Le jeudi en poésie avec Giacomo Leopardi et L’Infinito.


chromo oiseau couronné ana-rosa(1)Juillet démarre doucement et chaudement), mais avant de savoir à quelle sauce surchauffée je vais être mangée à partir du 16 juillet, je voulais un peu de poésie sur ce blog, encore un peu, comme une ultime révérence quand on a déjà dit beaucoup…et qu’il semble que ce ne soit pas assez car il reste tant de billets en souffrance que j’aimerais partager avec vous… tant de billets à lire chez vous ou à commenter (car j’en lis pas mal sans commenter, la faute à l’iPhone) et puis, une petite voix plus forte que les autres s’élève et m’empêche de fermer totalement ce blog, parfois je me dis que ce serait plus « poli » mais l’espoir d’y revenir à plein temps ne me quitte pas alors, je continue, plus caha que cahin, certes mais cela m’est nécessaire. La poésie était improbable ce jeudi, et pourtant les fidèles ont répondu présents.

a leopardi giacomoAujourd’hui, j’ai choisi un poème de Giacomo Leopardi (1798-1837)(XII-L’infinito), poème composé de quinze hendécasyllabes, considéré comme le Rimbaud italien dont Musset disait qu’il était « le sombre amant de la mort »… Pour en savoir plus sur ce poète incroyable, cliquez ICI.

Ont poétisé avec moi, en urgence et avec toute leur ferveur et leur gentillesse :

L’INFINIa infini mont début poèmeToujours tendre me fut ce mont solitaire ,
Et cette haie qui, de tout bord ou presque,
Dérobe aux yeux le lointain horizon.
Mais couché là et regardant, des espaces
Sans limite au-delà d’elle, de surhumains
Silences, un calme on ne peut plus profond
Je forme en mon esprit, où peu s’en faut
Que le coeur ne défaille. Et comme j’ois le vent
Bruire parmi les feuilles, cet
Infini silence-là et cette voix,a infini vent ds feuilluresJe les compare : et l’éternel, il me souvient,
Et les mortes saisons, et la présente
Et vive, et son chant. aube rouge sur rivière & campagne caught-in-another-world tumblrAinsi par cette
Immensité ma pensée s’engloutit :
Et dans ces eaux il m’est doux de sombrer.a infini vert paradis rivière

a leopardi chantsGiacomo Leopardi, Canti, trad. Michel Orcel, GF Flammarion, 2005, probablement écrit à 20 ans entre l’été et l’automne 1819. Cf. l’original ci-dessous pour ceux qui maîtrisent l’talien dans le texte…

XII
L’INFINITO

Sempre caro mi fu quest’ermo colle,
E questa siepe, che da tanta parte
De l’ultimo orizzonte il guardo esclude.
Ma sedendo e mirando, interminato
Spazio di là da quella, e sovrumani
Silenzi, e profondissima quiete
Io nel pensier mi fingo, ove per poco
Il cor non si spaura. E come il vento                   
Odo stormir tra queste piante, io quello
Infinito silenzio a questa voce                                                              
Vo comparando: e mi sovvien l’eterno,
E le morte stagioni, e la presente
E viva, e ‘l suon di lei. Così tra questa
Infinità s’annega il pensier mio:
E ‘l naufragar m’è dolce in questo mare.

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56 réflexions au sujet de « Le jeudi en poésie avec Giacomo Leopardi et L’Infinito. »

  1. À LA LUNE
    Ö lune gracieuse, je me souviens,
    Que l’an passé, sur cette même colline,
    Je venais, plein d’angoisse, t’admirer :
    Et tu pendais alors sur ces bois
    Que tu éclairais, comme tu le fais maintenant.
    Mais nébuleux et brouillé par les larmes
    Qui montaient à mes cils, se montrait
    À mes yeux ton visage, car tourmentée
    Était ma vie : et elle l’est, ni ne change,
    0 lune, mon amie. Et pourtant il m’est cher,
    Ce souvenir, et le dénombrement
    De ma douleur. Oh qu’il est doux,
    Au temps de la jeunesse, lorsque s’étend encore
    La voie de l’espérance et qu’est courte la mémoire,
    De se ressouvenir des choses passées, encore
    Qu’elles soient tristes, et que l’angoisse dure !
    Giacomo Leopardi,

