Martine (et oui encore elle, la généreuse) a eu la gentillesse à Noël de m’offrir (entre autres) un recueil d’Hélène Cadou, dont je vous avais déjà parlé ICI. Elle est la veuve précoce de René-Guy Cadou après 5 ans de mariage et trois ans de longues fiançailles (1943-1946) Ils se marient en 1946 et il décède prématurément à 31 ans en 1951.. Elle lui a survécu longtemps jusqu’à l’aube du premier jour d’été 2014, le 21 juin et n’a eu de cesse durant ses longues années de veuvage de se démener pour promouvoir les oeuvres de son cher disparu, vivant entre ombre et lumière. La lumière qu’il lui a laissée dans son oeuvre, puisqu’elle était aussi sa muse et l’ombre de sa mort qui la fera écrire régulièrement à partir de 1955.. Grâce à Bruno Doucey qui re-publie ses oeuvres initialement éditées chez Seghers en 1956 (pour le poème du jour) l’on (re)découvre qu’elle a beaucoup écrit depuis 1949, qu’elle avait une plume sensible, digne de son époux en tous cas derrière lequel elle s’est effacée humblement sans renoncer à écrire dans son style concis, clair et toujours lumineux malgré les ombres…. Personnellement je l’aime beaucoup, j’ai eu un mal fou à choisir un poème dans ce bien-nommé recueil intitulé « Bonheur du jour », suivi de « Cantate des nuits intérieures » et le poème d’aujourd’hui est extrait de cette partie « Cantate des nuits intérieures »…écrit en 1956…
Ont poétisé avec moi aujourd’hui les amis qui font mon « bonheur du jour » à moi :
1 – Même les sorcières lisent (avec Marie) se promènent sur un Chemin du Nord avec Sabine Sicaud.
2 – Martine devient…obsédée par les Insomnies de Marina Tsvetaïeva
3 – Valentyne s’est penchée sur ce que Déjà la nuit en son parc amassait de Joachim du Bellay
4 – Soène, elle, philosope avec un chapitre (Cadences/ Rythmes) extrait de « La puissance de la modération » de Pierre Rahbi ».
5 – Monesille se perd dans « L’infini » de Leopardi.
6- Modrone , ce petit coquin, flirte avec Marizibill de Guillaume Apollinaire.
7 – Carnets paresseux nous offre un fablieau de son cru, inspiré de Jean de la Fontaine savoureux à souhait : « Rêve de renard » que je vous recommande chaudement ! 😉
8 – Lylouanne nous emporte avec le grand Victor Hugo…
9 – PatchCath , dans le « blanc » jusqu’au cou, nous présente son « Cher frère blanc » de Léopold Sedar Senghor.
10 – Laure de MicMélo, en retard, nous offre les « Calligrammes » d’Apollinaire.
JE SUIS PLUS SEULE AU BORD DU SOUVENIRJe suis plus seule au bord du souvenir
Que l’émigrant perdu sur l’écume des mers
Saurais-je un jour retrouver cette place
D’herbe où tu m’attends
À l’heure basse du silence ?Oublieras-tu les doigts que je fermais
Sur ta paupière mon enfant ?Je vois au fond du vide une femme qui passe
Et que personne n’a reconnue
Où ma demeure commence-t-elle ?
Il faut marcher
Vers cette harpe allumée dans le ciel
Derrière le promontoire impalpable des brumesUne main rassure la tempe qui veille
Par-delà les nuits
Couve le feu des espoirs éternelsPeut-être arriverais-je
Sur le seuil du dernier soir
Avec mon âme comme une eau tranquille
Dans la tienne.
Hélène Cadou (1922-2014), page 87, dans « Le bonheur du jour suivi de Cantate des nuits intérieures », ©Éditions Bruno Doucey – 2012 . Préface de Jean Rouaud.
SUR L’AUTEUR : Pour en savoir plus sur sa bibliographie et son parcours avec René-Guy, c’est ICI !
J’ai choisi du « blanc », que du beau ici!
Oui Patch, on peut dire que tu auras été dans le blanc jusqu’au cou ce mois-ci, tu ne satures pas ? Quelle ferveur ! 😀
C’est vraiment très beau ! le poème et les illustrations que tu as choisies.
Aifelle, ce recueil est vraiment superbe ! Il est hérissé de post-it, j’avais l’embarras du choix mais ses poèmes très « mystiques » ne sont pas faciles à illustrer ! Je le fais toujours avec grand plaisir !
