Vous avez été plusieurs à me demander la recette du cake aux courgettes fraîches de mon jardin. Sous la pression, je ne vous fais pas attendre plus longtemps ! Profitons d’un rafraîchissement du fond de l’air pour allumer le four ! Vous pouvez le préparer tôt le matin ou tard le soir (selon votre humeur)… si vous ne voulez pas faire monter la température de votre cuisine ! Lire la suite
Archives mensuelles : juillet 2013
Les Plumes 11, les résultats de la collecte pour RACINES !
Et hop voilà les 16 mots que vous ont inspiré RACINES, suivis de mes trois mots en J :
carotte, arbre, cheveux, famille, ancrer, arrachement, généalogie, ancêtre, souterrain, culture, terre, île, gingembre, planter, source, esclave* et jaillir, juvénile, joyau.
* Edit de mardi 30.07 : esclave (pardon mon Pierrot) a dû sauter lors de la dernière actualisation, quand je vous dis que je galère avec mes brouillons qui disparaissent ou me « sautent » les dernières actualisations !!! D’ailleurs celui-ci était en mode « privé » et même combat…
Vous avez jusqu’à samedi matin pour publier votre texte et jusqu’à vendredi soir 18 heures pour m’envoyer votre lien ou le laisser sous ce billet, en commentaires.
À vos plumes et bonne semaine !
LES PLUMES, thème 11 – le lundi c’est collecte !
On avance, on avance !!! Merci aux participants de la semaine dernière , j’espère que vous n’avez plus trop chaud, où que vous soyez ! Nous allons peut-être avoir un été clément…
Aujourd’hui je vous demande de me dire ce que vous inspire le mot RACINES.
Vous avez jusqu’à 20 heures pour me laisser votre mot en commentaire, pour les nouveaux venus qui souhaiteraient participer, je leur conseille d’aller lire le règlement, c’est gratuit et c’est PAR ICI !
Je vous souhaite un bon lundi !
La vengeance de l’asphodèle et de la courgette !
Pour ceux qui ont lu les 25 textes des Plumes hier, il ne vous aura pas échappé que l’on s’était joyeusement et gentillement moqué de moi !!! Par trois fois !!! Pierrot Bâton m’avait fait complice pour mettre Jeanne en maison de retraite, m’a fait dire que Dame Soène avait l’oeil noir, c’est ICI. Choupinet alias JC a cité.. 🙄 « les touffes d’asphodèle » de Victor Hugo, hors contexte, PAR LÀ et, quant à l’ami Mind The Gap, c’est un fou furieux !!! Il me téléporte dans 30 ans à une émission de Bernard Pivot faisant la promo de mon dernier livre, tenez-vous bien « De l’art de bien utiliser ses courgettes », c’est PAR ICI ! Je ne pouvais pas laisser passer une telle insolence !!! Pour l’Asphodèle, mon pseudo, ceux qui ne le savent pas encore, il vient d’une chanson de Marie Laforêt que j’écoutais au moment où il m’a fallu choisir le dit pseudo !!! D’une banalité confondante ! 🙄 Je vous la mets en écoute, si vous voulez… Lire la suite
LES PLUMES 10, les textes du Départ !
Merci d’avoir été si vaillants malgré les fortes chaleurs pour certains ! Voici les 25 participants (moi comprise), par ordre d’arrivée des liens : Janickmm, Adrienne, Mélanie, Marlaguette, Pivoine, Ghislaine, Nunzi, Soène, Mind The Gap, Pierrot Bâton, LilouSoleil, Laplumedilettante, Merquin, Cériat, Jean-Charles, Sharon, Brize, Coccinelle, PatchCath, Solange, Kristel, Célestine, Claudialucia et Wens ! Lire la suite
PRINCE D’ORCHESTRE de Metin Arditi
Aussitôt reçu du SWAP avec Anne, aussitôt lu ! Metin Arditi m’avait déjà fait le coup l’an dernier avec Le Turquetto, il sait accrocher son lecteur dès les premières phrases et ça marche ! Lire la suite
LE SWAP MUSICAL D’ANNE, ON OUVRE NOS COLIS !