    • Merci Tine, Leopardi était d’une tristesse chronique confinant au désespoir, il souffrait surtout beaucoup dans sa chair, certains jugeaient même « qu’il était indécent de souffrir ainsi, même pour un poète »…no comment… Il a peu aimé, a été peu aimé que ce soit pas ses congénères ou par les femmes mais quel talent ! 😉

  2. N’écoute pas cette petite voix qui te dit parfois de cesser de nous enchanter de tes mots, de tes choix de lecture.
    Écoute les voix de tes lecteurs qui te disent que nous sommes là et que, mots après mots, nous te suivons dans le cahin, dans le caha.
    Ce blog est un fil qui nous relie à toi. Alors, non, n’écoute pas cette petite voix : elle ne sait pas que tu nous es importante.

    • Tine, je la chasse d’un revers de main la plupart du temps et d’autres fois, quand le ciel se fait lourd, quand les choses se font pesantes, alors cette voix crie plus fort et essaie de me faire baisser les bras…alors je me sens si lasse et si ‘rien du tout » que je cèderais presque ! Mais je me ressaisis toujours (pour l’instant du moins) car ça ne correspond pas à mon désir profond, toi aussi tu m’es importante, comme d’autres qui me suivent malgré mes défaillances, aussi rien que pour cela, je continue à soulever mes pieds si lourds, si lourds certains jours … en essayant de contourner le chaos ! 😉

  3. Oh Aspho, une fois de plus nous nous retrouvons. J’avais choisi ce poème que j’aime tant en avril 14 pour les Plumes, avec la belle voix de Vittorio Gassman en V.O. La traduction en était assez différente. Cela me touche beaucoup que nous ayons partagé ce beau texte en des temps difficiles. Quant à l’idée d’un blog d’Aspho muet je crois qu’il serait contagieux. Tu as changé mon rapport aux blogs. Je t’embrasse et naturalmente, à ttds.

    • J’ai écouté la vidéo avec la voix envoûtante de Gassman, le poème Syvia également et la BO du film de Mario Martone avec Anna Mouglaglis et Elio Germano : « Leopardi, Il Giovane favoloso », je ne sais pas si tu l’as vu ! Je me doutais que tu l’avais déjà mis connaissant ta passion des belles lettres italiennes mais je n’ai pas eu le courage de dérouler le cahier de poésie… Je suis étonnée de savoir que « j’ai changé ton rapport aux blogs », étonnée et ravie : rien que pour ça tu me donnes envie de m’accrocher et de continuer malgré la pesanteur du quotidien certains jours et cette impression que nous avons dû tous connaître un jour ou l’autre que nous n’y arrivons plus… Même lentement, même épisodiquement, être là, faire partie de cette famille qu’est la bloguo est rassérénant aussi ! Bises et à ttds♥

    • Syl, il était originaire des Marches, région du centre-est de l’Italie mais c’est à Florence qu’était son coeur et on le sent bien dans ses poèmes. Pas tous mais presque ! 😉

  4. Ah, Leopardi, c’est beau ! J’avais eu l’occasion de travailler sur certains de ses poèmes à la fac.
    Ne t’en veux pas pour ton blog. Tu as d’autres choses à gérer et nous le savons bien.
    Je t’embrasse très fort.

    • Je redécouvre Leopardi car pour tout te dire c’est loin et je ne l’ai pas étudié, n’ayant pas fait italien 4ème langue !!! 😆 Or, au lycée comme ensuite à la FAC, nous étudiions des auteurs des langues étudiées, ou français (mais là du très très classique)… J’ai beaucoup à revoir en poésie italienne… Pour mon blog, ça m’afflige ces abandons à répétition, que veux-tu ! 😥 Je n’ai pas l’habitude, il faudrait que j’en parle à un psy ! 😆 Bises ma Lydia ! 😉

    • Merci merci Nadael, je fais ce que je peux pour ma présence mais je la trouve quand même très « épisodique » ! 😥 Mais bon, certains jours (et c’est souvent en ce moment), je n’ai pas vraiment le choix, aussi dès que je peux, j’arrive en courant ! 🙂 Gros Bisous !

