Jeudi poésie en vert et contre tout !

Logo des jeudis poésie pour ceux qui écrivent...

Logo des jeudis poésie pour ceux qui écrivent…

La pause commencera vraiment dès la fin de cette semaine (déjà bien entamée), je m’étais engagée à assurer ce dernier jeudi-poésie  « vert » mais je ne suis pas sûre que tout le monde ait suivi… Nous ne sommes pas nombreux(ses) ! A partir du jeudi 9 juin, c’est Martine, notre Écriturbulente qui assurera l’intérim et prendra le relais jusqu’à mon retour, je vous laisse le lien vers sa page et je la remercie très fort de continuer ces jeudis auxquels je tiens beaucoup ! Je vous suivrai de loin mais je vous suivrai !

Aujourd’hui, nous pouvions écrire un poème, en vers ou en prose ou, présenter une poésie d’un auteur. N’ayant pas eu le temps d’écrire un poème, j’en ai ressorti un ancien de mes vieux carnets, certains l’ont déjà lu ailleurs, je l’ai un peu modifié . Je devais être très en colère quand je l’ai écrit (je ne me reconnais pas trop en le lisant mais allez savoir ce qui dort dans l’inconscient 😀 )…Voici les quelques rescapés, ami(e)s de la poésie… qui ont poétisé avec moi ce jeudi :

celles (et celui) qui ont écrit une poésie :

1 – Emilie est allée, nue et en string, à la rencontre de « l’Orage » !
2 – Asphodèle vous ressert « Les mains nues de la rage » (ci-dessous)
3 – Monesille aussi « recycle » mais nous offre un « Porte-bonheur » ! Merci 🙂
4 – Valentyne nous parle de « l’itinéraire d’un enfant gâté ».
5 – Carnets Paresseux, fabulise  (en affabulant comme un Dodo), « En attendant le dernier pont ».

celles qui nous présentent un poète :

1 – Martine  nous présente un poème sans titre, lui même extrait de Plantain 1921 in « Requiem Poèmes sans héros » d’Anna Akhmatova.
2 – PatchCath est remontée jusqu’au XVIIIème siècle pour nous présenter un « Fleuriste et des légumes » ! (Cette fable extraite du livre des fables nouvelles mises en vers par Mr Richer et dédiées à Son Altesse Sérénissime Monseigneur Le Prince de Conty avec Privilège du Roy du 18ème siècle.)
3 – Lilou a déniché un poème du chanteur des Doors, Jim Morrison.
4 – Soène, en rose de mai qu’elle est a rencontré Renée Vivien et d’autres roses…à « l’Intérieur »

LES MAINS NUES DE LA RAGEécrire maya47000Que veux-tu que je te reprenne
toi qui ne m’a rien laissé ?
rien donné avant de me lâcher
comme un vieux porte-clés
dans une bouche d’égout
qui puait la mort
et me renvoyait au néant.

Que veux-tu que je dise de toi ?
Aujourd’hui que le temps a passé,
que je devrais avoir oublié
les rancoeurs et les rancunes
comme il est humain de le faire…

Parce que, paraît-il,
avec le Temps,
seuls restent en nos mémoires
les souvenirs heureux.
On décapite ceux
qui nous ont tordu les tripes,
cloués au lit avec une mauvaise grippe
pendant des jours,
à se demander
s’il fallait continuer
de vivre en rampant
de dormir en pleurant
de marcher les jambes coupées
La bouche sèche d’amertume
les yeux noyés de brume
Sous une pluie insatiable
qui n’arrêtait plus de tomber,
vortex inéluctable
des amours consumées…

Foutaises que ces souvenirs heureux !
J’ai encore mal
aux bleus tatoués sur mes bras,
dans mon cou et à l’orée du coeur.

Je sens vibrer encore,
corde sensible du désaccord,
la rage qui a été
ma compagne
dans ce long après,
ce désert que j’ai traversé, des épines
fichées dans les mains ;
et je me souviens même
avoir marché sur les mains…
pour ne plus sentir le sang noir âcre et malsain
qui empoisonnait

ma vie.