Un SWAP qui était programmé comme il se doit, le jour de la Fête de la Musique, soit le 21 juin (ICI), mais Anne a eu la gentillesse de patienter et de retarder l’envoi de nos colis respectifs. Elle m’avait déjà gâtée, en préambule, ICI ! Mon colis est parti à pied, enfin Argali quand elle est passée l’a chargé et a eu la délicatesse de l’apporter à Anne, de Vendée via la Flandre jusqu’en Wallonie ! Waouh ! Lire la suite
Les Plumes n°10, résultats de la collecte pour Départ !
Le Royal Baby se fait attendre, les anglais retiennent leur souffle, nous aussi mais plutôt à cause de la chaleur qui nous le coupe ! Merci aux courageux qui ont pris des coups de soleil pour laisser leur mot. Voici les 17 mots récoltés aujourd’hui, suivis de mes trois mots en I :
retour, euphorie, liesse, valise, chant, solitude, larme, immortel, mouchoir, voyage, destination, horizon, retard, trajet, rupture, retraite, rater et incandescent, impétueux, inverser.
Vous avez jusqu’à samedi matin pour publier votre texte, et vendredi soir 18 h pour m’envoyer votre lien ou le laisser sur ce billet en commentaires.
Bonne inspiration et bonne semaine à vous !
Les Plumes à thème n°10, collecte de mots !
Bravo aux participants de la semaine dernière, malgré la chaleur vous avez été bien inspirés ! Aujourd’hui, puisque le sujet en concerne beaucoup en cette période estivale, je vous propose le mot DÉPART. Dites-moi ce qu’il vous inspire, vous avez jusqu’à 20 heures pour me laisser un mot en commentaires !
J’invite les nouveaux venus qui seraient intéressés à consulter le règlement ICI !
Et je vous souhaite un bon lundi, au frais…SI POSSIBLE !!!!
Le port d’Amsterdam pour mon dimanche !
J’aurais pu vous mettre la Brabançonne, l’hymne national belge…vu que c’est leur Fête Nationale et qu’en plus, ils changent de roi !!!! Je souhaite une bonne fête à tous mes amis belges, et…un roi qui fasse avancer le schmilblick ! 😉
Pour rester dans le ton, je ne pouvais que convoquer le Grand Jacques, mais là aussi choix cornélien : « Les Flamandes » ? On ne va pas en rajouter… « Le plat pays » ? Non, restons en terrain neutre, ce sera « Le port d’Amsterdam » ! Et dansez maintenant !
Je vous souhaite un bon dimanche !
À l’ombre…
Moi je vais lire…
LES PLUMES N° 9, les textes pour l’Interdit !
J’espère que la chaleur ne vous a pas ramolli le cerveau, moi je ne suis qu’une épave échouée et je fais des incantations pour que revienne la pluie, un peu, mais bon, je ne vais pas vous gâcher l’été avec mes états d’âme ! Voici les 21 (moi incluse) participants par ordre d’arrivée des liens : Dame Mauve, Sharon, Ghislaine, Adrienne, Solange, Hurluberlulu, Kristel, Valentyne, Mind The Gap, PatchCath, Nunzi, Jean-Charles, Pierrot Bâton, Coccinelle, Cériat, Janickmm , Modrone-Eeguab, Lilousoleil. Coumarine (le retour 2, elle a publié son texte en EAU très tard, je vous invite à le lire aussi, ICI, il est sensuel et très beau !) ! Et Célestine, éternelle retardataire à qui on pardonne tout ! Merquin, très en retard !!!
Mon texte ci-dessous. Les mots imposés étaient : liberté, sens, découverte, régime, déraison, pantois, hasardeux, obligation, privé, barrière, demeurer, tabou, aventure, inceste (facultatif), rouge et honte, hallucinant, hangar.
PANTOISE !
Il est des jours écrasés de chaleur où je me cogne à des barrières invisibles, où les mots restent coincés entre deux portes. Privés de papier, privés de vie et d’images qui ondulent aux confins de l’imagination dans des aventures plus ou moins hasardeuses. Envolée la prescience de l’immense liberté cachée entre les lignes brouillonnes : le sens lui même s’égare. Sans le sens et l’émotion, un texte reste une coquille vide, un alignement de banalités. Que sont des phrases joliment troussées quand le coeur n’y est pas ? Une sorte de bas régime où le stylo crachote et reste suspendu dans cet espace tabou : le cauchemar de l’écrivain en herbe, j’ai nommé la page blanche ou pire, émaillée de ratures comme autant d’accrocs, comme autant d’offenses. Il n’y a pas de plaisir dans l’obligation.
