JE VOUS DEVAIS CE PETIT MOT…


Depuis le billet laissé par Syl dans l’urgence début septembre, j’ai abandonné ce blog et vous devez vous doutez que pour l’abandonner à ce point, c’est qu’il se passait quelque chose de grave qui m’a aspirée et  dépassée.

Et souvent, mon ami Claude-Edualc-Modrone, me donne le « la » pour écrire « ce-qui-ne-sortait-pas » avec juste un mot dans son dernier billet intitulé « Depuis »…

Alors oui, depuis le 15 septembre, ma vie a basculé dans l’horreur quand j’ai appris que mon fils qui aura trente ans dans huit jours était entre la vie et la mort et devait subir une intervention du cerveau suite à une hémorragie cérébrale.

Il y a eu l’intervention du 18 septembre pour lui sauver la vie, il était aphasique et sombrait dans le coma.La Riboisière le 18 septembre, même le ciel  allait me tomber sur la tête.La Riboisière, le banc des longues attentes…

Et puis, vint l’intervention du 28 septembre, effectuée par un Professeur  virtuose, neuro-chirurgien, où Nicolas a dû rester deux heures éveillé sur sept heures d’intervention pour guider le stylet du chirurgien afin qu’il n’endommage pas les zones de la parole et de la locomotion tout en retirant le maximum de la très très méchante tumeur qui lui ronge le cerveau depuis plus de vingt ans. Elle était gentille cette tumeur jusque là même si a posteriori elle explique bien des choses sur l’incapacité de mon enfant à avoir pu mener une vie normale. Sauf qu’elle est devenue très méchante en prenant le nom de glioblastome et quand sa cicatrice aux 49 agrafes sera complètement cicatrisée, il enchaînera dès le 21 novembre 30 séances à la suite de radiothérapie tout en croquant de la chimio en cachets. Et là, son père et moi ne savons pas comment il réagira. On nous a prévenus qu’il serait très fatigué…Alors, je l’ai ramené en Vendée le 7 octobre, avec son père, afin que nous nous relayons auprès de lui en lui faisant mener la vie la plus normale qui soit, en regard des circonstances.

Depuis le 15 septembre, ma vie est devenue un champ de ruines avec quelques éphémères espoirs et moments d’accalmies que nous savourons sans nous préoccuper du reste… La vie avant tout et pour  son enfant, c’est à la vie à la mort. Malgré les doutes, les abîmes toujours proches, il faut y croire et avancer en vaillant petit soldat pour ne pas sombrer. Suspendus aux aiguilles de la Grande Horloge.

A ceux qui m’ont soutenue dans mon difficile séjour parisien, à ceux qui me soutiennent encore en coulisses, j’adresse un immense merci, les mots se désincarnent quand notre propre chair tombe en lambeaux. Depuis le 15 septembre, il a eu beaucoup de larmes et de précipices terrifiants, je sais qu’il en est d’autres à venir, je ne veux pas vous plomber avec ça mais je voulais vous dire que pour l’instant, je tire ma révérence…

Au-revoir les ami(e)s, ce n’est qu’un au-revoir mais ma place n’est plus tout à fait ici, le coeur n’y est plus même si je passerai de ci de là reprendre courage à vos forces vives…

©Asphodèle, le 20 octobre 2017

167 réflexions au sujet de « JE VOUS DEVAIS CE PETIT MOT… »

    • Oui Bizak, nous avons pu constater les effets positifs de notre double présence chaque jour pendant les 3 semaines d’hôpital et là depuis 15 jours ici…c’est énorme mais ça s’est imposé comme une évidence…

  1. Dans ce que vous vivez de si douloureux, il y a quelque chose de merveilleux, que rien ne peut acheter : l’amour. L’amour que vous lui donnez. La présence aussi. Car, je le sais, tant de malades sont seuls et abandonnés, il y a tant de désertions quand il y a la maladie, la souffrance, la disponibilité requise jour et nuit, les soins du quotidien, les hauts, les bas….
    Je vous embrasse fort et vous garde dans mon coeur, ainsi que votre fils.

