Martine notre « écrivaine turbulente qui devient écrevisse en écrivant » a proposé pour la mémoire des disparus du 13 novembre, que nous mettions un poème sur notre blog du 16 au 21 novembre (ou quand nous le pourrons dans ce créneau). Prise par les Plumes hier, j’ai cependant plongé mon nez dans quelques recueils que j’ai toujours à portée de main et je vous propose un extrait d’un magnifique (mais très long) poème de Pablo Neruda, extrait de Résidence sur la terre dont une grande partie est consacrée à la Guerre d’Espagne. Je vous mets la fin, j’ai pris le poème en photo pour ceux qui souhaiteraient le lire en entier (il s’agit du début du poème, avant l’extrait proposé mais c’est écrit petit.)
TERRES OFFENSÉES
(…)
Il y a tant, tant
de tombes, tant de martyrs, tant
de galops de bêtes contre l’étoile !
Rien, pas même la victoire
n’effacera le gouffre terrible du sang :
rien, ni la mer, ni le pas
de sable et de temps, ni le géranium embrasé
sur la sépulture.
Pablo Neruda – Résidence sur la terre ©Editorial Losada, S.A, Buenos Aires 1958.
©Éditions Gallimard, 1972 traduction de Guy Suarès et préface de Julio Cortazar.
Allons voir chez Martine, qui a déposé son poème aujourd’hui.
Merci, Belle… je mets ta participation en lien…
Et c’est Julio Cortazar qui a préfacé ! L’un de mes écrivains chouchous !
Oui je sais, je vais te la photocopier et te l’envoyer ! 😉 Il est génial ! Ce livre aussi…
Je t’ai apporté le lien chez toi ma Tine ! Comme une grande (et pour une fois) ! 🙂
http://ecriturbulente.com/2015/11/16/memorial-poetique-13-novembre-2015/
C’est là que tu pourras lire le florilège des poèmes du Mémorial. Et que je tiens à jour au fil des publications.
Tine, je dois filer, j’irai vers 18/19h ! 😥 Gros bisous♥
Je suis les poèmes chez Martine au jour le jour, je suis stupéfaite de voir à quel point les poètes sont dans le juste, même si je le savais déjà …
Ping : Mémorial poétique (13 novembre 2015) | Écri'turbulente, c'est en écrivant qu'on devient écrevisse.
Qu’il est beau ce poème pour exprimer sa peine et sa douleur
Très bien choisi. 😀
Bises 😀
un texte de circonstance
Plus ou moins mais un texte écrit pour l’Espagne meurtrie et toutes les « terres offensées » donc on y trouve des échos…
Choix judicieux et vers touchants…