La citation du jeudi avec Laurent Gaudé et LA PORTE DES ENFERS !

un cauchemar impalpable...

un cauchemar impalpable…

Voilà ça me reprend ma « Gaudémania » ! Il faut dire que ça faisait longtemps. Aussi, dès que j’ai eu tourné la dernière page de mon SP en cours, j’ai filé vers l’étagère Very Important Books de ma non-bibliothèque (oui c’est le bazar total) et comme par hasard, c’est La Porte des Enfers  qui m’a ouvert les bras. Commencé à 22 h hier soir, donc fin de journée, j’ai quand même lu jusqu’à minuit tant cet auteur sait s’y prendre avec moi (pas que moi, je sais) (c’est pour dire). Je ne peux résister à partager un petit paragraphe de la page 10 (quand je vous dis qu’un bon auteur doit savoir nous retenir dès le départ)…

« Je n’ai pas peur. Je reviens des Enfers.  Qu’y a-t-il à craindre de plus que cela ? La seule chose qui puisse venir à bout de moi, ce sont mes propres cauchemars. La nuit, tout se peuple à nouveau de cris de goules et de bruissements d’agonie. Je sens l’odeur nauséeuse du soufre. La forêt des âmes m’encercle. La nuit, je redeviens un enfant et je supplie le monde de ne pas m’avaler. La nuit, je tremble de tout mon corps et j’en appelle à mon père. Je crie, je renifle, je pleure. Les autres appellent cela cauchemar, mais je sais, moi, qu’il n’en est rien. Je n’aurais rien à craindre de rêves ou de visions. Je sais que tout cela est vrai. Je viens de là. Il n’y a pas de peur autre que celle-là en moi. Tant que je ne dors pas, je ne redoute rien. »

Inquiétant, fascinant et addictif…

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LA CITATION DU JEUDI avec Mathias Enard

baiser nuitJe lis un très beau livre, en parallèle de mon SP Babélio, il s’agit de Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants et il est déjà plein de post-it. Un beau passage, page 32, pour ce jeudi :

 » Je ne te connais pas étranger. tu ne sais rien de moi, nous n’avons que la nuit en commun. Nous partageons ce moment, malgré nous. Malgré les coups que nous nous sommes portés, les choses détruites, je suis contre toi dans le noir. Je ne vais pas t’entretenir avec mes contes jusqu’à l’aurore. Je ne te parlerai ni de bons génies, ni de goules terrifiantes, ni de voyages dans des îles dangereuses. Laisse-toi faire. Oublie ta peur, profite de ce que je suis, comme toi, un morceau de chair qui n’appartient à personne sinon à Dieu. Prends un peu de ma beauté, du parfum de ma peau. On te l’offre. Ce ne sera ni une trahison, ni un serment, ni une défaite, ni une victoire.
Juste deux mains s’emprisonnant, comme des lèvres se pressent sans s’unir jamais. »

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LA CITATION DU JEUDI avec Philippe Claudel

caroussel n&b dans la brume vanishingintoclouds tumblrEnfin, j’ai pu lire Les âmes grises, que dis-je, je l’ai dévoré en deux fois. C’est vraiment un auteur-doudou ! Comme j’aime la musique de ses mots, cette citation si vraie…

 » On tue beaucoup dans une journée, sans même s’en rendre compte vraiment, en pensée et en mots. Il n’y a vraiment que dans les guerres que l’équilibre se fait entre nos désirs avariés et le réel absolu. »

Les âmes grises de Philippe Claudel, page 147.

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LA CITATION DU THURSDAY avec Claire Tomalin et Jane Austen…

Jane Austen (by Cassandra sa soeur)Je ne vais pas tarder à vous parler de cette biographie de Jane Austen, vraiment passionnante, je le ferai même sûrement en deux parties tant cette bio est foisonnante, aussi en attendant, un petit portrait de Jane, enfant :

« Jane Austen était une enfant coriace et peu sentimentale qui avait tendance à imaginer des situations scabreuses et confuses et pratiquait l’humour noir. Pour ce style d’humour féroce, elle trouvait l’inspiration dans les conversations qu’elle entendait et auxquelles elle participait sans doute parfois entre les élèves de ses parents qui sortaient de la chrysalide de l’enfance pour devenir de jeunes hommes. S’il lui arrivait d’être choquée en écoutant leurs propos, elle apprenait elle-même à choquer le autres en notant ce qu’elle observait. » p 49. Et oui shocking Jane Austen ! Mais pas que… Elle avait un sacré caractère !