    • C’était une grande et belle âme malgré son infirmité (il était bossu) et j’ai de la peine même du mal à imaginer qu’il était mis à l’index à cause de ça ! Quelle époque pas si formidable que ce XIXème ! 😉 Un grand poète en tous cas qui mérite d’être lu et relu (en ce qui me concerne, j’ai un peu oublié 😉 )…

    • Et toi merci d’être là, je suis si contente de t’avoir connue, même si c’est récent, je ne pourrais plus me passer de tes écrits, tes réels sont parmi les plus beaux que je lise chaque jour et tes mots sont un enchantement ! Et je ne dis pas ça pour te flatter, d’ailleurs quand on me connaît un peu, on sait que je n’ai pas la flatterie facile ! 😆

  5. Quel beau poème ! en plus tu me fais travailler mon Italien, et ma culture italienne est au ras des pâquerettes puisque je ne connaissais même pas l’auteur. J’en ai des choses à apprendre ! comment voudrais-tu fermer ton blog avec tout ce que j’ai encore à apprendre ! et pas que moi.
    Bises et repose toi l’esprit en paix.

    • Monesille, je regrette un peu de ne pas avoir fait italien mais j’avais déjà trois langues vivantes et deux mortes en seconde (anglais, espagnol, chinois, latin grec), ça faisait beaucoup. Mais je ne désespère pas de m’y mettre plus avant, d’autant que j’aie quelques notions de base, j’adore cette langue, cette culture aussi, le pays où je retournerais bien voir ce que je n’ai pas visité… Tu sais, nous avons tous à apprendre des uns des autres, c’est ça la richesse des blogs et c’est de ça dont j’aurais le plus de mal à me passer s’il fallait que j’arrête… Je ne me repose JAMAIS l’esprit en paix, je ne suis pas faite pour me reposer je crois, du moins pas dans le sens où l’on imagine le « repos » !!! 😆 Mais là je vais me forcer un peu et m’appliquer car je sais que mon avenir proche en dépend ! 😉 Bisettes ! 😀

      • Hi l’italien c’est plus facile que le chinois, crois moi !
        et si tu ne sais pas te reposer, pose-toi simplement, ça fait trois mois que j’essaye, on finit par s’y faire…un peu !
        Bises

        • Oui je sais que l’italien est plus simple à mémoriser que le chinois, c’est sûr mais quand on a fait espagnol, on peut aussi s’emmêler les aiguilles et tricoter des faux amis, c’est comme le chinois et le japonais ! bref ce n’est pas si simple les langues… Pour les pauses, je me pose par la force des choses mais j’ai du mal… Bisous 😉

    • Merci Isa, j’ai flashé de suite sur ce poème en tombant sur mon vieux livre bilingue « Canti/Chants », alors je n’ai pas hésité ! D’ailleurs je fonctionne comme cela avec la poésie. Le poème choisi cristallise mon envie du moment, un petit « truc » que je ne saurais expliquer et qui fait que c’est celui-ci et pas un autre… Gros bisous aussi 😉

  6. La dernière illustration, on se plongerait bien dedans ! très belle poésie ce matin, je ne connais pas ce monsieur, j’ai de grosses lacunes en poésie. (et je t’interdis d’arrêter ton blog, ce serait trop cruel pour nous).

    • Aifelle, comme toi, j’ai de grosses lacunes en poésie italienne et je vais y remédier, j’ai retrouvé de jolies choses chez moi et j’en ai vues d’autres sur le Net… Oui je me plongerais volontiers dans la cascade de la dernière image, d’ailleurs la chaleur a fortement influencé mon choix, je souhaitais une eau plus sombre, plus en accord avec le poème mais là je n’ai pas pu résister ! 😉 Je crois que pour mon blog, je me pose les questions (bien légitimes d’ailleurs) que d’autres se sont posées avant moi et parfois je doute de sa raison d’être mais je n’arrive pas à me dire que ce pourrait être fini totalement ou alors il faudrait vraiment qu’il m’arrive quelque chose de grave qui m’empêche totalement de bloguer… 😉 Donc ce n’est pas souhaitable !

