Que les fainéants, les pressés, ceux qui vont directement au dernier paragraphe du billet passent leur chemin, je n’ai pas envie de faire « court » aujourd’hui car ce livre m’a bouleversée, j’ai mis 25 jours pour le lire (en parallèle avec d’autres, enfin un seul à vrai dire) et je ne voulais pas en voir la fin. D’ailleurs finit-il vraiment ? Aifelle qui me l’a prêté m’avait dit : « C’est un livre exigeant », en clair ce n’est pas un livre facile. Il porte une réflexion lucide qui touche à l’universel de l’âme comme de la chair, nous interroge, nous coupe le souffle parfois. Au-delà du coup de coeur, c’est une vraie rencontre avec une auteure. Il fait partie de ces livres trop rares qui changent notre regard sur le monde, qui essuient la poussière de nos yeux et ouvrent notre conscience par le biais des mots. 309 pages à savourer lentement et sans modération.
L’HISTOIRE :
Nortatem, un jeune homme de 34 ans, new-yorkais et plutôt frivole est dévasté par le suicide de son meilleur ami, Fred qu’il connaissait depuis l’enfance, avec qui il avait fait les quatre cent coups. Au chagrin de la perte, s’ajoute l’incompréhension du suicide. Il vient aussi de rompre avec Georgia dont il était dépendant sexuellement plus qu’autre chose… Leur amie commune, (à Fred et lui), Guita le recueille chez elle juste avant de partir en France, son pays d’origine, lui demande de s’occuper de son hamster Léandre (oh le prétexte !) lui conseille de s’isoler et surtout, de lire deux livres : Le Livre 7 (livre hébraïque en rapport avec la connaissance par les chiffres, entre autres) et En nous la vie des morts, écrit par Guita elle-même…Nort part pour le Vermont et loue une bicoque en bois perdue dans les arbres, « toute de guingois, suffisamment bancale pour abriter mon propre déséquilibre » (p.20), à proximité d’une petite ville où il fera des excursions diurnes ou nocturnes mais aussi des rencontres, brèves et chargées de symboles, de sens : la vieille indienne, Laura… Les chapitres de sa nouvelle vie, arrosée d’un vieux Margaux laissé par Guita ou de champagne, de son cheminement intérieur vont alterner avec ceux de En nous la vie des morts.
Dès le début de la lecture, la mise en abyme est vertigineuse et subtile. Ce livre est relié au Livre 7 par la symbolique des chiffres ; les histoires magnifiques qu’il contient, s’apparentent davantage aux contes philosophiques destinés à faire passer un message qu’à de banales histoires. Nortatem y retrouve le daim, qui revient en fil rouge dans tout le livre, puis sa peau qui sèche sur la terrasse de la bicoque , et enfin le manteau en daim dont il aime soudain se vêtir. A la fin de chaque chapitre, et par cet effet miroir, il en ressort ébranlé dans ses certitudes, moins désespéré mais avec le sentiment que son chemin de croix est loin d’être terminé : « L’habitude est ce qui nous déshabitue de l’essentiel. La réalité dépendait exclusivement du regard que l’on portait sur elle, et la nouvelle appréhension que j’en avais était aussi réelle que la plus réelle motte de terre sous mes pieds » (p. 217-218). Il essaie également de comprendre ce qu’a laissé en lui la mort de sa mère : « Et comment devient-on l’homme d’une femme quand on n’a pas été le fils d’une mère ? » (p.44). Au fil des pages et des jours qui passent, dans ses échanges par mail avec Guita, Nort va apprendre que de la douleur et de « la soif« , renaissent en nous une sorte de sagesse, de foi qui nous dépassent le plus souvent, faute d’esprit agile et d’acuité pour en percevoir les fils ténus de la joie.