J’ai remisé cahier et plume sous le hangar des mots perdus, dans l’attente d’hallucinantes fulgurances prêtes à jaillir, sans qu’on s’y attende. C’est difficile ces blancs quand on écrit tous les jours, on se demande ce qui se passe, et puis on sait que ce n’est pas parti pour toujours, ça repassera comme le lilas au printemps.
Tant que demeure la déraison au front rouge des hontes bues, je sais que les corolles des mots en fleur s’épanouiront avant, que dans un soupir, je n’ai eu le temps de les voir déployer leur tache incarnat. Pour redonner la fièvre nécessaire à cette maîtresse exigeante et insatiable…
Taguée par une Pintade !!!
Oui, mais pas n’importe laquelle : la délicieuse Pintade Aixoise, qui nous propose des recettes simples, faciles et succulentes! Je vous encourage à découvrir son blog si ce n’est déjà fait . Alors forcément, moi qui ne me nourrit que de mots, comment vais-je faire pour répondre à ses questions ??? Je vais essayer de me rappeler qu’il m’arrive de manger et d’aimer ça !!!
1. La qualité que je préfère chez un cuisinier :
La générosité. Je n’aime pas les plats « nouvelle-cuisine-alambiqués » qui demandent du travail et peu d’amour. J’aime quand ça déborde, qu’il y en ait trop que trop peu et que l’on sente cet amour dans le fondant des mets…
2. Le défaut que je trouve le pire chez un cuisiner :
L’excès de technique ! Quand j’entends des émissions télé dont je ne citerai pas les noms et que je vois LE RÉSULTAT, je me dis, Oh My God et ça se mange, ça ??? Ils veulent tellement que ce soit AUSSI joli que bon, et original, que j’ai des doutes parfois… et j’aime savoir ce que je mange, distinguer une saveur, pas mille (donc aucune) en même temps. Quant à la cuisine moléculaire, là je décroche !
3. L’épice que je préfère :
Une seule ??? Impossible en cuisine, il faut varier mais j’ai un faible pour les épices orientales : cumin, safran (haaa), roses séchées, gingembre, piment doux avec lesquelles je fais mon propre ras-el-hanout (littéralement : « le haut de l’épicerie »), et bien sûr mes deux indispensables : cannelle et vanille ! Et je parle pas des herbes que je mets partout : thym, laurier, coriandre, persil, estragon…
4. Ma madeleine de Proust :
Les moules à la Niortaise que faisait ma grand-mère quand il restait des moules marinière : on les décoquille à moitié, on prend de la mie de pain, de l’ail, du persil et on fait revenir au beurre dans une poêle ! Tous mes cousins-cousines ont gardé cette recette, parce qu’elle fait l’unanimité, même auprès des enfants difficiles ! Il y en a deux ou trois autres… L’aïolli , (le vrai, le grand) de mon papa, mais là c’est plus compliqué (j’abrège) !
5. Ce qui me hérisse au restaurant :
L’interdiction de fumer. Entre autres, et dans le désordre : quand le service est, soit trop « collant », dans les restaurants gastros ou… trop peu dans un restaurant pourtant de qualité, ça me met mal à l’aise et peut me gâcher ma soirée ! J’aime aussi être bien assise mais c’est élémentaire non ?
6. Trois restaurants que j’aime beaucoup :
Trois ? Hé ho, je vis à la campagne depuis plus de dix ans moi ! Bon, voyons voir… Je ne cite pas mes sources mes repaires, c’est encore le seul endroit d’intimité, alors il faudra vous contenter de cette réponse !
7. Ma devise en cuisine :
Rester sincère, je crois, là aussi… Quand c’est bon, le noter, quand c’est moyen, l’éliminer ou s’améliorer, toujours. Et si j’avais une devise pour les néophytes : on ne devrait jamais se sentir obligé de faire la cuisine… Sauf quand il fait aussi chaud dans la cuisine que dans le four !!! J’ai une recette mais on va attendre que ça se rafraîchisse ! On frôle l’inhumain pour une cuisinière !!!