Je connaissais les beaux poèmes d’amour de RG Cadou à Hélène, mais je ne savais pas qu’elle aussi avait écrit ! Ce poème est d’une grande beauté, profond, doux et nostalgique…
Ce mercredi a été trop chargé, je ne pourrai pas participer ce jeudi 😦 ce sera pour jeudi prochain ! Je t’embrasse très fort.
Sandrion, je me doutais bien que tu n’avais pas eu le temps (ha ces copies à corriger^^), pas de souci ! 😉
Elle a vraiment beaucoup inspiré René-Guy mais a beaucoup écrit aussi, sa biblio est impressionnante ! Si tu as le temps et que ça t’intéresse, tu suis le lien que j’ai mis dans « Sur l’auteure » et tu verras que son oeuvre à elle est conséquente… Bisous ma swapounette ! 😀
Hey Aspho, très émouvant, plein d’amour et d’images, la place d’herbe à l’heure basse du silence, la harpe allumée dasn le ciel, une eau tranquille. Quelle ferveur. Merci et grosses bises etb à ttds.
Claude, c’est fou l’amour qui les reliait de leur vivant (elle a inspiré son mari dans de nombreux poèmes) mais c’est fou aussi cet amour qu’elle a continué à lui porter par-delà la mort et jusqu’à son dernier souffle, à 92 ans. Elle lui a survécu 53 ans, ce n’est pas rien ! La ferveur était son moteur, ceci explique peut-être cela ! Mais elle reste très sobre là-dessus… Bises et à ttds ! 😉
+ les illustrations, j’ai oublié… Magnifique.
Merci ! Ce n’est pas toujours facile d’illustrer des métaphores sans troubler le sens ! Mais j’ai cherché et j’ai eu de la chance ! 😉
Je connaissais seulement son mari. Les mots remuent des tristesses mais… il y a derrière les brumes…
Syl, pourtant elle a beaucoup écrit mais elle a oeuvré à ce que l’on n’oublie pas son mari et quand on voit tout ce qu’elle a fait (à Orléans mais surtout à Nantes et dans leur village), c’est impressionnant ! Oui il y a toujours une lueur d’espoir même dans ses poèmes les plus tristes, à la manière de Bobin…;) Bisous ♥
‘était une demeure
D’ici et maintenant
Bousculée par le ciel
Et les erreurs
Du vent
Qui emportait
Nos rêves
Avec fruits et moissons
Qui emportait
Nos rêves
Avec fruits et moissons
C’était une demeure
Du ciel sans frontières
Les murs étaient d’ici
Le ciel était chez lui
Nous y vivions le jour
Connaissions le mot fin
Le temps réconcilié
A sa perte éternelle.
Le temps réconcilié, in De la poussière et de la grâce, Hélène Cadou
Ma Tine, c’est très beau également ! Je pense que sa foi l’a beaucoup aidée…et même si le mot n’est jamais prononcé, cela donne une exaltation particulière à ses poèmes, sans « gêner » les « impies » ou les non-croyants ! « La harpe dans le ciel »…les « lampes » toujours allumées qui reviennent dans ses poèmes en sont des exemples clairs mais jamais pesants… Je te remercie de ce cadeau, je les apprécie ces recueils, tu ne peux imaginer comme je les bichonne ! 😉 Bisous.
Celui-là aussi est exceptionnel !
pfu, y a trop de beaux trucs à lire… où vais-je trouver le temps de regarder bfmtf1 ? 😦
Arte, non ?
J’aime autant Hélène Cadou que son trop tôt défunt mari. Ils avaient en eux une richesse qu’ils n’ont pas eu le temps de partager.
Hé bien mon Dodo, tu ne regardes pas les inepties télévisuelles, tu lis ! Et ce que nous te conseillons de préférence : tu verras, tu en ressortiras, ému, grandi peu-être et transformé sûrement tellement la richesse de ce qu’on y lit nous apporte ! 😉
C’est très beau avec les illustrations, mais je préfère son poème « la lingère » (ce n’est pas le titre exact.)
Ce poème est trop « languissant », je préfère quand il y a de la vie, de la joie..