    • Merci infiniment Bonheur du Jour pour ce commentaire plein d’étoiles…Il m’est viscéralement impossible d’abandonner quelqu’un de malade, je me suis occupée de ma maman jusqu’au bout et j’espère remettre mon fils en selle tant qu’il aura besoin de moi, son père est pareil ! Je vous embrasse aussi et je sais que votre coeur est grand ♥

  2. C’est dans ces moments-là que je doute de l’existence de ce Dieu bon et miséricordieux…
    De tout coeur avec toi, avec vous trois.
    Gros bisous

    • Alors là il ne faut surtout pas me parler de Dieu cette année et de son infinie miséricorde, je ne sais pas ce qu’il me fait payer mais c’est cher pour 2017 ! J’ai perdu le reste de foi déjà ébranlée qu’il me restait et je puise mes forces ailleurs que dans les bénitiers…mais je respecte celles et ceux qui y trouvent leur compte !
      De gros bisous♥

  3. Je n’ai pas de mot … je n’ai que ma profonde amitié pour toi qui m’aidé beaucoup sans le savoir ; aujourd’hui je voudrais te donner tout le courage dont tu as besoin.
    Je t’embrasse très fort et comme toujours je t’offre mon sourire avec une pensée pour le papa qui te soutient..

    • Touloulou les bras, les jambes, tout s’est écroulé quand j’ai appris la nouvelle, je me demandais comment j’allais faire pour remonter de cet état de flaque dans lequel je me noyais… et puis…on ne sait pas mais on trouve en nous des forces insoupçonnées malgré la fragilité qui nous enserre.♥ Gros bisous

      • Oui c’est ce que je trouve impressionnant dans l’être humain… L’adversité nous donne des forces qu’on ne soupçonnait pas, mais parfois à quel prix… Encore plein de bisous et je t’envoie le lien de quelques chansons qui m’aident à trouver de la force.

  4. ❤ La maman que je suis pense à toi. Je ne puis t'envoyer que toute ma tendresse et du courage par un soutien dans cette virtualité. Tu fais ce que tu peux et te remercie d'avoir pris la peine d'écrire ce billet pour nous. L'amour guidera le présent. ❤

    • Merci Barmaid, je ne sais pas si c’est le courage qui nous porte, c’est une volonté presque monstrueuse de terrasser cette f*ck de maladie ! La colère aussi aide parfois…

  5. tu peux offrir encore tout l’amour que tu portes à ton enfant. Ce n’est pas le cas pour certaines mères de ce monde…

    Mes pensées sincères s’en vont vers lui, vers toi et vers vous trois.

    • Je sais Eléonore, j’en connais aussi dans mon entourage très proche des mères orphelines qui ne se sont jamais remises de ça… Ma « chance » est limitée mais je savoure tous les bons moments à prendre…Toute mon amitié pour toi♥

      • … Le regret s’est installé après avoir poser mes mots. Je tiens à m’excuser pour mon message égoïste.
        je vous souhaite de vivre des instants lumineux et rempli d’amour malgré la souffrance et les douleurs. Sincèrement, mes pensées d’affection s’envolent vers vous.

        • Eléonore, tu n’as pas à t’excuser, je ne connais pas ton vécu et je ne suis pas là pour juger ou spéculer sur ce que je ne connais pas. Nous portons chacun nos drames et rien n’est à minimiser… Les instants lumineux sont rares mais existent, c’est un combat inégal, injuste et violent parfois. Il faut garder espoir malgré tout parce que la vie est ce qu’il y a de plus important même au fond du plus noir tunnel. Tu as toute mon affection♥

  6. J’ignorais totalement le drame que tu vivais je suis de tout coeur avec toi, avec vous. Je t’envoie plein de bonnes ondes par la pensée et espère que ton fils va aller mieux. Bises Isa

    • Bianca c’est aussi pour ça que j’ai trouvé grace à Eeguab le courage d’en parler un peu… La route est encore longue mais nous sommes trois, nous sommes soudés et ça n’a pas de prix dans un tel moment, je t’embrasse♥