Voilà, le plus dur est fait. A mon tour à présent d’inviter quelques personnes à nous révéler 7 choses sur elles. Elles devront également inviter des blogueuses et utiliser le logo en haut du billet à gauche !
Je nomine, hé hé, je me délecte un peu… faut que je choisisse des gourmandes qui cuisinent un minimum ! : Réjanie13, Syl. , Pierrot Bâton, Valentyne, Jean-Charles, Aymeline, Sharon & Nunzi, Natiora, Soène, Mind The Gap, Somaja, Pyrausta, Aifelle, Keisha, Lystig, Sous les galets, Bianca, Gwen (oui encore), Olivia et tous ceux à qui ça fait envie !!! Mais je ne vous oblige pas à vous y coller non plus ! Qui a dit que ça collait ??? 😀 Une bonne citronnade aux framboises pour la peine, rien que pour vous !!!
LA CITATION DU JEUDI avec Philippe Claudel
Enfin, j’ai pu lire Les âmes grises, que dis-je, je l’ai dévoré en deux fois. C’est vraiment un auteur-doudou ! Comme j’aime la musique de ses mots, cette citation si vraie…
» On tue beaucoup dans une journée, sans même s’en rendre compte vraiment, en pensée et en mots. Il n’y a vraiment que dans les guerres que l’équilibre se fait entre nos désirs avariés et le réel absolu. »
Les âmes grises de Philippe Claudel, page 147.
La citation du jeudi, sur une idée de Chiffonnette !
L’ARMOIRE DES ROBES OUBLIÉES de Riikka Pulkkinen
L’action se passe en Finlande, à Helsinki dans un milieu cossu. Trois générations de femmes se côtoient sans que nous ayons l’impression que le monde a évolué entre 1964 et maintenant. Je ne sais si c’est dû au style qui, bien que poétique et maîtrisé, crée une distance ; nous avons du mal à nous attacher aux personnages jusqu’à une bonne moitié des 423 pages.
Elsa, la doyenne, qui fut une psychologue réputée et une conférencière souvent en voyage se meurt. Elle entre en phase terminale d’un cancer et veut profiter de ses derniers instants chez elle, entourée de sa fille Ella, médecin et de sa petite-fille Anna, encore étudiante.
Dans l’armoire d’Elsa, Anna trouve une robe ayant appartenu à Eeva. Eeva …le sujet qui fâche mais dont il faut parler avant qu’Elsa ne meure et ne puisse plus donner sa version des faits. Eeva qui en alternance de chapitres, raconte sa vie de baby-sitter d’Ella de 1964 à 1968 quand elle était seule avec « l’homme » et « la petite ». Car il y a un homme, Martti, le mari d’Elsa, le père aimant d’Ella, le grand-père malicieux d’Anna, peintre célèbre des années 60, amoureux de sa femme, certes…mais qui n’a pas su choisir entre deux femmes à une époque. Les blessures sont loin d’être refermées, surtout pour Ella, la « petite » devenue grande et trouvent chez Anna un écho à une histoire d’amour passée. Elsa est définie comme cela : « Elle est la plupart du temps, résolue, adulte et impénétrable. Elle pense qu’une femme doit cacher certaines parts d’elle-même pour rester crédible. » (p. 94).
Nous entrons doucement dans la vie de cette famille, froide, qui ne dit pas ses sentiments facilement, chacun reste enfermé dans des certitudes parfois faussées. Seule Eeva, l’absente qui revient raconter la vie de ces années-là, sous forme de journal m’a touchée un peu plus que les autres. Elsa reste peu loquace et centrée sur ses jours qui finissent (un peu normal), Ella fuit, court, n’est pas prête à réentendre l’histoire alors qu’Anna la petite-fille s’en délecte. Il y a aussi les paysages finlandais, la maison de vacances au bord du lac, les nombreux saunas et leurs rituels, les tartes aux fraises et aux myrtilles, un enchantement !