    • Touloulou, je connaissais mais mal, ça fait du bien de découvrir plus avant des célébrités dans d’autres pays totalement inaperçues chez nous, sauf chez les spécialistes bien sûr ! 😉

  7. Je suis restée bloquée sur « hendécasyllabe », ne le répète pas, hein?😄
    Je ne connaissais pas…Et c’est majestueux!
    Bien heureuse de te lire en tout cas!
    Je ne comprends pas pourquoi ce serait plus « poli » de fermer ton blog…et « totalement », en plus?!
    Wouepepep, chère Dame Asphodele! Faudrait quand même pas faire un coup pareil, hein?? Une « ultime révérence »?Roo! Attention! Je risquerai de me fâcher, hein!😄 Nous on reste là! Prends le temps dont tu as besoin, tout le temps! On sit sur ton site et on t’aime😄 Des frayeurs comme ça ! 😄
    Gros gros bisous

    • Voilà Emilie, voilà pourquoi je suis pour le maintien du latin et du grec au collège, hendécasyllabe ne pose aucun problème quand on a des notions !!! 🙄 Bon, je ne dirai rien pour cette fois !!! Parce que c’est toi…
      Pour mon blog, c’est compliqué tu sais, tu n’as pas connu « la grande époque » quand je billettais pratiquement tous les jours, même quand ça s’est calmé, je proposais toujours quelque chose, là je n’ai même plus le temps d’aller voir la plupart de mes blogs amis et je le vis très mal ! 😥 Bloguer est une forme de réciprocité aussi, de réciprocité en lien avec une forme de politesse : il ne me viendrait pas à l’esprit de ne jamais aller voir ce que font ceux qui viennent commenter si gentiment chez moi ! Bon, je limite les dégâts car si je ne commente pas, je lis quand même (important de suivre) mais si je ne pouvais plus le faire (du tout) pour X raisons, je serais très malheureuse. Tu me fais faire des minauderies quand tu dis que tu m’aimes, tu le savais ? Tu savais que j’aurais l’air complètement ridicule hein ??? 😆 Je ne baisse pas encore complètement les bras, je sais que mon séjour va être perturbant mais après je devrais être en super forme (si ça ne se dégrade pas trop vite pour ma maman), alors, comme Martine, je ne veux voir que le verre à moitié plein ! 😀 Bises Milie ! Et promis plus de frayeurs pour ton petit coeur en caramel mou !!! 😀 Gros bisous♥

        • Emilie, moi aussi je l’ai un peu perdu j’avoue, il en reste des traces pour les étymologies (c’est déjà pas mal) ! Je n’imagine rien de mou en ce moment, sauf les glaces ! Je te souhaite de bonne vacances en espérant que tes listes t’auront permis de venir à bout de tes nombreuses malles !!! 😆 Gros gros bisous et à bientôt !

  8. Désolée, j’ai raté ce rendez-vous que j’aime tant, Miss Aspho
    En ce début juillet, les activités associatives continuent ou reprennent, c’est selon, il faut préparer (déjà) la rentrée de septembre…
    Bref, toujours à courir à droite ou à gauche d’ailleurs 😆 je n’ai pas rendu ma copie…
    Que de nouvelles chez toi, et la canicule en plus, et tu penses à moi qui ai chaud à Lyon. Tu ne changeras pas 😉
    Le 16/07 ce sera bien vite là…

    Mais cet espace n’est pas réservé aux messages personnels ! Léopardi n’est pas un de mes intimes en poésie, mais pourquoi pas. D’après son portrait, il était très mignon et distingué. Un romantique italien, ça nous change des nôtres 😆

    Je dois lire La 5e femme d’Arnaldur Indriason proposé au Club de Lecture. Lequel vas-tu lire ?

    Enfin, bravo aux vaillants fidèles de ce rendez-vous qui ne se laissent pas déborder par des riens du tout…
    Gros bisous caniculés

    • Oui ma So’N, j’ai vu que tu avais raté ! :roll:, je ne dis rien mais je n’en pense pas moins, tsss ! Non, j’rigole hein ! Je sais qu’il fait trèèès chaud chez toi et que forcément, les neurones ne sont pas tous en état de marche c’est pas possible !!! Déjà ici, avec 10° de moins que chez vous c’est limite si je ne m’endors pas sur place, la tête dans le congélo, alors même pas j’imagine Lyon, même pas…
      Leopardi ne devait pas être si mignon que ça (pour son époque, moi je le trouve très potable) car il était bossu et considéré comme laid ! Comme quoi… En plus il souffrait beaucoup, aussi bien physiquement que mentalement et ça aussi c’était très mal vu, voire insupportable pour ses congénères, heureusement qu’il n’était pas pauvre, il n’aurait jamais été accepté nulle part ! 😆