  7. Chère Asphodèle, j’aurais voulu te répondre sur une adresse mail privée et je ne l’ai pas trouvée. Mais j’ose alors ici dévoiler ce que toi tu nous révèles de ton chagrin, de votre drame, de votre angoisse. Notre fils de 25 ans a une tumeur cérébrale maligne et nous nous battons chaque jour avec lui depuis bientôt trois ans et demi. Le seule chose qui nous fait tenir debout, c’est sa force immense et les pensées des autres, la famille, les amis. Car évidemment il est seul avec cette saloperie à combattre et nous sommes seuls en tant que parents d’enfants gravement malades. Chaque jour, il nous faut lutter contre les pensées morbides qui nous envahissent, contre la fatalité, contre le pessimisme. Il nous faut penser au présent, à chaque moment de vie qui s’écoule, et s’accrocher à l’espoir. Il nous faut être à ses côtés même s’il ne vit pas avec nous : il a trouvé à 17 ans une petite lumière de fille qui l’accompagne et ne le lâche jamais au travers des 5 opérations déjà subies, des deux chimio, des deux radiothérapies et ses nombreux traitements à l’hôpital. Il m’est arrivé de pleurer des journées entières et je ne dors plus normalement depuis ce jour terrible où on nous a annoncé cette horrible nouvelle. Mais il est toujours là, vaillant, courageux, toujours positif, vivant chaque seconde intensément alors qu’il ne peut plus lire ni parler correctement pour l’instant. Il a fait des études et il reste chez lui, à s’occuper comme il peut. Voilà, chère Asphodèle, comme je vous comprends, comme je pense à vous, comme il est difficile ce chemin à côté des vivants, dans ce défilé de souffrances et d’angoisses. Je vous serre très fort dans mes bras et je vous accompagne du fond du cœur.

  8. Je n’ai pas de mots, je te souhaite tout le courage du monde, je t’envoie des bonnes ondes et je souhaite à ton fils d’aller mieux. Je t’embrasse

    • Merci infiniment Enna, moi aussi j’avais perdu le chemin des mots, ce n’est pas facile d’en parler mais ça devient nécessaire, comme une soupape…quand ça va…Les jours « down », c’est plus difficile… Bisous♥

  9. Je voulais aussi ajouter que le lendemain de la première opération de mon fils, je suis rentrée à la maison et j’ai ouvert ce blog que j’avais créé très récemment et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’un étranger (autrement dit quelqu’un que je ne connaissais pas) s’était abonné à mon blog, le premier, un français, un certain Jean-Paul Galibert philosophe, qui ne sait pas à quel point il fut un souffle d’air frais, un vent de vie qui m’extrayait de mes pensées morbides. Depuis lors, ce blog et les personnes qui me lisent et tu en fus ou que j’ai rencontrées au travers leur univers d’écriture et des challenges littéraires (dont le tien) me sont précieuses : oui, je peux dire que le virtuel m’aide chaque jour à affronter le réel. Etrange, non ?

    • Sur le moment, je me suis éloignée du virtuel car déjà à Paris, je n’avais pas d’ordi et encore moins de wi-fi sur mon smartphone (un comble) mais c’est maintenant que nous sommes dans une période transitoire et « calme » que j’ai besoin de renouer avec mes amis virtuels, pas si virtuels que ça d’ailleurs… Mais mon emploi du temps est tellement transformé que je ne viendrai que par à-coups… c’est déjà mieux que rien ! à tout de suite via MP…♥

        • Réjanie, je me suis « oubliée » un temps mais mon corps n’a pas manqué de se rappeler à mon bon souvenir alors je sais qu’il va aussi falloir que je m’occupe de moi pour tenir le choc ! Je fais du mieux que je peux dans cet emploi du temps bousculé et la vie elle aussi a changé de couleur…♥♥♥

  10. Oh Isabelle, les larmes coulent toutes seules en te lisant. Dommage que la Vendée soit si loin d’ici. Je t’assure de mes pensées et de mon soutien à distance. Je voudrais t’en dire tellement plus… mais les mots me manquent, étranglés par la tristesse.
    Soyez forts.