Eeva peut nous sembler bien légère aujourd’hui mais n’oublions pas le contexte « peace and love » de l’époque où l’amour justifiait tout : « Les mains dans les poches et la cigarette aux lèvres. Il m’est familier. Je suis allée au centre du monde et je n’ai su oublier ce que ça fait d’aimer. » (p.305). Une époque si éprise d’absolu qu’ il était possible de mourir d’aimer. Tout en militant pour la libération des femmes… Cette époque, avec des incursions à Paris est bien restituée, alors que l’époque actuelle,( hormis la présence des portables), est moins fouillée.
Malgré la distance cultivée par les personnages, (ce qui en soi évite le pathos), j’ai trouvé ce roman délicieusement vintage, j’en suis ressortie émue. Avant la résilience, il y a la transmission et surtout le pardon qu’accordent plus volontiers les mourants que ceux qui restent et doivent continuer à vivre avec ce qu’on a bien voulu leur dire … Une lecture qui ne laisse pas indifférent !
Merci au Livre de Poche pour ce partenariat.
Les billets de GWEN (coup de coeur pour elle), Yv (qui a aimé les mini-jupes sixties), Clara et enfin Aifelle qui a moyennement apprécié.
Une participation au Challenge d’Anne, « VOISINS-VOISINES » CHALLENGE AMOUREUX de l’Irrégulière dans la catégorie « Amours impossibles » et une chez Lystig pour le Défi SCANDINAVIE BLANCHE.
Les Plumes 9, résultats de la collecte pour INTERDIT !
Coucou ! Voici les mots que vous a inspiré Interdit, suivis de mes trois mots en H.
Liberté, sens, découverte, régime, déraison, pantois, hasardeux, obligation, privé, barrière, demeurer, tabou, aventure, inceste (FACULTATIF*), rouge, honte, hallucinant, hangar.
* Je sais que le sujet de l’inceste est douloureux pour certaines et…plombant pour une majorité d’entre nous. Comme c’est moi qui décide au final, je ne l’enlève pas mais vous avez le droit de ne pas l’utiliser.
Vous avez jusqu’à samedi matin pour écrire vos textes, jusqu’à vendredi soir 18 h pour m’envoyer vos liens ou les laisser en commentaires sur ce billet !
LES PLUMES, thème n°9, Collecte !
Merci tout d’abord aux participants de la semaine dernière, hormis deux ou trois retardataires qui se reconnaîtront (et me feront une heure de colle) (je leur notifierai la colle par mail privé) :lol:, tout s’est bien passé !
Aujourd’hui, je vous propose INTERDIT (dans tous les sens du terme, bien sûr) ! Aïe je sens que ça va jaser !!!
Ha, j’oubliais, lundi je vous ai donné trois mots en G, alors que j’en avais également donné aux Plumes n°8, je vois que tout le monde suit… Mea culpa !!!
Vous avez jusqu’à 20 heures pour me laisser un mot que vous inspire ce thème !Pour les nouveaux, voir mon billet de lundi dernier, qui mène vers le règlement ! Bon lundi à tous !
PADAM PADAM pour mon 14 juillet !
Oui, bon, vous pensiez que j’allais vous mettre la Marseillaise ? J’aurais pu… mais un cours d’histoire aujourd’hui, je n’en avais pas envie ! J’ai préféré repenser à ces petits bals (perdus) qu’a si bien chanté Bourvil (ICI) et, dans la lignée des chansons de 14 juillet, je trouve Padam Padam d’Edith Piaf tout à fait dans le ton… Si vous avez dansé hier soir, eh bien dormez maintenant !
Pour donner ma petite touche patriotique, des fleurs de mai qui ont poussé bleu-blanc-rouge dans mon jardin au printemps : clochettes blanches, tulipes rouges, myosotis bleus… Etonnant non ?
Et très vite, je vous parle de mes courgettes, c’est une longue histoire ! 😆 Je vous souhaite un bon dimanche !
Les Plumes, thème n°8, LES TEXTES EN EAU !
Waouh, quelle chaleur et quelle effervescence ! Merci aux 21 participants d’avoir transpiré un peu, nous avons par ordre d’arrivée des liens : Nunzi, Dame Mauve, Janickmm, Mon Café Lecture, Oncle Dan, Pierrot Bâton, Valentyne, Ghislaine, Eeguab-Modrone, Olivia, PatchCath, Hurluberlulu, Célestine, Soène, Kristel , Sharon et Cériat .Et LilouSoleil . Coccinelle aussi s’y est mise ! Et Coumarine (Le Retour !), avec un peu de retard mais un très beau texte sensuel à souhait ! Adrienne, aussi !