Et même, longtemps après l’après,
alors que nous vivons aujourd’hui
dans un autre monde
dans une autre vie,
Que j’ai replantée
avec les mains nues de la rage,
oui quand je repense à toi,
à ce que tu m’as fait,
loin de moi l’envie chrétienne
de tendre l’autre joue !

J’aimerais Ô que j’aimerais parfois
t’enfoncer un poignard
dans le coeur
et regarder le sang
se vider de ton corps hagard,
sans éprouver un cent
de pitié.

Tu peux mourir
dans les pires souffrances,
te faire brûler
sur un bûcher funéraire
ou te faire dévorer
par les vers,
je ne bougerai pas un cil.
Tu m’as refilé ta haine de pierre
indélébile.

C’est tout ce que j’ai à te rendre
pour continuer ma route
sans me pendre.
Pour galoper loin

des tas de cendres
qui ensevelissent les années

Perdues…cheval blanc au galop dans un nuage d'écume sur xaxor com

©Asphodèle.

 

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LE DEFI DU 20 : avec Soène, en cuisine ! Voui !

a cuisine défi 20 pour logo(1)EDIT DE 22H : à la demande générale (d’Emilie), je mets les photos de la parmigiana):D

Soène en cuisine  ! déjà il y a quelque chose qui sonne (so’N) bizarre, voire un anachronisme, une des sept erreurs, un os dans le poisson !!! Warf ! On sait qu’elle n’a pas le temps (elle n’en a jamais eu, ce n’est pas maintenant que ça va commencer), alors en perdre à « faire la cuisine », vous n’y pensez pas ! Mais quand j’ai vu son thème, là, je me suis dit que c’était l’occasion de participer à ce Défi du 20, qui un peu comme l’Agenda Ironique (même si les deux n’ont rien à voir), change de mains chaque mois ! Et puis pour Soène, je ne pouvais pas rater le coche ! Parce que si elle n’aime pas vraiment cuisiner (elle le fait très bien pourtant), elle est fine gourmet(te) (pas lyonnaise pour rien) ! Alors pour l’occasion (mois espagnol chez Sharon oblige), je lui ai préparé des coquilles Saint-Jacques (de Compostelle évidemment 😉 ) avec une sauce safranée, sachant qu’elle est plus bec salé que sucré ! Moi aussi d’ailleurs, même si je « pâtisse » de temps à autre, c’est souvent pour les autres ! Lire la suite

Jeudi poésie avec Alejandra Pizarnic

Logo du jeudi poésie pour présentation d'un poète.

Logo du jeudi poésie pour présentation d’un poète.

Le mois espagnol bat son plein chez Sharon, après la cuisine dimanche, direction l’Argentine  pour vous faire découvrir Alejandra Pizarnic, née en 1936 (dans une famille juive polonaise qui avait fui le Nazisme) et morte à 36 ans par suicide supposé. Une poétesse reconnue de son vivant en Argentine et dans le monde hispanophone. Prisonnière de son mal de vivre, elle n’a qu’une nudité crue à donner, celle de son âme tourmentée. Le brillant site « Esprits Nomades », en parle merveilleusement bien, même si l’article est long, il a le mérite d’être complet… Pour ceux et celles qui seraient intéressés, c’est PAR ICI… Ne présenter qu’un seul poème de cette auteure alors qu’elle a écrit sa vie dans chaque poème ou dans son journal est un peu réducteur, c’est pour cela que je vous mets le lien vers Esprits Nomades (il y a d’autres sites qui en parlent…). Lire la suite

Holà ! Des boulettes espagnoles pour le dimanche des marmitonnes !

logo gourmand en Espagne !Le mois espagnol est revenu avec les premiers rayons de soleil de mai et nous voici à plancher sur des recettes de la péninsule ibérique ou d’Amérique du Sud ! Donc le mot d’ordre de notre Cheffe Syl. était : « Dimanche, on cuisine espagnol ! » « Oui Cheffe ! »… Depuis qu’elle regarde des émissions où ça crie dans tous les sens, on file doux…