  11. Ma petite Aspho chérie, comme je suis triste de lire à nouveau ton chagrin… Mais la puissance de ce texte nous transmet aussi ta force. Je pense fort à toi et te fais mille bisouilles magiques !!! ♥

  12. Je sais bien que ça ne vaut pas grand chose mais je tourne vers toi, ta famille, ton fils toutes les meilleures ondes dont je suis capable. Garde confiance, garde espoir et reviens-nous avec de belles nouvelles! Bon courage! Gros bisous!

  13. Quelle épreuve , Asphodèle!
    Merci pour ce billet plein d’amour, alors que ton fils t’appelle.
    Je te souhaite amour et courage, aie confiance
    On te sait lā , au delà du blog.
    reçois mon amitié,puisse t elle t’envoyer de l’énergie
    Ethunelle

  14. Bonjour Asphodèle,
    En ouvrant la page de mon blog ce matin, je me posais mille et une questions sur la manière de poster un article, était-il bien nécessaire, et ceci et cela… ? Et puis je suis partie lire les articles auxquels je suis abonnée et je suis tombée sur le tien. Il m’a beaucoup émue, ta peine, votre épreuve, me bouleverse, on sait si peu de choses de ceux qui se trouvent derrière l’écran. J’ai toujours ressenti beaucoup de sympathie pour toi, tu laisses des mots rassurants et enthousiasmants quand tu passes en visite… Je te souhaite toute la force, l’énergie, le courage possible pour surmonter cette épreuve, j’espère que ton fils trouvera la motivation pour affronter ce passage. Comme soutien je ne peux que t’offrir mes pensées les plus douces, les plus réconfortantes. Même si tu n’as plus le temps de passer ici, nous ne t’oublierons pas, nos pensées réunies seront comme un bouquet bienveillant que tu pourras respirer aux moments les plus difficiles. Affectueusement.

    • Marie an , merci pour ce mot qui te ressemble dans sa générosité et sa sincérité. J’ai aimé moi aussi te lire dès que j’ai découvert ton blog pour une raison qu’on ne sait expliquer vraiment, juste parce que l’on sent des correspondances et un fil solide qui nous relie, même si nous ne connaissons pas plus que ça… et c’est déjà énorme ! Et puis…la vie vient nous faire misère amors que l’équilibre trouvé était déjà fragile, il faut se remettre debout à chaque fois et ça devient de plus en plus dur… Alors non, je ne me sens pas prête à mettre la blogo de côté et les amis réels et virtuels que j’y ai, loin de là mais les circonstances cette fois risquent d’être chronophages, je ne pourrais donc pas être partout. Il faudra s’habituer à ma présence en pointillés. Et j’espère venir faire un billet ou deux de temps en temps sur des lectures qui m’auront touchée, je ferai comme je pourrai, c’est tout ce que je peux promettre pour le moment. Mais je garde précieusement ton bouquet bienveillant et odorant de landes et de sel pour les jours où les larmes seront au rendez-vous… Je t’embrasse, petit elfe magnifique♥

  15. ce que tu écris ici est bouleversant d’amour et de courage, même pour écrire un texte comme celui-ci, il faut beaucoup de courage. Merci de l’avoir fait.
    Je suis à 100% avec toi dans ce que tu vis. Je vois que vous le portez à deux, ça c’est magnifique.
    Magnifique d’amour et de courage, je me répète.
    J’espère que chaque jour apportera ses bons moments aussi et que vous pourrez y puiser la force de continuer.
    Je t’embrasse

    • Merci Adrienne, j’ai mis du temps à pouvoir l’écrire ce texte comme tu l’as si bien remarqué… C’est tellement difficile d’écrire quand les brûlures sont trop vives, on se sent au fond d’un gouffre exsangue et sans mots. Et puis…on remonte la pente, doucement, fragilisée mais sur ses deux jambes, il faut continuer pour LUI, parce que la vie d’abord, la vie, juste ça ! Je t’embrasse Adrienne, merci de ta délicatesse et de tes mots tout doux♥ Et aussi, comme tu le soulignes justement, les deux parents, séparés depuis plus de 25 ans qui se retrouvent , tournés vers le même objectif, solidaires, même s’ils sont devenus étrangers l’un à l’autre, cette épreuve les remet sur le même axe de priorité et de solidarité, et ça c’est énorme…