MON AVIS
Dans une écriture ramassée, précise et poétique (sans lyrisme pompeux), Lorette Nobécourt fait corps avec son livre, on se dit que Guita c’est sûrement elle (ou alors elle lui ressemble beaucoup). Du deuil à la renaissance, de l’ombre à la lumière, à travers Nortatem guidé par Guita, nous « mutons » nous aussi à la lecture de ce livre indispensable à qui veut comprendre qu’il ne suffit pas d’être présent au monde si nous n’en avons pas la perception, qu’il ne suffit pas de hurler comme un loup blessé pour exprimer notre souffrance ou de faire l’amour quand le coeur n’y est pas. « Peut-être sommes-nous des fictions auxquelles nous nous efforçons de croire » dit Nort p. 301. Dans un long chemin d’apprentissage, à démêler la vérité du mensonge, alors entendons-nous la cloche lointaine de nos morts qui résonne en nous avec ce qu’ils ont laissé de vie, de joie et de turbulences, suffisamment pour nous consoler de leur départ, suffisamment pour appréhender la nôtre à venir dans la clarté d’un esprit apaisé. Ce livre nous dit aussi qu’il faut avoir souffert beaucoup, être parti souvent, avoir attendu longtemps avant de retrouver la lumière, qu’elle se mérite et qu’elle n’est jamais acquise…
Vous pouvez lire le billet d’Aifelle ICI et découvrir Lorette Nobécourt sur son site, LÀ : j’y ai lu beaucoup de choses intéressantes, des interviewes, des coupures de presse qui me donnent envie de lire le reste de son oeuvre mais paradoxalement, ce qu’elle a écrit après En nous la vie des morts, sorti en 2006…
Noté, tu penses ! 😉
Anne, tu peux même le noter en rouge !!! C’est un livre qu’on a envie de garder à côté de soi, toujours…
wahou!!! ça c’est du billet lourd (dans le bon sens du terme bien sûr). Je l’écris dans mon carnet, mais le garde pour plus tard, je ne suis pas sûre d’être assez libre d’esprit pour une lecture aussi exigeante.
Galéa merci beaucoup, je ne savais pas par quel bout commencer ce billet tant le résumer est délicat ! C’est un livre, waouh, je vais le garder pas loin et relire des passages, je crois même que j’étais si bien dedans que je n’avais pas envie de lire autre chose, je le soupçonne d’être à l’origine de ma panne de lectures, le reste comparé à lui me semble fade ! Quel que soit ta « liberté » d’esprit, je pense que ce livre tombera toujours au bon moment, il a un parfum d’universel qui ne nous ménage pas, certes, mais qui fait un bien fou !
Ton billet est très beau mais je ne suis pas sûre que j’aurai envie de le lire en ce moment. J’ai besoin de lecture reposante et divertissante.
Sharon, tu veux bien m’héberger dans ton com ?
Je suis prisonnière de l’administrateur dans ma tour ! Enfin, qu’il croit ! Je peux encore me glisser dans un com-ami 😆
Miss Aspho, si ce livre est aussi beau que ton billet, ça doit être vraiment une lecture à ne pas manquer… Mais si tu as mis 25 jours pour apprécier à leur juste valeur ces 309 pages, pas la peine que j’essaie de le lire en ce moment !
« Ce livre nous dit aussi qu’il faut avoir souffert beaucoup, être parti souvent, avoir attendu longtemps avant de retrouver la lumière, qu’elle se mérite et qu’elle n’est jamais acquise… » Et pourtant, je dois y être tout près de la lumière 😆
Je la mérite, hein ! Et sûr, rien n’est jamais acquis dans la vie…
Tu vas faire envie à beaucoup de Liseuses 😉
Bisous polaire d’été
Soène, tu m’as fait rire !!!^^ Il faut que tu le lises, ab-so-lument, je dirais même si tu ne dois en lire qu’un dans les six mois à venir ce doit être celui-ci !!! J’ai mis 3 semaines parce que j’en ai lu d’autres à côté (le gros Zelda notamment) mais de toutes façons j’aurais mis une bonne semaine, sans me presser ! 😉
Bisous ensoleillés et frisquets (oui on ne passe pas 15°)♥
Sharon, je ne sais pas quoi te dire, quand je l’ai commencé, je n’étais pas vraiment « bien disposée » et maintenant les autres livres sont tout pâles à côté… Mais note-le, ne passe pas à côté !!! 😉
Livre conscience ? Je respire mais ce n’est pas tout…
Le titre est beau et je suis d’accord avec lui.
Syl, oui si on veut mais bien plus encore, des histoires dans l’histoire qui nous emmènent loin très loin, on n’a plus envie de revenir !!! Et le titre est juste parfait ! 😉
Je me réserve cette lecture pour l’automne… Une lecture qui demande concentration, vu ma fatigue du moment ce n’est même pas la peine… Une auteure que j’adore mais je te l’ai déjà dit, est ce que tu vas lire « L’usure des jours » ?