Extrait de Jane Austen, passions discrètes de Claire Tomalin © 1997 et © 2000 pour l’édition française « Autrement »

Une participation pour le mois anglais de Lou et Titine

logo mois n=anglais chez lou et titine en juin 2013

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La ctation du jeudi avec Christian Bobin

livres anciens austen, verne lylouanne tumblrEntre deux pavés, j’ai lu La Part Manquante de Christian Bobin. Il est incroyable cet écrivain, on trouve une citation à toutes les pages, ou presque ! En attendant de vous en parler voici un extrait à propos de la lecture, c’est si vrai…

 » La lecture ne peut se commander. Personne ne peut en décider à votre place. Il en va de la lecture comme d’un amour ou du beau temps : personne ni vous n’y pouvez rien. On lit avec ce qu’on est. On lit ce qu’on est. Lire c’est s’apprendre soi-même à la maternelle du sang, c’est apprendre qui l’on est d’une connaissance inoubliable, par soi seul inventée. « 

Passé l’obstacle (ou pas) su style particulier,  les lectrices (et lecteurs) que nous sommes s’y retrouvent fatalement à un moment ou à un autre…

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La citation du jeudi avec Christian Bobin

germaine bouret chez soène« La gone : c’est comme ça qu’ils t’appellent dans ta famille, c’est un mot lyonnais pour dire celle qui réjouit le coeur, la benjamine, le bout de chou, la tard venue, quatrième et dernière des enfants. La place du dernier dans une famille est la place souveraine. On « passe » tout à la gone. On veille sur elle, sans jamais l’arrêter dans ses folies. On sent bien que c’est la dernière, qu’après il n’y en aura plus d’autres, alors on brûle pour elle tout l’or du temps, on fait comme si un tel amour était inépuisable, d’ailleurs c’est ce qu’il est. (…)

La gone est à deux mois ce qu’elle sera à vingt ans et à quarante, inespérée, comblée, on lui passera tout, ses bêtises, ses amours, ses maris (…) – petite Ghislaine assise sur la terrasse de La Tour-du-Pin, pieds-nus dans le jardin de Saint-Ondras, tu sais à peine marcher, tu as déjà compris le monde et que l’amour y manque même quand il est bien là, alors tu remplis ta mission de gone, tu occupes ta place de dernière, tu donnes l’amour qu’on t’a donné et tu le donnes au centuple. »

Christian Bobin, La plus que vive. Citation dédiée à une gone lyonnaise que je connais bien ! D’ailleurs le portrait de Germaine Bouret qui illustre ce billet vient de chez elle !

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La citation du jeudi avec Anne Perry, l’amour sous la Reine Victoria…

albert & victoria amour film allocinéCe n’est un secret  pour personne, Anne Perry est mon auteur-détente préféré, alors quoi de mieux en cette période que de lire quatre contes de Noël, offerts par ma LiliGalipette lors de notre SWAP ! Le règne de Victoria est marqué par l’austérité qu’elle a imposé au royaume, que dis-je à l’Empire dès lors qu’elle a perdu son époux tant aimé, le Prince Albert, décédé brutalement à l’âge de 42 ans d’une supposée fièvre typhoïde. Un voile noir s’est abattu sur sa vie mais aussi sur tout l’Empire, cédant la place à un puritanisme pudibond où toute démonstration lui rappelant l’amour, sa suggestion furent bannies. Les femmes déjà bien bâillonnées par les lois qui les empêchaient d’être indépendantes n’avaient d’autre choix que de faire un mariage, heureux dans le meilleur des cas, amical et pragmatique quand toute autre chance de convoler disparaissait. Anne Perry en parle très bien dans tous ses livres, que ce soir dans la série des Pitt ou des Monk. Dans le conte que je lis « La disparue de Noël », deux citations éloquentes… Lire la suite

LA CITATION DU JEUDI avec Ru de Kim Thuy

Voici un livre offert par mon amie Delphine le mois dernier et dont je n’ai fait qu’une bouchée. Mias il m’est difficile d’en parler car il traite de la vie d’une femme, vietnamienne qui après avoir connu l’âge d’or de Saïgon, la guerre, les boat people (et tout cela avant l’âge de 10 ans)  ,  puis l’exil au Canada nous conte son incroyable histoire de vie et de mort d’une voix douce et sans images larmoyantes, comme si c’était elle qui voulait nous protéger des horreurs du passé… Un condensé d’humanité et de profondeur. Extrait :

« Je m’appelle Nguyên An Tinh et ma mère, Nguyên An Tinh . Mon nom est une simple variation du sien puisque seul un point sous le i me différencie d’elle, me distingue d’elle, me dissocie d’elle. J’étais une extension d’elle, jusque dans le sens de mon nom. En vietnamien, le sien veut dire « environnement paisible » et le mien, « intérieur paisible ». Par ces noms presque interchangeables, ma mère confirmait que j’étais une suite d’elle, que je continuerais son histoire. »

En français ru signifie petit ruisseau et au figuré « écoulement (de larmes, d’argent, de sang) » (Le Robert historique). En vietnamien, ru signifie « berceuse », « bercer ».