Les mots imposés étaient : aube, fontaine, débit, grand, fraîcheur, cascade, baignade, chute, flux, dérive, trésor, noyade, trouble, goutte, glisser, gorge, grain.
Ci-dessous, mon texte.
ET L’EAU S’EN VA MADAME…
Aux fontaines trop vives, jaillissant dans les brumes de l’aube, à l’heure incertaine et trouble qui me sépare de moi-même, j’ai bu l’eau fraîche des printemps. Sans savoir qu’entre les gouttes glissaient déjà les larmes du chagrin annoncé.
Plus tard et plus loin, nos mains scellées semblaient ne jamais devoir se quitter quand l’été superbe nous caressait après nos baignades, nus dans la vasque d’eau claire sous la cascade. Nos rires à gorge déployée résonnaient dans le ciel démesurément grand, comme nos rêves, nos serments et le grain de folie, celui-là même qui donne aux amants le sentiment d’être seuls au monde, d’être uniques et éternels.
Sans nous en apercevoir, nous nous étions approchés des chutes. Avec le bruit rauque des cataractes je n’ai pas entendu ton cri, je pensais que tu jouais au poisson volant en te cachant sous l’eau ; tu t’amusais à me passer entre les jambes et je basculais dans tes bras en riant. L’eau est devenue rouge. J’ai plongé à mon tour, je ne t’ai pas vu. Je crois avoir regagné la rive en hurlant et m’être évanouie. Un long tunnel sans lumière a recouvert l’été.
Après la noyade, le flux et le reflux du monde. Une vie en bas débit. La dérive commence, l’esprit flotte indéfiniment au-dessus d’un corps mécanique d’où tout appétit s’est enfui. Les chasses aux trésor se transforment en cauchemars de jour comme de nuit et qu’importe la pluie ou le soleil aux saisons du coeur ?
Bien après, je me suis éveillée dans la fraîcheur d’un matin, j’entendais à nouveau chanter les oiseaux et crier les enfants dans les jardins au loin. Je me suis relevée mais en contemplant mon reflet dans le miroir j’ai su que beaucoup d’années avaient passé. Que j’avais laissé mourir les étés avec toi. Je suis retournée à la cascade, j’ai voulu sentir l’eau effleurer mes pieds, j’ai su que j’existais encore sous cette caresse. Mais c’est là aussi que je me suis dit que l’hiver serait là bientôt, que viendrait le bout du bout d’un monde où je ne serai plus. Et alors, qui écoutera les silences que l’on aura laissés ?…
La citation du jeudi avec Riika Pulkkinen
C’est un bien joli livre que je lis en ce moment, « L’armoire des robes oubliées », un livre finlandais, tout d’abord déconcertant par le style et le ton mais dense et poétique. Un peu triste mais pas que… Un extrait des pensées d’une jeune fille en charge de la garde de la petite fille, ce qu’elle dit d’elles deux beaucoup plus tard…
» Je suis celle qui dessinera le chagrin sur le visage de la petite. Je l’ignore encore, de même que j’ignore qu’elle s’en tirera. Moi je m’en sortirai moins bien. Elle sera celle qui dessinera en moi le chagrin. »
Donc elles sont quittes ?
La citation du jeudi c’est chez Chiffonnette !
«
MAINE de J.Courtney Sullivan
J’ai enfin terminé, et sans efforts, ce roman idéal pour l’été ! Après Les Débutantes, le roman de l’adulescence, l’auteur signe ici son deuxième opus, plus mature et aussi alerte que le premier.
Nous sommes tous des victimes et des héros de notre enfance semble nous dire J. Courtney Sullivan (en partie)… Dans une famille irlandaise bostonienne et catholique, des années 1940 à nos jours on suit le parcours de quatre femmes de la même famille et nous découvrons, chacune leur tour par alternance des chapitres, leur voix et leurs avis sur les mêmes évènements, les secrets des unes et des autres, le fossé inter-générationnel avec au centre, cette magnifique propriété de vacances dans le Maine, qui a été longtemps synonyme de rires et de vacances ensemble avant de devenir une pomme de discorde. Lire la suite