  16. Oh mon amie, la lecture de ton message rempli d’amour me fait monter les larmes. Cette année 2017 aura été décidément horrible pour toi. Je connais ta détermination à te battre mais ce combat cette fois touche ton fils. Les mots me manquent pour te réconforter, je suis avec toi de tout coeur, mes pensées le seront chaque jour pour te donner à toi, à ton fils et son papa toute la force dont vous avez besoin. Beaucoup de courage et surtout ayez confiance. Gros gros bisous tout doux.
    Lylou

    • Ma Lylou, le but n’était pas de faire pleurer mes amies, juste de vous dire ce que je traversais et qu’il va m’être difficile jusqu’à fin décembre d’être présente car comme tu le soulignes justement, j’ai pris trop de claques cette année et celle-ci est la pire qu’il m’ait été donné d’encaisser, c’est un tsunami qui m’est passé dessus…Heureusement que le papa avec qui je ne suis plus depuis plus de 25 ans s’est rallié à la priorité qu’est la maladie de notre fils et nous nous relayons, chacun dans notre domaine de compétences pour que la tâche soit moins lourde même si elle risque de l’être fin novembre avec le début des rayons et de la chimio. Mais,nous profitons des rémissions et des moments de ce bonheur fragile, suspendu dans un temps dont nous profitons le mieux que nous pouvons, en fonction aussi des besoins de notre fils. Un enfant ce n’est pas comme un parent… Gros bisous Lylou et merci pour ta douceur habituelle♥

  17. Oh, Isa, quelle terrible nouvelle.
    Je suis sûre que ta présence à ses côtés, ainsi que celle de son père, lui fait un bien fou. L’amour d’une maman est si important.
    Courage. Essaie aussi de te reposer, un peu, que la fatigue ne grignote pas l’énergie et la détermination dont tu as besoin pour faire face.
    Mes pensées t’accompagnent, vous accompagnent. ❤

    • Livvy, oui il n’y a pas pire je crois dans la vie que de perdre son dernier parent et dans la foulée, savoir que son enfant est en sursis… Mais c’est alors une mobilisation de forces venues d’on ne sait où qui remontent, la présence du papa est aussi une valeur ajoutée et indispensable, seule, je n’aurais plus la force. Nous allons y aller pas à pas, tant que Nicolas aura besoin d’être entouré et protégé surtout, il est fragile comme tu le sais, cette tumeur lui mange ses capacités décisionnelles, cognitives , de concentration et de réflexion depuis plus de 20 ans selon le Professeur qui est intervenu la deuxième fois. Alors nous restons prudents et soudés autour de lui, il faut garder des forces, l’amour lui est inépuisable et nous ferait soulever des montagnes… Je t’embrasse très fort, prends soin de tes garçons♥

    • Moka, je comprends qu’il puisse être effrayant même si j’ai déjà digéré cet effroi dont tu parles et qui m’a habité pendant 3 semaines… Je n’en suis pas sortie encore mais c’est plus tolérable. Merci de ta gentillesse, je t’embrasse♥

  18. Moi aussi je découvre avec horreur ce qui arrive à ton fils et ceci d’autant plus que j’espérais que tu arrêtais ton blog pour quelque chose de positif ! Rien de plus terrible que la maladie de ses enfants! Rien ne saurait nous atteindre autant. Je suis de tout coeur avec toi et je pense bien à toi. Wens t’envoie toutes ses meilleurs pensées. Je t’embrasse et te souhaite bon courage à lui comme à toi pour cette épreuve.. Claudine

    • Claudine, j’ai reçu ton mail à Paris, j’étais en plein désespoir entre les deux opérations de Nicolas, je n’ai pas eu le courage, (j’étais réduite à l’état de loque) de t’en dire plus, c’est pour ça aussi que je me devais de faire ce billet même si ça n’a pas été facile. Et comme tu le dis, quand ce sont nos enfants qui sont touchés, on voudrait disparaître, se réveiller de ce cauchemar. J’embrasse Wens moi aussi et je pense bien à vous♥ Gros bisous Claudia♥

    • Mahie, ce ne sot pas les plus beaux momlents d’une vie, je crois pouvoir dire que ce sont les pires mais nous n’avons pas le droit de fléchir, pour lui, pour être là et lui donner force et courage de se battre… te beso carinosa♥

  19. Mon fils a eu 30 ans en mars, ma fille a 32 ans,qu’est-ce que je vous comprends! J’en ai vu, surtout avec mon fils, mais… chaque fois je me requinquais le moral en me disant « s’il avait le cancer, là, je serais vraiment mal », il est en bonne santé, il a d’autres soucis, mais bon dieu, qu’est-ce que je suis reconnaissante qu’il soit juste en bonne santé! Je penserai à vous et votre fils lors de ma petite prière ce soir. De tout coeur avec vous!

