Empanadillas dans la panade mais c’était bon !

Pfff ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour notre Cheffe Syl. ! Garde-à-vous ! On attend le « repos » mais il ne vient pas… J’ai fait des choses au goût d’empanadas (qui est la version grande, type tarte) dimanche dernier mais pas vraiment en forme de chausson que l’on attend des « vrais » empanadillas, ça relèvait plutôt de la tourte tarte, il faut dire que ne pouvant pas faire mes pâtes moi-même en ce moment, j’ai acheté deux rouleaux de pâte brisée toutes faites et franchement c’est moins bon !

C’est parti, pour la farce pas spécialement galicienne, plus proche des « cocas » pieds-noires… voire méditerranéennes tout court vu les ajouts d’épices pas spécialement espagnols:

INGRÉDIENTS :

• 2 escalopes de poulets coupées en dés fins,
• 2 poivrons grillés au four (ou au barbecue)
• 1 boîte moyenne de tomates pelées
• 3 beaux oignons, 3 oignons blancs (nouveaux)
• 1 gros bouquet de persil plat (à défaut de coriandre pour moi)
• 4 rhizomes moyens de curcuma frais, épluchés et taillés en fines rondelles
• 2 dosettes de safran
• Cannelle si vous aimez et cumin itou.
• Raisins blonds, à mettre à gonfler la veille dans du whisky du thé à la bergamote
• 6 dés de féta à l’huile coupés en deux par le milieu
• sel, poivre, piment d’Espelette ou plus fort si vous aimez vous arracher la goule, les plats relevés.

Poivrons sortis du four et de la poche plastique, une fois refroidis, après on les taille en lamelles fines et en dés.

PRÉPARATION :

La veille, position grill-230°, faites griller vos poivrons sur la grille du four recouverte de deux feuilles de papier alu (si vous ne voulez pas que ça coule et passer une heure le Décap’Four à la main Quand vous voyez la peau dorer, les retirer et les mettre dans un sac plastique (paraît que la peau vient mieux, c’est vrai) (s’ils sont bien cuits, elle vient aussi). Mettre les dés de poulets à mariner dans un fond d’huile d’olive avec du citron (le jus d’un demi), le curcuma en rondelles, les deux oignons blancs tranchés fins et la cive de l’oignon blanc (le vert), le demi bouquet de persil (à défaut de coriandre). Laissez reposer la nuit (à ce stade, je me traînais comme une moule hors de son pilier de Bouchot, épuisée par l’effort fourni, j’ai donc décidé de laisser reposer la nuit mais vous n’êtes pas obligés, (deux heures devraient suffire) !Ensuite, mettez les trois oignons dans une grande poêle à revenir doucement à l’huile d’olive avec une feuille de thym, du laurier, les dés de poulet et la marinade,  une pincée de cumin, une de cannelle (facultatifs les deux), quand ils commencent à blanchir, ajouter la boîte de tomates pelées, les deux dosettes de safran ou mieux, des filaments qui coûtent la peau des fesses très cher mais tellement meilleurs. Touillez, laissez mijoter une bonne heure, le temps que l’au des tomates se soit évaporée. A ce stade, je rajoute l’autre moitié du bouquet de persil (à défaut de coriandre) et un oignon blanc supplémentaire, de la cive……C’est là que les athéniens s’éteignirent , que dis-je s’écrasèrent sur la roche tarpéïenne après avoir bu l’hydromel sur un sofaà l’ombre des ors du Capitole, on sait que les deux ne sont jamais bien loin, surtout en cuisine !

Quand je farcis mes cercles découpés avec un bol dans les rouleaux de pâte brisée…ahem…

Le premier (vous le verrez cuit comme une momie pleine de bandelettes, la faute à la pâte -pas maison, c’est pour ça- qui a cédé sous le poids, j’ai dû colmater. Ensuite, on met l’autre disque par-dessus mais au lieu du chausson, (ici phase dégoulinante de badigeonnage au jaune d’oeuf), on a…ÇA, un genre de bonnet de neige, de tourte pas du tout chaussonisée…shame ! Je vous montre dans la coupe ci-dessous, « l’égyptien » et ses bandelettes (celui du milieu)

Ensuite, je me suis amusée avec les restes de pâtes, empanadas foutues pour foutues, il y a eu des genres de petits samoussas…pour ne pas gaspiller !

Esthétiquement du gros n’importe quoi mais j’ai des circonstances atténuantes, hé ho !!! 😀

Une fois dans l’assiette, c’était délicieux, j’ai accompagné de petites tomates cerises et d’une salade (pas sur la photo, timide ma salade et elle en a marre des selfies ). Bon appétit et surtout bon courage ! Encore une fois n’écoutez JAMAIS Syl. quand elle vous dit c’est rapiiiide et hypeeeer faciiiile, hum ! Cela dit, il restait tellement de farce que nous l’avons finie en spaghettis et c’était délicieux réchauffé… Une autre participation pour le mois espagnol de Sharon !Olé ! Amigos de la blogosféra, je vous souhaite un bon dimanche et si vous essayez de refaire cette recette, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus ! On m’a dit dans l’oreillette que notre Cheffe et accessoirement Comtesse du Berry avait transformé sa cuisine en « Tempête du désert » pour le « bras de Gitan »… Allez donc voir ce qui s’y passe et vous aurez les liens des autres valeureuses participantes : Louise, Sandrion, Nahe…et caetera !

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