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LA CITATION DU JEUDI avec Laura Kasischke

Je viens de terminer « Un oiseau blanc dans le blizzard », et je suis subjuguée par le style de Laura Kasischke ! Ce qui est un fait divers banal mais important puisque la mère de l’héroïne choisit de disparaître du jour au lendemain se transforme sous la plume de l’auteur en un conte léger et brûlant comme ces flocons de neige qui se déposent en tournoyant dans ses pensées… Je vais vous en parler très vite, en attendant, un extrait sur la vision des hommes de cette adolescente qui vit dans un milieu propret ! © crédit photo, clic ! Lire la suite

La citation du jeudi avec Edith Wharton

Je lis actuellement Le Temps de l’Innocence d’Edith Wharton et comme je ne vais pas le chroniquer de suite,  dans le cadre du challenge de George, il faut en effet mettre en exergue les personnages féminins principaux  ce qui s’avère une excellente idée tant Edith Wharton s’est permis à l’époque une satire sociale sans complaisance de la société et du rôle souvent peu glorieux qu’y tenaient les femmes !

« L’aventure, en somme, ressemblait à celles que tous les jeunes gens de son âge avaient  tous traversées et dont ils étaient sortis la conscience calme, convaincus qu’il y a un abîme entre les femmes qu’on aime d’un amour respectable et les autres. Ils étaient encouragés dans cette manière par leurs mères, leurs tantes et autres parentes : toutes pensaient comme Mrs Archer que, dans ces affaires-là, les hommes apportent sans doute de la légèreté, mais  qu’en somme la vraie faute vient toujours de la femme. »

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LA CITATION DU JEUDI avec Le Turquetto de Metin Arditi

Ce livre qui voyage depuis la Belgique grâce à Soeur Anne, ma Soeur Anne, la belge la plus connue des Abbayes et des moinillons (soupir) m’a littéralement bluffée, je vous en parle bientôt; en attendant, un extrait qui fait référence à la judaïcité du héros et comment dans le ghetto vénitien devaient vivre les juifs face à la Grande Inquisition dans les années 1570… Ci-contre : © L’homme au gant, attribué à Titien… mais ce livre lance un nouveau débat ! Lire la suite

La citation du jeudi avec Wuthering Heights…

Hé oui mon exemplaire de 1947 porte le titre anglais, le traducteur de l’époque, Jacques Marcireau ayant jugé que ce dernier était devenu mondialement connu, donc il était inutile  (voire ridicule) de reprendre Les Hauts de Hurlevent. Quand on sait que pas un(e) de mes ancêtres ne parlait un mot d’anglais, ça laisse rêveur quant à l’appartenance de cette édition… ! Je tiens à préciser (c’est assez rare pour être souligné) que cette traduction est très bien. J’en suis au milieu et la tension monte, les esprits s’échauffent, la violence n’est jamais loin… Ci-contre, une photo du film de 1939 avec Laurence Olivier et Merle Oberon, un film de Samuel Goldwyn (production).

« J’étais inexplicablement oppressée rien que de le savoir à Wuthering Heights. Il me semblait que la brebis égarée était abandonnée à ses dérèglements, sans aucun frein, entre elle et le bercail, guettant le moment de se jeter sur elle… » p 115.

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LA CITATION DU JEUDI AVEC SAGAN-LOUVRIER

Cela faisait longtemps que je ne vous avais parlé de Sagan ! Je viens de lire une biographie magnifique de Pascal Louvrier, intitulée « Un chagrin immobile » (en référence à Un orage immobile de Sagan), et ses mots à lui sont si proches de ceux de Sagan, que je voulais vous présenter cet extrait avant de vous parler du livre. Dans une biographie, souvent le biographe s’efface  (et se dilue) dans la vie de celui dont il parle, ici il y a un mimétisme surprenant. J’aime les mots de cet auteur et la façon dont il a su parler de Françoise comme de Sagan… Billet lundi (ou avant). Lire la suite

La Citation (mystère) du jeudi !

Je ne vais pas vous donner le titre et l’auteur aujourd’hui mais je pense que beaucoup sauront tout de suite  !

