Je sais bien que c’est Halloween, que la Toussaint approche mais je n’ai pas choisi ce créneau, j’ai un peu peur des vampires et autres sorcières (hormis mes Sorcières qui lisent^^). Encore Albert Samain aujourd’hui, ce poète lillois méconnu dont je vous ai déjà parlé et que j’avais découvert grâce à Natiora. EDIT de 8 h 30 : heureusement que Les Sorcières m’ont dit que les liens n’apparaissaient pas alors que je les ai ajoutés hier soir (ils étaient déjà dans le cahier de poésie, sur la Page), WordPress n’a pas dû prendre en compte mes dernières mises à jour, c’est rare mais ce sont des choses qui arrivent ! J’en suis vraiment désolée ! 😦 Voici les liens :
Ont poétisé avec moi aujourd’hui quelques rescapés des vacances de Toussaint… Lire la suite →
Et voici les textes écrits avec Complicité ! Les vacances vous réussissent, vous êtes nombreux et j’en suis fort contente ! Par ordre d’arrivée des liens, je vous présente les 28 valeureux participants (moi incluse) :
Ceci est un montage fait par moi à partir de la couverture originale et d’une vue d’Ellis Island…
C’est mon troisième livre de Gaëlle Josse et un énorme coup de coeur (pour différencier des battements accélérés ressentis jusque là) (ou l’échelle des coups de coeur). Non seulement j’ai trouvé la construction plus aboutie que dans Nos vies désaccordées mais l’émotion plus palpable, vibrante même en regard de celle plus contenue des Heures silencieuses. Mais surtout, surtout, on sent l’auteure habitée par son personnage, ce « dernier gardien du Temple« , de « La Porte d’Or » que fut Ellis Island pendant la première moitié du XXème siècle pour nombre d’immigrants européens, flot de miséreux recrachés par les cales insanes de troisième classe des paquebots transatlantiques ou de cargos plus modestes. C’est un portrait d’homme qui m’a émue aux larmes, oui, moi qui ne pleure JAMAIS (ou très rarement). Vers les pages 35-40, j’ai (à ma grande surprise), senti une larme brûlante me piquer les yeux. Je n’en revenais pas ! (Je tiens à préciser que je vais bien mentalement, que je ne prends ni drogues, ni alcools et que cette larme inespérée est vraiment due aux mots de l’auteure à ce moment précis du livre, mais je ne dirais pas lequel, hé hé !). Lire la suite →
La complicité vous va bien ! Voici les résultats de la collecte, pas moins de 18 mots, suivis de mes trois mots en N, ce qui faisant 21 mots vous laisse le droit d’en ôter un :
J’ai bien peur que ces Plumes ne filent un mauvais coton, vous devenez d’une sagesse assourdissante ! Certes, notre amie Soène (trublionne inégalée jusqu’à présent….) s’est excusée pour sa non-participation à cette session,on la demande à de hautes fonctions, attachée à la Présidence de Lyon Roses 2015, association pour laquelle… Lire la suite →
Enfin ! Je ne sais pas vous, mais moi, vous m’avez manqués ! Ça fait long un mois, mais bon, les impondérables… Aussi pour fêter ce retour, je vous propose de me dire ce que vous inspire le vaste thème de la COMPLICITÉ, du recel de malfaiteurs au tête-à-tête en amoureux, les portes sont grandes ouvertes….
Vous avez jusqu’à 20 heures pour me laisser un mot en commentaires.
Si des nouveaux souhaitaient participer, pas de souci mais il faut lire le RÈGLEMENT avant, c’est mieux pour tout le monde !
Il y a des chanteurs comme ça qui vous suivent toute une vie, qui ne sont pas morts (n’en déplaise à mon cher MTG) , qui se bonifient même, avec le temps. C’est peut-être le chanteur étranger que j’ai le plus écouté dans ma vie, ne m’en lassant jamais. « Suzanne » est une chanson culte et bien d’autres mais j’ai désormais, depuis quelques années, une tendresse particulière pour « Dance me to the end of love »… Je vous ai trouvé une traduction (pour les nuls en anglais comme moi) et je vous laisse apprécier… Léonard Cohen est mon chanteur de l’automne…
Dance Me To The End Of Love (Fais Moi Danser Jusqu’à La Fin De L’amour)
Dance me to your beauty with a burning violin Fais moi danser jusqu’à voir ta beauté sur un air de violon se consumant Dance me through the panic ’til I’m gathered safely in Fais moi danser malgré la panique jusqu’à ce que je sois en paix Lift me like an olive branch and be my homeward dove Soulève-moi comme un rameau d’olivier et soit la colombe me montrant mon chemin Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Oh let me see your beauty when the witnesses are gone Oh, dévoile moi ta beauté qd il n’y a plus de témoins Let me feel you moving like they do in Babylon Laisse moi te sentir bouger comme ils le faisaient à babylone Show me slowly what I only know the limits of Montre moi doucement quelles sont ces limites que je ne faisais qu’entrevoir Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the wedding now, dance me on and on Fais moi danser pour le mariage d’aujourd’hui, fais moi danser encore et encore Dance me very tenderly and dance me very long Fais moi danser tendrement, et fais moi danser pour longtemps We’re both of us beneath our love, we’re both of us above Nous sommes tout deux indigne de notre amour, nous sommes tout deux au delà Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to the children who are asking to be born Fais moi danser pour les enfants qui ne demandent qu’à naitre Dance me through the curtains that our kisses have outworn Fais moi danser à travers ces remparts que nos baisers ont transpercés Raise a tent of shelter now, though every thread is torn Dresse une tente pour nous abriter maintenant, même si chaque maille part en lambeaux Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Dance me to your beauty with a burning violin Fais moi danser jusqu’à ta beauté sur un violon se consumant Dance me through the panic till I’m gathered safely in Fais moi danser à travers la panique jusqu’à ce que je sois en paix Touch me with your naked hand or touch me with your glove Caresse moi de ta main nue ou caresse moi de ton gant Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour Dance me to the end of love Fais moi danser jusqu’à la fin de l’amour
Les roses refleurissent au jardin… Incroyable, quand je vous dis qu’il n’y a plus de saison !