Une des premières recettes que j’ai su faire me vient de ma première ex-belle-mère espagnole. Tous les dimanches nous avions droit aux boulettes à la sauce tomate et leurs spaghettis (bon d’accord, elle avait grandi à Marseille, il y a eu des mélanges)…

Vamos ! Lire la suite

LES PLUMES 52 – LES TEXTES DE LA « PEUR » !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsHeureusement que le pont de l’Ascension a permis à certains d’écrire un texte, c’est pratique ! Mindounet prends-en de la graine, toi qui profites de tes ponts pour paresser, arf ! Bon, j’ai écrit à l’arrache (ça devient presque une habitude) et comme dirait Sharon ce sera un texte *j’ai-fait-ce-que-j’ai-pu*… Pas de pont (ni de vacances) pour ceux qui ne travaillent pas !

Par ordre d’arrivée des liens, voici les 22 participants (moi comprise) : Lire la suite

LES PLUMES 52 – résultats de la collecte de mai, ohé !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsEDIT DE 11 H le 3 MAI 2016 : un mot a été oublié et attention, celui de Monesille, il s’agit de « MÉCHANT« , ce qui en fait 14...  So sorry !  Bon, une collecte pauvrette aujourd’hui, on sent les départs en vacances des uns, les déménagements des autres et le nez en l’air pour  ceux qui font les aqueducs de mai (je ne cite personne, il se reconnaîtra, arf !)  !  Ça tombe bien qu’il y ait peu de mots, je vous ai préparé trois titres de livres à insérer dans votre texte pour samedi. Pour corser un peu la chose… Voici la liste des 14 mots (rhaaa ça va nous porter la scoumoune vous croyez ?), le dernier étant le mien, comme d’habitude : Lire la suite

Les Plumes 52, la collecte de mai est arrivée avec le muguet !

Logo Plumes aspho 4 ème tiré du tumblr vanishingintocloudsCoucou ! Coucou ! Vous l’entendez en ce moment chanter ? Il est à fond. Il paraît qu’il faut toucher de l’argent dès qu’on l’entend (un louis d’or même, mais ça se trouve où ça maintenant ?) pour être riche toute l’année ! Bon, depuis le temps que j’entends le coucou …no comment ! Tout ça pour vous dire…je ne me souviens plus ? Mais si, ne vous inquiétez pas ! Justement, que vous inspire le mot :

PEUR

Ha ha ! Vous pensiez à quoi ? Allez, pensez surtout que vous n’écrirez pas forcément sur ce thème qui n’est que la « base » pour collecter des mots et qu’il y aura une surprise ce soir, comme la semaine dernière… Vous avez jusqu’à 20 heures pour me laisser un mot en commentaires.

Les nouveaux qui souhaiteraient participer sont invités à lire le règlement avant, c’est ICI que ça se passe !

Je vous souhaite un bon lundi et vous offre à nouveau tout plein de muguet (pas de mon jardin, pas encore (patience !) pour que ça aille mieux !a muguet dans plat

Le menu sorcière du dimanche après la nuit de Walpurgis !

logo syl gourmandises 2016Notre Cheffe des Marmitonnes a de ces idées parfois, je vous jure ! Il faut s’y plier, c’est la Cheffe ! Alors pour les initiés, dans la nuit de samedi à dimanche, (la nuit qui vient de passer) (du 30 avril au 1er mai) c’était Belthaïne chez les Celtes, le pendant printanier de Samaïn, fin octobre plus connu sous le nom d’Halloween. Au cours de cette nuit de Walpurgis qui célèbre le passage des ténèbres à la lumière, ou de l’hiver au printemps pour les plus pragmatiques, les sorcières se réunissent en Sabbat, des feux de joie s’allument dans les régions (au Nord surtout) qui fêtent l’évènement. Il nous fallait donc concocter un plat « magique », propre à transformer les crapauds en prince ou un truc de ce genre ! Lire la suite