 » L’orgueil (…), est, je crois, un sentiment très répandu. La nature nous y porte et bien peu parmi nous échappent à cette complaisance que l’on nourrit pour soi-même  à cause de telles ou telles qualités souvent imaginaires. La vanité et l’orgueil sont  choses différentes, bien qu’on emploie souvent ces deux mots l’un pour l’autre ; on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L’orgueil se rapporte plus à l’opinion  que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que  nous voudrions que les autres aient de nous. »

Vous avez reconnu ? Allez, je vous donne deux indices : l’image de gauche pour l’auteur et une partie du titre est l’objet de la citation ! Là c’est donné (même pour ceux qui ne l’ont pas lu !)…

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LA CITATION DU JEUDI avec David THOMAS

Il y a quelques temps déjà (ne me demandez pas les dates, j’ai oublié !), Jeneen m’avait offert ce livre au titre improbable (et préfacé par Jean-Paul Dubois…) et il s’avère que ce sont de très courtes nouvelles, pour ne pas dire des brèves… Inégales mais intéressantes, je vous en parle plus tard ; en attendant un extrait de celle intitulée « Aux vivants le droit de vivre » : Lire la suite

LA CITATION DU JEUDI

Comme je vous l’ai dit hier, j’ai trouvé dans Vol de nuit de Saint-Exupéry une mine de citations ou de paroles bouleversantes, je vous en fait profiter !

« Sur le trottoir on le bousculait ; il pensa encore : « Je ne me fâcherai pas. Je suis semblable au père d’un enfant malade qui marche dans la foule à petits pas. Il porte en lui le grand silence de sa maison. » Il leva les yeux sur les hommes. Il cherchait à reconnaître ceux d’entre eux qui promenaient à petits pas leur invention ou leur amour, et il songeait à l’isolement des gardiens de phare. »

C’est beau non ? !

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LA CITATION DU JEUDI avec les livres !

Hier je vous ai parlé de Virginia et de Vita de Christine Orban. Restait une pensée qui m’a interpellée et que l’auteure prête à Léonard Woolf, le mari de Virginia, imprimeur et éditeur de son état, pensée qui a trait aux livres…

 » Il redoutait toujours les conséquences de l’ordre. Les livres mouraient, rangés derrière les grilles d’une bibliothèque.. Au château de Knole les livres étaient tous morts, sauf quelques sonnets de Shakespeare que Vita déclamait souvent en se promenant. »

Vous aussi, pensez-vous que les livres meurent d’une certaine façon quand ils sont trop bien rangés ?

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LA CITATION DU JEUDI (spéciale fonctionnaires !)

Je suis en train de lire Le Front Russe de Jean-Claude Lalumière, censé me faire rire aux éclats… Certes,  je  souris de temps en temps, sans plus… Comme je vais finir par croire que j’ai aussi maigri de l’humour, vous me direz si vous trouvez ça drôle ! Pour l’instant (page 83), c’est tout ce que j’ai trouvé, susceptible de figurer dans une citation, j’espère que ça va décoller un peu, je dois le chroniquer pour le 15 de ce mois… Lire la suite

FIN de lecture de Belle du Seigneur pour une moitié de jeudi…

Snif, je viens de terminer les 156 pages sur les 1110 que j’avais à lire de Belle du Seigneur d’Albert Cohen et je suis triiiste d’avoir fini ce livre, triste de la fin également, comme le billet n’est pas pour tout de suite et que, dans ledit billet je ne pourrai pas vous citer trop de passages, je vous laisse avec celui-ci qui est magnifique, et encore que ne me suis-je retenue d’en mettre plus ! C’est toujours triste de finir un livre qui nous accompagne depuis un mois, en parallèle de beaucoup d’autres certes, mais quand il tient la place prépondérante, quand c’est celui que nous avons hâte de retrouver le soir ou à un moment libre de la journée… Je vous en parle dès que possible, quand Ella qui l’a fini avant moi sera disponible pour fixer une date de LC (ou vice-versa !). En attendant… (p.540-541)… Lisez ! Sauf que j’ai « publié » ce billet jeudi dernier, j’ai quitté mon PC et une heure après, je me suis aperçue que le billet était toujours dans « brouillons » ! Looooool…. Et comme je n’aime pas jeter, je vous en fait profiter aujourd’hui (j’aurais très bien pu ne pas le dire !) (non ce n’est pas de la triche, juste un décalage…comme moi en ce moment… jet-laguée…). Lire la suite

LA CITATION DU JEUDI

Je suis en train de lire, en parallèle avec Belle du Seigneur qui n’en finit plus…  (j’espère pouvoir vous en parler un jour), donc je lis un livre voyageur envoyé par Jeneen  » Nos cheveux blanchiront avec nos yeux » de Thomas Vinau, je vous en parle très vite de celui-ci par contre, juste un extrait pour vous mettre l’eau à la bouche : Lire la suite