L’Or, c’est vrai que je n’étais pas dans une période particulièrement folichonne puisque je l’ai commencé à l’hôpital (ou un peu avant) mais je n’ai pas pu ni voulu le lâcher et il me manque déjà ! L’Usure des jours est au programme mais j’ai des urgences là tout de suite… Je crois que je vais refuser les SP pour lire tout ce dont j’ai envie !!! 😉
Je vois que je choisis toujours aussi bien mes livres 😀 😀 Rien que le titre m’attirait déjà 🙂 J’ai hâte de pouvoir le lire qui m’attend ! Mais je vais attendre de ne plus avoir d’obligations avant ça 😀
Bonne journée ma douce bisous bisous ♥
Laure, ha bah oui, on se met trop d’obligations sur le dos et du coup on passe à côté de certaines lectures indispensables !!! D’ailleurs, je crois que je vais prendre encore plus de distance avec ça et lire davantage d’auteurs que j’aime et des livres qui m’apportent vraiment quelque chose !!! 😉
Bonne après-midi et gros bisous ! 🙂
Superbe critique…Encore un livre que je note (ma Pal ne te remercie pas ;P) bises
Désolée pour ta PAL Yuko mais je suis sûre qu’il n’y restera pas longtemps !!! 😉 Bises^^
Un roman un philosophique alors, je n’ai jamais entendu parler de ce livre. ça à l’air d’être une très belle histoire. Et ton billet n’est pas du tout ennuyeux! Moi j’aime les longueurs. Ce doit être une lecture plus hivernale, je le lirai peut-être après les vacances si je le trouve en France au détour d’une librairie. Bisous
Missy, philosophique je ne sais pas, ça reste « lisible » à l’inverse de certains philosophes abscons !!!^^ Moi je n’ai pas de saison pour les lectures, je lis les pavés avant l’été et les lectures dites « hivernales » me rafraîchissent en été, donc je ne suis pas une bonne indicatrice à ce niveau et puis celui-ci (à mon sens) se lit en toutes saisons ! Tu dois être une des rares qui aime les longueurs !!! 😉 Merci en tous cas !!!^^
» L’habitude est ce qui nous déshabitue de l’essentiel »… rien que ça, déjà ça me parle beaucoup alors j’imagine ce que ça peut donner avec le reste du livre. Merci pour cette belle découverte que tu nous fais partager avec sensibilité. Je le note dans mon petit carnet rouge! 🙂
Gwen, et ce n’est qu’un modeste aperçu, ce livre est hérissé de post-it partout, parfois 3 par page, ce billet m’a pris deux jours car il faisait six pages sur mon carnet, il a fallu résumer, j’ai donc tranché dans les citations ! Il devrait te toucher !!! J’ai hâte d’avoir ton avis !!! 🙂
un coup de cœur? ben, je note!!!
Violette, fortement conseillé ! 😉
je comprends mieux pourquoi tu as une panne de lecture si tu as tant aimé ce livre ! C’est toujours difficile de passer à autre chose après un coup de coeur ! Je retiens ce livre évidemment 😉
Aymeline, je crois qu’il est à l’origine de la panne et dès que je l’ai eu commencé, comme si tout pâlissait à côté, même les genres que j’affectionne, mais bon, ça va passer !!!! 🙂 Je te le conseille vivement, tu devrais aimer, il y a presque du fantastique dans les différentes histoires qui alternent avec les pensées de Nort ! 😉
comment résister pour ne pas noter ce titre!!!J’ai vu sur le site de l’auteure qu’elle organisait des ateliers d’écriture dans une région que j’affectionne La Drôme Provençale.
Quenotte j’ai vu ça aussi mais à 300 € la journée, ce n’est pas dans mes moyens ! J’espère qu’à ce tarif le gîte et le couvert sont assurés ! 😉
Voilà un titre que je note en lettre capitales sur ma liste !
Océane, tu peux mais je te préviens, tes autres lectures vont te sembler pâles comme des lavabos après cela !!!
Mais quelle tentatrice cette Asphodèle… alors que j’essaie par tous les moyens de faire maigrir ma PAL… 😉
Désolée Lydia mais celui-ci est vraiment à ne pas manquer !!! Un bel exercice de style doublé d’une réflexion époustouflante ! Bouleversante surtout…
Je viens d’acheter non pas « En nous la vie des morts » mais son dernier bouquin sur Hildegarde de Bingen (je lis tout ce qui traîne sur Hildegarde). En le feuilletant un peu tout à l’heure, j’étais un peu déçue… (pas de sources citées, Hildegarde appelée H.)… Mouais…
Lydia, ha mais si tu achètes ce que je n’ai jamais conseillé, comment on va faire ??? 😆 Perso, j’ai envie de lire deux autres livres d’elle mais pas ses premiers, pas tout de suite, Hildegarde n’est pas dans la liste !!! C’est peut-être une version purement romancée ? Tu me diras ! 🙂
Je sais bien que ce n’était pas celui que tu conseillais mais que veux-tu, je vois un truc sur Hildegarde, je craque ! C’est apparemment une biographie mais j’en ai lu tellement faites par des spécialistes…
« ce n’était » bien sûr …! Oh !!!