    • Merci beaucoup Lulu et ho que oui que l’on aimerait parfois retrouver les soucis qui nous rendaient chèvres mais au moins c’était la vie, pas cette descente aux enfers…

  20. Non, tu ne nous devais rien…
    Et nous te remercions d’autant plus d’avoir pris le temps et la peine de nous raconter.
    Pour avoir suivi depuis quelque temps un peu la même histoire pour une amie, l’avant opération, le pendant l’opération, et l’après, je comprends oh combien tout ce que tu dis là… Et ce n’était pas ma fille, alors en fait je n’ose pas imaginer l’angoisse.
    Je t’envoie toute ma compassion et tout mon soutien pour que vous sortiez tous de là, vite et bien…Mais je suis certaine aussi que la force de l’amour est immense, et ça vous l’avez.

    • Merci Pastelle, non bien sûr on ne doit rien, si ce n’est une certaine élégance à ne pas laisser les ami(e)s virtuel(le)s et souvent réell(e)s dans le flou le plus complet… Alors pour l’instant nous vivons une accalmie mais nous savons très bien que ça ne durera pas, qu’il faudra faire avec ce chemin de ronces, d’orties et parfois quelques étoiles viendront s’y accrocher, nous serons là pour les cueillir avec la force de notre amour pour lui… Je t’embrasse.

  21. Il est difficile de trouver les mots. Juste peut-être te dire bon courage, qu’on pense bien à vous trois et qu’on espère le retour des éclaircies.

    • Merci Val, j’espère aussi que les éclaircies seront plus nombreuses que les trous noirs mais le pronostic de départ n’est guère encourageant même si loin de nous l’idée de perdre espoir… Bisous♥

  22. hère Asphodèle, que dire sinon que mon coeur de mère se sent relié au tien et voudrait t’envoyer le réconfort impossible. Mille pensées pour toi et ton fils dans cette bataille où votre amour sera votre excalibur. Tu ne nous dois rien, vraiment rien. Mais nous sommes très nombreux, je crois, à envoyer notre amitié jusqu’à toi. Qu’elle te parvienne, avec ou sans blog.

    • Merci Clèm, c’est adorable ce que tu me dis là ! Et il va falloir qu’Excalibur soit inoxydable car le chemin va être long… Merci pour ton amitié et la chaleur de tes mots, je t’embrasse♥

    • Merci Isa, c’est gentil à toi et ça te ressemble ! Pour l’instant nous avons beaucoup à parler avec les oncologues, chirurgiens et autres spécialistes qui ont la vie de mon fils entre leurs mains…mais viendra sûrement un temps où j’aurais besoin de m’épancher davantage. Je t’embrasse♥

  23. J’ai tellement pleuré en lisant ton article… comment supporter toutes ces épreuves? Purée fais chier quand même la vie!!!!!
    Prends bien soin de toi. Et surtout laisse le passé, ne t’occupe pas de l’avenir mais profite des instants, un pas à la fois, un jour à la fois.
    Je me suis éloignée des réseaux sociaux, mais je sais que les amis virtuels peuvent faire beaucoup de bien.
    Je t’embrasse et chaque jour ma pensée vous accompagne. ♥♥♥

    • Que je te comprends Louise ! Le virtuel nous ramène au réel d’une certaine façon même si hélas nous n’avons plus beaucoup de temps et de disponibilité pour bloguer ou être accroché à l’ordi, il ya tant à donner pour le « malade »… Je t’embrasse très fort, tu es toujours dans mes pensées, tu le sais, malgré ton éloignement, comme quoi, ça ne veut rien dire… ♥

  24. Je ne peux que t’envoyer mon soutient dans ces moments difficiles. Ton fils a une chance inouïe : il a ses parents à côté de lui. Je sais que tu ne manqueras pas de courage en cette période difficile, et je te dis à bientôt.
    Je t’embrasse.