Louise, oui elle se considérait comme une « lingère » des mots, j’avais présenté ce poème tiré de « l’Inomminée » juste après sa disparition en 2014. Dans ce recueil aucun poème n’a de titres, le titre est celui du premier vers. Il y a toujours une petite flamme lumineuse dans ses poèmes, même légère mais tu sais, elle à parlé à un « disparu » pendant 53 ans, elle ne devait pas être « frétillante » tout le temps ! Mais je vois ce que tu veux dire ! La prochaine fois, j’essaierai de te trouver une farandole joyeuse !!! 😆
Hou, je vais la guetter 🙂
Louise, voyons !!! 😆 Je disais ça pour rigoler ! Je ne dis pas que ça ne peut pas arriver mais j’ai plutôt tendance à mettre des poèmes tristes, c’est ce que je préfère ! 😥 et qui ne correspond pas à ma nature enjouée d’ailleurs mais sûrement à mon môa profond (je ne suis pas en analyse, je ne peux pas te dire !!! :D) !^^ Faudrait peut-être… 😉
Zut alors!!! je vais être obligée de « me pencher sur la poésie », chercher du gai, du virevoltant et participer à un de tes jeudis. (le obligée est très excessif!!!). (plusieurs jeudis seront nécessaires, pour vous faire respirer un peu de rose et évacuer tout ce noir…) mais ça ne sera pas facile j’ai l’impression que tous les poètes sont tristes (à part les petits poèmes de l’école primaire…)
Louise, je te mets au défi ! Chiche (portiche) ! 😆 Parce que du « virevoltant », il y en a, certes, mais ce n’est pas la majorité ! Cela dit tu peux aussi en écrire si tu ne trouves pas (voir les dates en vert sur le calendrier de la Page « poésies du jeudi), Carnets Paresseux (notre Dodo préféré) s’y emploie fort bien ! 😉 Je ne sais pas toi, mais je sors enfin de ma cuisine (galette et lapin), et je garde le reste de la pâtisserie (à faire hein, pas à manger) pour demain et dimanche, là je suis cannée, mon dos n’apprécie pas d’être debout plus de deux heures ! 😉 Bisous ma belle !
Je n’y connais rien en poésie, mais je relèverai au moins une fois ton défi. Pour la première fois mon plat du dimanche est prêt (et même mangé :)!!! ) et billet écrit. C’est du jamais vu.
Tu m’étonnes que tu aies mal au dos avec tout ce temps en cuisine.
Au fait , merci j’ai bien reçu ton message, bon j’attends un peu pour te répondre 🙂
J’ai pris de l’avance car là j’ai du boulot qui m’attend et du boulot que je n’aime pas.
Bises et à demain, je me demande comment tu as préparé ce lapin, je ne pense pas qu’il soit à la moutarde; aux pruneaux?
Tu verras Louise, quand tu auras mis le nez dans la poésie, remis le nez et avec des auteurs autres que ceux étudiés en primaire ou plus tard, tu y prendras goût ! Ce n’est pas une forme « mineure » d’écriture, même en prose, même quand il n’y a pas rimes, il y a toujours un message intéressant …
Oui prends ton temps pour me répondre hein !!! 😆 Pour Pâques ça devrait aller, warf !!! Haaa j’adore te faire peur !
Ben dis donc, billet écrit et plat mangé, ha non moi je suis charrette une fois de plus ! Le lapin (livré avec la tête, beurk) m’a fait batailler, pour le couper sans l’abîmer, pfffiou ! Heureusement j’ai trouvé un tuto sur le Net ! 🙄 Sinon la recette c’est un mix de ce que j’ai déjà souvent fait avec ce que j’avais sous la main mais pas de pruneaux, tu verras demain, si c’est bon, sinon je ne mettrais que la Galette, faite avec de la pâte feuilletée de mon gentil boulanger (mais pas pris de photos quand je l’ai préparée ce matin, l’APN chargeait et l’Iphone est saturé) ! Mais bon, ce n’est pas compliqué, elle est basique ! 😉 Je vais voir ce que j’ai le temps de taper, il n’est pas dit qu’on ne mangera le lapin que demain ! On a pas mal grignoté et pas vraiment faim pour l’instant et le soir on évite les plats en sauce (et la viande, même blanche^^) ! Bon courage pour le boulot que tu n’aimes pas !!! 😀
Un petit coucou en passant ma chère Aspho et quelques pensées pour toi 🙂
Je suis là dans l’ombre, et la présentation de ce recueil est un beau bijou. J’en ai beaucoup aimé la présentation. Ce doit être un(e) ? bel ouvrage à compulser aux heures exquises du soir lorsque tout repose 🙂
Bisous affectueux
Geneviève
Merci Geneviève de veiller dans l’ombre et de l’éclairer de ta présence discrète. Il n’y a pas d’heure pour lire de la poésie, à l’heure « exquise » dont tu parles que moi j’appelle « l’heure bleue », je ne suis pas forcément au « repos » mais quand un moment (bienvenu) se présente, qu’est-ce que j’aime compulser ces recueils de poésie qui m’apportent une lumière et un plaisir inexplicables…
Gros bisous à toi, ma « veilleuse » ! 🙂
Pas très farandole ni cotillon, en effet, mais joli (euphémisme). Décidement, le monde fourmille de poètes incroyables… dire que je suis resté bloqué sur La Fontaine 😦 ; va falloir que je bouge jusqu’à la bibliothèque municipale … l’an prochain ?
