Smoke on the water est leur chanson la plus connue. Amateurs de rock psychédélique, je vous mets une vidéo avec un morceau de guitare en préambule qui va jusqu’à 3’08, du grand art ! Vous pouvez allez directement à 3’09 si vous ne voulez écouter QUE Smoke on the water… A préciser que cette chanson est ultérieure à l’album In Rock, dont la pochette est, vousle constatez est une parodie du Mont Rushmore. Lire la suite

Aujourd’hui tu te maries !

Tu es une de mes premières amies de blog et tu as dépassé largement l’écran du virtuel ! Alors…oui, ton homme en a mis du temps à se décider mais il faut dire, que te connaissant, tu ne te laisses pas passer la corde au cou comme ça !! Mais voilà, en ce 21 avril qui ressemble à un jour de mars avec ses giboulées, tu as réuni tes amies les plus proches (les veinardes) pour partager ce bonheur qui brille comme un sou neuf ! Et il est fort possible que le temps capricieux vous offre un bel arc-en-ciel de promesses multicolores… Qui d’après toi pouvait chanter ce « Somewhere over the rainbow », autre que ton actrice fétiche ? La belle et immortelle Marilyn ! Un moment de douceur suave en ce jour ne nuit pas… Lire la suite

Hommage à Césaria Evora

Parce qu’elle s’est éteinte hier à 70 ans, trois mois seulement après avoir fait ses adieux à la scène, fatiguée par la maladie, et malheureuse de laisser ses fans, voici ce qu’elle disait dans un entretien au Monde, en septembre dernier : «Je n’ai pas de force, pas d’énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant, je dois me reposer. Je regrette infiniment de devoir m’absenter pour cause de maladie, j’aurais voulu donner encore du plaisir à ceux qui m’ont suivie depuis si longtemps», regrettait-elle en septembre dans un entretien au Monde. Lire la suite

DANS LE DELPHINIUM !

Je viens de réaliser que ça fait un an que je blogue ! Avant d’avoir eu le mien. La première qui m’ait donnée envie de lire autre chose que mes livres, qui m’a fait découvrir d’autres univers en littérature, c’est Delphine, ICI. Tout a commencé par une histoire de rats qui n’arrivaient pas (hein Cathy ?) : le premier livre voyageur fut On ne boit pas les rats-kangourous (d’Estelle Nollet)… qui m’avait scotchée, puis est arrivé le Challenge Sagan, j’avais sept livres dans ma bibliothèque, pas lus ou oubliés. D’ailleurs j’ai publié trois billets chez Delphine et l’un deux ayant fait la Une de Hellocoton, elle a commencé à me parler d’ouvrir un blog. Aidée en cela de George qui a donné les derniers arguments pour me faire céder… et j’ai cédé ! Maintenant Delphine a un site (hé !) et s’occupe de trois blogs en parallèle : Le Club des Lectrices, Divagations (écrits personnels), et Romain Gary et moi). Mais voilà ce que c’était au tout début quand j’ai atterri chez elle avec mon i-phone !

Ensuite la « garynite » s’est emparée de moi après que j’ai lu La Promesse de l’aube en décembre, d’ailleurs Delphine est tellement atteinte qu’elle a ouvert un blog Romain Gary et moi, c’est dire (on a beau lui répéter qu’il ne viendra plus, rien à faire…) ! Et tant d’autres comme des premiers auteurs : Marc Lepape et sa Vasilsca, Nicolas Cano et Bacalao. Mais aussi, La petite Mafalda (me faire lire des BD, c’était pas gagné). Je ne sais pas si moi je lui ai donné envie de lire des livres, nous nous sommes arrangées souvent pour faire des lectures communes où invariablement, à une ou deux exceptions près, nous étions d’accord.

Décembre est le mois des bilans (pas que !) et il en est qui nous tiennent à coeur. Juste pour se rappeler d’où on vient de temps en temps, là où les choses ont commencé, pour le meilleur…et on va dire au pire de passer son chemin ! Merci Delphine pour toutes les belles découvertes que tu m’as fait faire ! Et que ça continue comme ça le plus longtemps possible…