    • Merci beaucoup Alex, je ne sais pas si j’ai du courage, je me sens tellement terrorisée malgré tout mais je tiens et je fais de chaque jour qui passe (j’essaie) un moment de joie tant que c’est encore l’accalmie…Gros bisous♥

  25. Par Syl, je savais, Isa, la raison de ton silence; je te remercie d’avoir eu le courage et la générosité de nous faire partager ton grand chagrin, ta grande douleur et ce combat quotidien qui te mobilise à toute heure, tous les jours. Générosité parce que tu nous acceptes ainsi un peu dans le cercle des amis et que tu aides par ta force tous ceux qui vivent des épreuves. Toute maman a le cœur brisé en te lisant. Oui, je suis sûre que tu trouveras dans ton amour pour ton fils des réserves inépuisables d’énergie. J’espère que tous nos mots, toutes nos pensées d’amitié t’entoureront d’une armure invulnérable au découragement, au désespoir. Je t’embrasse, Dominique

    • Merci Dominique pour ce message juste et sensible. Si je pouvais aider des parents qui vivent la même horreur que moi je le ferais volontiers, réunir ses forces, ses défaillances, ses moments de doutes et cette masse de chagrin qui nous assomme est toujours plus supportable quand on en parle à ceux qui vivent la même chose… Mais tu sais le chagrin est parfois si proche du tsunami que l’on se recroqueville dans son coin pour pleurer et rien d’autre…Et oui tous vos mots, vos témoignages d’amitié sont très importants en de tels moments, je t’embrasse bien fort♥

  26. Je découvre cette terrible nouvelle avec retard, ne faisant malheureusement plus chez mes amies blogueuses que de rares sauts de puce. Je te souhaite, ainsi qu’à ton fils et ta famille, un courage immense pour surmonter cette épreuve, et suis de tout coeur avec vous en pensée, croisant les doigts pour que tout se passe au mieux pour vous tous. Des bises affectueuses, accompagnées de quelques rayons de soleil d’automne pour te réchauffer le coeur. Alix

  27. Mon dieu Aspho, quelle terrible tragédie !! Je suis de tout coeur avec toi et je te soutiens de la Belgique en pensant très fort à toi et à lui.

    Que tout aille bien pour vous et que ton prochain billet soit pour nous dire que tout va bien pour toi et que ces mauvais jours sont enfin loin, très loin !!

    Gros kiss !

    • Merci ma Noukette et c’est déjà beaucoup ces pensées dans de tels moments , toutes vos pensées m’accompagnent m’aident à ne pas trop flancher mais c’est dur… gros bisous♥

  28. Je passe juste pour essayer de battre le record de commentaires sur un article, même si celui-ci est le dernier avant quelque temps ou longtemps. C’est dingue de voir toutes ces personnes, certaines que tu ne voyais plus beaucoup et qui sont là… ça me fait plaisir pour toi !
    Plein de bisous !

  29. J’ai l’espérance que tout voit par le bon chemin dès que j’ai eu ce moment pour t’écrire. Je ne peux que t’envoyer tout de bisous, courage, bien sûr ton fils a besoin de toutes vos forces. Je vous embrasse.

    • Merci Sara, c’est un moment très éprouvant qui bouleverse le rythme de l’existence mais nous gardons espoir ! Merci de ton passage et de ce gentil mot, je t’embrasse♥

  30. Tu cumules, madame Asphodèle ! Bon, je n’arrive pas à faire de l’humour même pour essayer de remonter le niveau du soleil de novembre ! Il y a des périodes noires c’est comme ça, puis ça passe on ne sait pas pourquoi, on est étonné de voir que le ciel est toujours là.
    Je t’embrasse fort et ce que je te disais dans mon dernier mail est toujours vrai, pense un peu à toi quand même.