Mais La Fontaine est un grand poète fabuliste et il n’y a pas de déshonneur à l’apprécier !
D’autant plus que tu sais user de son art pour exercer le tien… Alors, ne change rien 😀
PS – Cela dit, il n’y a pas de mal non plus à se faire du bien avec les vers d’autres talentueux rimailleurs.
PS 2 – Je doute qu’à a Bib « munie d’ses poils » tu trouves matière à enrichir tes connaissances poétiques. Leurs rayons poésie sont, la plupart du temps, d’une navrante grisaille.
« PS 4 » – Ah non, ça c’est c’est beaucoup moins poétique 😦 C’est un autre « rayon », celui des jeux vidéo….
Heu non, pas farandole et encore moins cotillons ! Mais d’une beauté à couper le souffle parfois, à laisser vaguer notre imaginaire dans les mots qu’elle n’a pas dits…c’est ça aussi la poésie, pouvoir remplir les silences avec notre propre vécu ! Tu peux aussi t’abonner chez Schabrières, titre du blog : Beauty will save the world ou https://schabrieres.wordpress.com , tu y rencontreras plein de poètes contemporains ou plus classiques mais il y a aussi d’autres sites où tu peux lire tout ton soûl (sans être soûl^^)…
J’y vais de ce pas… mais encore des trucs à lire ? En plus du livre de l’ancien président ? on n’en sortira jamais
🙂
Carnets, alors écoute, on va t’expliquer….les livres des « people », déjà ceux-là on les contourne mais alors plutôt bien ! Donc, ce dernier « truc » qui est censé être un livre, même pas en rêve je le lirai !!! 😆 Et puis tu es généreux quand tu dis « le livre de l’ancien président », je ne suis pas certaine qu’il l’ait écrit, déjà qu’il sait tout juste lire, warf ! Je suis méchante ? Nooon, objective ! 😀 Une fois ce constat posé, ça te laisse du temps pour les « vrais » livres écrits par des « auteurs » méritants ! 😉
« Avec mon âme comme une eau tranquille dans la tienne » c’est vraiment poignant…Je ne connaissais pas du tout cette dame, j’ai relu deux fois le poème pour être sûre de bien le comprendre. La blogo me convertira-t-elle à la poésie, moi qui y suis réfractaire habituellement?
Galéa… tu es d’accord pour essayer de te convertir ? Chiche 😉
Mais Galinette j’espère sincèrement qu’un jour tu apprécieras à sa juste valeur car comme je te l’ai sûrement déjà dit , philosophie et poésie sont presque jumelles, seul le langage diffère ! 😉 Tiens, je te mets un autre poème de cette femme, absolument sublime et je crois que toutes les femmes (sauf celles qui n’ont pas encore perdu un amour mais même) s’y reconnaîtront :
« Je sais que tu m’as inventée
Que je suis née de ton regard
Toi qui donnais lumière aux arbres
Mais depuis que tu m’as quittée
Pour un sommeil qui te dévore
Je m’applique à te redonner
Dans le nid tremblant de mes mains
Une part de jour assez douce
Pour t’obliger à vivre encore »
Hélène Cadou in Le Bonheur du jour – 1955-56…
Celui-ci je le connais par coeur… je l’adore !
Un poème triste et en même temps avec de l’espoir.
Il y a beaucoup de tristesse dans ses poèmes, surtout ceux-là écrits 5 ans après la mort de son amour mais il y a aussi une part lumineuse dans cette tristesse qui leur donne une grâce légère et pleine d’espoir…
Quel beau moment je viens de passer sur ton billet, je l’ai lu et relu ce poème magnifique et superbement illustré, un vrai régal. Les mots sont justes, beaucoup d’amour, d’espoir et de nostalgie. Merci de cette belle découverte.
Merci également de ton commentaire sur mon billet, je pense très fort à toi Isa. Gros bisous d’amitié.