      Sinon, dis donc tu ne vas quand même pas passer ta retraite à écumer les assoces de ta région hein ??? On ne va plus te voir là, c’est infernal, diabolique !!! 😆
      Mon prochain Arnaldur est La Voix, c’est le 3ème de la série des « Erlendur » et comme je les lis dans l’ordre (ordre de Syl et de Somaja réunies)… Je vais regarder le « combien c’est » La cinquième femme ! Voir si c’est la même série également. Ce serait bien qu’on se fasse une LC un de ces jours, parce que tes « Clubs » là, bon, bon, d’accord, c’est bien, mais tes copines de bloguo, surtout en lecture c’est encore mieux !!! 🙄 Tsss ! 😆
      Je ne donne pas encore de date pour la prochaine poésie, puisque le 16, tombe le jour de mon entrée au Centre. je verrai là-bas, comment je peux m’organiser et je vous tiendrai au courant, au moins avec le blog-it (colonne de droite du blog).
      Gros bisous ma So’N, tu es pardonnée pour aujourd’hui, c’était presque de l’imprévu !!! 😉 Bises très chaudes mais pas caniculées…ouf ! 😥 déjà que « très chaudes » = souffrance pour moi, alors « caniculées, non…

  9. Je ne vais pas faire un copier/coller de ce qu’a écrit Emilie, elle s’est exprimée mieux que je je n’aurais pu le faire et mieux que beaucoup d’autres.
    Mais j’ai dû louper un truc vis à vis des blogs…je viens de fermer plus de 2 semaines et je vais encore fermer 3 semaines fin août et je n’avais pas compris qu’il fallait que je présente des excuses pour ça… 😀 😀 😀 mais s’il le faut vraiment, je le ferai… Warf !
    Gros bisous et à très vite.
    PS : je zappe pour hendécasyllabes étant donné que ça rentre pas au scrabble, pas la peine de mémoriser…déjà syllabes c’est pas facile à avoir et à placer… 😀 😀

    • Mindounet : Hendécasyllabes = 11 syllabes, c’est tout ! 😉
      Pour les « excuses », je pense qu’il y a méprise ! En fait je n’ai pas le courage de mettre en « pause » car il ne s’agit pas de « pause vacances » classique et cela me déstabiliserait encore plus, bref, je pense que tu as compris ce que je voulais dire mais comme tu es un gentil garçon, tu restes positif ! Bisous, à très vite ! 😀

  10. Coucou Asphodèle
    Je viens seulement de découvrir ton billet.
    J’ai envie de te dire : reste avec nous ! Fais des pauses aussi longues que nécessaires, mais n’écris pas le mot « fin ».
    Je t’embrasse, et Nunzi ronronne.

    • Sharon, alors si Nunzi ronronne, je suis obligée de rester !!! 😆 Non mais parfois la vie IRL me dépasse tellement et ne plus pouvoir bloguer comme je le faisais me déprime tant que je me pose des questions sur ma légitimité mais bon, ça passe, comme je ne suis pas de celles à faire des adieux à la scène à répétition et revenir une semaine après, je laisse faire le cours des choses et je m’adapte…en espérant que mes lecteurs le feront aussi ! 😥 Gros bisous et gros câlins à Nunzette♥

  11. ma che bella cosa !
    et tes illustrations sont magnifques, notamment l’aquarelle du milieu.
    Bises et courage pour la suite.
    Tu as la canicule toi aussi ?
    ¸¸.•*¨*• ☆

    • Plus de canicule ici depuis ce matin mais c’est encore trop chaud pour moi !!! 😥 C’est déjà mieux à 25°, je respire à peu près normalement ! C’est rigolo, j’avais une certaine tendresse pour l’aquarelle dont tu parles, elle collait bien à l’idée d’entendre « oir le vent »… 😉

  12. Que ce serait plus « poli » de fermer ton blog ???? Aspho voyons!!!!! Tu blogues quand tu peux, tu as suffisamment de choses à gérer en ce moment, et tu sais quoi, tu as aussi suffisamment de fidèles pour être une blogueuse irrégulière. Ta santé avant tout, ton bien être aussi, et nous on t’attend tranquillement.
    Sinon, c’est bien, mon inculture recule grâce à toi, je ne connaissais pas Leopardi, et quand on prononce à voix basse ses vers en italien (sans forcément en comprendre tous les mots) on saisit vraiment une certaine musicalité 😉