  31. J’avais laissé passer ce billet et je ne sais pas quoi dire. Je crois qu’il y a effectivement la loi des séries puisque nous, nous avons perdu le père de mon mari et donc le deuxième grand père de mes enfants. Évidemment ce n’est absolument pas comparable ; rien n’est pire qu’avoir un de nos enfants maladies, et ton fils est si jeune. Comment va t’il maintenant ? Est il mieux ? Je t’embrasse de tout mon Coeur aspho et je t’envoie des brassées de bonnes pensées positives, et tout mon courage et mon soutien. Mille bisous encore.

    • Ho L’Or quel gentil commentaire et pardon pour la réponse tardive mais là c’est moi qui vient de passer une semaine d’hôpital, et j’ai perdu mon oncle pendant ce séjour ; alors on dirait que tout contribue à nous casser la vie, à ne pas la faciliter… Mon fils est stable pour le moment , il finit le 20.12 ses 30 séances de chimio et de radiothérapie concomitantes et on espère que ça va l’améliorer encore un peu avant qu’il reprenne une chimio en février. Mais c’est dur 😦 … Merci pour tes mots et ton soutien, je t’embrasse très fort moi aussi♥

  32. J’étais jusqu’à là une lectrice silencieuse mais aujourd’hui je voulais juste te dire mes pensées pour ton fils, toi, vous… J’ai côtoyé la douleur de parents (et de ma fille..) je te comprend…

    • C’est gentil Manou, très gentil à toi même , c’est vrai que nous nous suivons de loin, de ci de là et chez Mindounet (quand je peux encore y passer) et ton commentaire me touche beaucoup. La douleur est immense et le protocole très astreignant, c’est un combat au jour le jour qu’il faut mener sans faiblir… Je t’embrasse 🙂

  33. Un petit coucou Aspho, en passant et pour te souhaiter beaucoup d’espoir de vie et aussi une belle pensée pour ton fils chéri. Tout mon coeur est avec vous.

    • Merci infiniment Bizak pour ces mots et ta générosité, je sais ton coeur de poète sensible à la souffrance, morale ou physique. Je garde espoir sinon à quoi bon ? Mais c’est dur, alors nous avançons au jour le jour, en essayant de mettre encore plus de sourires et d’étoiles dans le quotidien…Je t’embrasse affectueusement♥

  34. Je viens de lire ce billet. Je suis pleine de compassion pour toi, mère si tendre qui doit continuer à entourer ton fils d’affection parce que la vie te le demande. Que de forces en toi !
    Je te souhaite à toi et à ta famille, une joyeux Noël. Que cette nuit vous apporte la paix et la sérénité, et surtout la force de poursuivre votre chemin avec courage.
    Je t’embrasse.

    • Merci Alphonsine, ton mot me touche beaucoup. On ne calcule rien quand on a un enfant malade, quel que soit son âge, c’est toujours notre « bébé » alors on donne sans compter et on donnerait même ce que l’on n’a pas si on le pouvait. Passer Noël ensemble est déjà une petite victoire, on va la savourer car le chemin sera long… Je t’embrasse et Joyeux Noël à toi, à ta famille, petite fée aux doigts agiles 🙂

    • Merci très fort Bonheur du Jour pour cette pensée, ce fut un Noël « étrange » mais d’avoir mon fils et de partager était effectivement l’essentiel. Je vous embrasse♥

  35. Je suis venue te souhaiter un joyeux noël et de belles fêtes de fin d’année. J’espère que tout va bien pour vous, et que ton fils va de mieux en mieux, je t’embrasse toi, ton fils et son père. Donne de vos nouvelles, a bientôt ❤

    • Merci infiniment l’Or. Mon fils a terminé ses 30 séances de rayons et de chimio, il est en rémission mais il a perdu 7 kilos et va couçi-couça. Il reprend une chimio dans 3 semaines pendant 6 à 9 mois. Nous devons attendre mars pour l’IRM, elle seule pourra nous dire où ça en est. L’attente va être longue ! Mais bon, tant qu’il a ses fonctions vitales pas trop atteintes (il a quand même des séquelles des interventions), je croise les doigts pour que ça dure le plus longtemps possible, comme ça ! Je t’embrasse♥