Lylou
Merci Lylou et contente de t’avoir fait passer un bon moment, cette femme est un bonheur à lire, sa fidélité à son mari parti trop tôt après seulement 5 ans de mariage et 3 ans de longues fiançailles est exemplaire !
Je ne désespère pas d’aller lire ta presse de dimanche dernier, je m’y colle ! 😆
Gros bisous très chaleureux Lylou ! 😉
Elle est beaucoup moins célèbre que son mari! Et pourtant ce qu’elle écrit et que je découvre ici est beau!
Tu as toujours le don de nous faire découvrir des petites perles !
Lydia, je m’y emploie, je suis bien conseillée en la matière et c’est comme tout, plus on pratique, plus on s’affûte (du moins je l’espère) !!! 😆 Bises♥
Je passe en coup de vent, je reviendra ce week-end, c’est trop beau pour survoler, juste. Je connaissais en ayant parcouru le blog de Martine, mais évidement pas tout !
Bises.
Moi aussi je l’ai découverte simultanément chez Martine et Schabrières (quand elle est décédée il y a deux ans) ! Le recueil que m’a offert Martine est un petit bijou ! Ce sons tous pour la plupart des poèmes écrits cinq après la mort de son mari chéri. Sans être gais-gais, ils ne sont pas tristes (dans le sens de morbides) car un peu comme Bobin, elle a su faire de cette « absence » une sorte de présence invisible et lumineuse… J’espère que tu te reposes un peu, bon week-end, moi je suis aux fourneaux pour la Brigade demain ! Tsss ! 😆 Gros bisous.
Si les poètes étaient des gens gais, ils n’auraient plus de succès du tout 😀
Tout à fait d’accord avec toi ! Ils appuient là où ça fait mal, chose que les romanciers, souvent, éludent, pour rester dans le « happy end » alors qu’on sait bien que tout ça finira mal ! 😆
Des mots magnifiques
Et très belles photos ( en particulier celle illustrant la harpe et la brume :-))
Bisessss Asphodèle 🙂
Val, Hélène Cadou était une très « belle » personne je pense ! Ça transpire dans ses écrits !
Tu sais que j’avais trouvé une vraie harpe dans le ciel mais la photo était trop kitsch, je préfère celle-ci qui suggère parfaitement… Gros bisous et bon week-end ! 😉
Je suis désolée, je n’ai pas pu t’envoyer le lien dans les temps, avec un peu de retard, mais je l’ai quand même publié hier 😉
http://micmelo-litteraire.com/calligrammes-guillaume-apollinaire/
J’adore la façon dont tu présentes ton poème.
Vu Laure ! Hier, un peu tard mais tu es ajoutée dans l’article comme dans le cahier de poésie, sur la page dédiée ! Une très belle idée que de nous faire (re)découvrir ces Calligrammes et surtout nous expliquer l’origine, j’aime beaucoup, tu es très pédagogue ! 😉
C’est une belle histoire que tu narres dans ta présentation. Je connaissais de nom ce poète. Le texte en lui même, je n’en dis rien, tu sais que la poésie et moi on ne se comprends pas mais comme toujours, bravo pour ta mise en page et tes illustrations, c’est magnifique…
Mindounet, c’est une histoire d’amour comme tu les aimes puisqu’elle a aimé son mari bien après son décès précoce et elle lui a survécu plus de 50 ans , sans jamais faillir, en se battant toujours pour la mémoire de cet amour… Elle n’écrit pas de façon obscure pourtant, ses poèmes sont très simples, mes illustrations t’aident un peu mais pas tant que ça ! Bises mon poussin ! 😉
Je suis certain qu’un livre sur sa vie et son couple me plairait…pour les poèmes par contre, je passe, ça ne me touche pas mais ça tu le sais… 😀
Mindounet, le livre reste à écrire ! Et il y a assez de « matériau » dans leurs deux oeuvres respectives pour le faire ! Tu t’y colles ? 😆 Bisous !
que de jolis mots et de belles photos
Un peu tristouille ce bonheur du jour, je trouve, Miss Aspho
Merci de nous avoir parlé d’Elle avec tant de conviction.
Et une si belle histoire d’amour, par nos temps sauvages, ça ne se refuse pas.
Bisous
Bah tristouille un peu, son mari était mort juste après 5 ans de mariage, elle devait pas être gaie tous les jours mais cet Amour est incroyable ! Quand on regarde avec du recul, c’est d’autant plus beau… Bises