Mi-octobre déjà et des flamboyances sanguines sur les arbres, dans les vignes vierges sur les vieux murs, des ciels tourmentés au crépuscule qui basculent de l’or au gris pour finir en incandescence quand la pluie ne s’en mêle pas… Les nuages passent par toutes les couleurs et j’aime ça ! Aragon est un de mes poètes préférés et ce poème, Les oiseaux déguisés, porte en lui des tristesses infinies qui ne guérissent pas , dit les mensonges que chacun commet pour vivre au mieux avec sa conscience, ce qui se voit, ce qui se cache, les pages qui se tournent avec le temps, au fil des saisons et encore plus en automne, ce passage symbolique vers une autre marche de la vie, avant le retour des printemps mais pas celui de la jeunesse enfuie et des illusions perdues… Lire la suite →
Coucher de soleil mardi dernier de ma chambre au 7ème étage du CHD ! Deux jours de suite, des ciels magnifiques avant l’arrivée intempestive de la pluie !
Un chanteur qui m’agaçait tout en me faisant sourire, autant dire qu’il ne me laisse pas indifférente…. Extrait de son dernier album LOVE, j’aime beaucoup cette chanson mélancolique et rythmée sur l’attente et le désenchantement… Lire la suite →
Ce billet était programmé pour demain mais j’ai appris ce matin que je rentrais à l’hôpital demain pour une huitaine de jours donc le programme est bousculé, j’en suis désolée. A celles et ceux qui participent aux Plumes, il n’y en aura pas lundi, encore une fois, je reverrai le planning à mon retour de ce charmant endroit…
Enfin, le voici le bilan ! Je n’ai pas fait de copié-collé avec la page du Challenge qui est trèèèès looongue, bonjour la roulette de la souris (pour ceux et celles qui en ont encore une), je mets donc le lien vers LA PAGE du challenge, ICI, que vous puissiez la consulter mais ça , je sais que les acharnées, ou celles qui tiennent leurs challenges à jour le font ! Que peut-il y avoir d’intéressant dans le récapitulatif d’un challenge, me direz-vous ? Hormis une longue énumération de liens, pas grand-chose, sauf que…il y a quand même deux ou trois petites choses à dire, que j’ai vues en faisant la récap’, ligne par ligne quasiment pour mémoriser tous les titres lus le plus souvent… Lire la suite →
Octobre amène enfin ici ses premières brumes que j’aime tant. L’été s’est attardé si longtemps au seuil de mon jardin que peu de feuilles encore se teintent d’or et de pourpre ; le grand bal sera pour la fin du mois mais la lumière dorée, inclinée, propre aux débuts d’automne est bien là, comme les jours qui déclinent… Alors, ce poème de François Coppée (et pas Jean-François hein, rien à voir) pour célébrer cette saison que j’aime infiniment !
Guy Goffette est dans mon Panthéon d’auteurs incontournables. Après mon coup de coeur pour son livre sensible et lumineux, « Elle par bonheur et toujours nue« , j’ai lu sa poésie (un tout petit peu) avec « L’adieu aux lisières« . J’avais repéré et noté ce titre chez Anne (Des mots et des notes), aussi quand Somaja me l’a offert cet été, je n’ai pas attendu longtemps pour me jeter dessus et bien m’en a pris… (Merci Somaja de tomber toujours aussi juste dans tes choix !) Ce livre est la suite de « Un été autour du cou » qui met en scène Simon Sylvestre plus tôt dans sa vie, que je vais m’empresser de lire dès que je l’aurais trouvé… Mais je me demande, pour une fois, s’il n’est pas mieux finalement d’avoir lu celui-ci avant car il va éclairer le précédent d’une lumière nouvelle, en y apportant les clés manquantes… Ne nous leurrons pas, Simon est une fiction mais Guy Goffette a mis beaucoup beaucoup de lui dans ce dernier, il dit même dans une interview que l’écriture en a été parfois douloureuse… Comme on le comprend ! Lire la suite →