Ha y est, je l’ai corrigé !!! 🙂
Lydia, je ne connais pas cette Hildegarde qui te met dans tous tes états !!! Si tu as lu des choses pointues, ce n’était peut-être pas une bonne idée !!! 😉
J’ai cru bêtement que ce bouquin allait apporter un petit « plus » !
Lydia, j’aime le « bêtement » de ta phrase !!! 😆
Il n’y a pas d’autres mots ! La prochaine fois, j’attendrai les critiques…
Lydia, bah voilà !!! 😆 Je dois dire qu’il ne me tente pas contrairement à un de ses derniers livres « Patagonie Intérieure » ou un précédent intitulé « L’usure des jours »… Tout ce qui est historique, j’aime autant lire des sommités en la matière…
Je suis sensible à ton enthousiasme, et tu sais quoi? Il est à ma bibli, donc, noté!
Keisha, alors FONCE, ne te pose pas de questions et savoure !!! 🙂
Aspho,dès que possible je m’y mets.A bientôt.Avec beaucoup de curiosité.
Claude, alors celui-ci est un OLNI littéraire et je peux te dire qu’il m’a marquée pour longtemps !!! Bises 🙂
Je l’ai entendue récemment au Carnet d’or (France Culture) où elle parlait de son dernier livre sur Hildegarde de Bingen. Un sujet pas vraiment tendance, mais j’ai un faible pour ces femmes-là et son propos m’a beaucoup plu.
Ys, je n’ai pas la radio (disons qu’elle n’est pas souvent allumée vu ce que je capte) mais j’ai lu des coupures de presse et elle me plaît bien cette femme ! Elle a un parcours intéressant et elle ne cesse d’évoluer, d’explorer d’autres voies, elle ne risque pas de réécrire le même livre toute sa vie ! J’aimerais lire L’usure des jours et Patagonie intérieure, plus tard, quand j’aurais digéré celui-ci ! 😉
Je note (rien que pour le titre et le choix de la couv j’aurais pu craquer dessus en librairie… L’Ile aux morts de Böcklin, un de mes tableaux préférés lorsque j’étais adolescente. Très gai :-S). Merci pour ta belle chronique !
Bonjour la Pintade, contente de te revoir !!! 🙂 La couv’ aussi me plaît beaucoup mais ce qu’il y a dedans est à la hauteur ! 😉
@ Asphodèle : Moi aussi je reviens du royaume des morts (enfin des fatigués plutôt car tout va bien) ! Je pense que je vais faire l’investissement, tu sembles très marquée par l’ouvrage !
@ La Pintade, je te préviens : c’est un livre qui « remue », après, chacun le ressent en fonction de sa sensibilité et de l’humeur du moment mais, il ne peut laisser indifférent…
@ je note bien ta mise en garde 😉
Je préfère !!! 🙂
Les passages que tu as cités sont très beaux
Dans ce roman ,on retrouve quand même la « culture catholique »
où il faut souffrir pour « avoir droit à la lumière »
comprendre le monde, trouver le bonheur
est-ce qu’il n’y a pas de ça?
Louise, ça ne m’a pas choquée ou disons qu’elle n’emploie pas ce chemin là même s’il lui reste certainement des séquelles de son enseignement catholique ! Elle explore davantage la « sagesse » tibétaine », se réfère au Livre 7 qui tient plus de la Kabbale (mais on ne le voit pas ce Livre 7 dans le livre, c’est un symbole, un guide invisible). Je pense plus à un melting-pot de toutes les religions sans qu’il y soit fait référence, juste par touches de temps en temps, des clins d’oeil… Sauf à un moment où elle parle de la foi comme une évidence, là c’est encore un autre débat. Ce n’est pas comme chez Christian Bobin si c’est ce que tu voulais savoir !!! 🙂
assez rare un livre qui touche autant…
Yv, oui ça n’arrive pas souvent ! Il faut le savourer quand ça se produit…
Heu tu as fait bien plus long en chronique de livre et je subodore que celle ci n’a pas été simple à faire. J’ai peur que cela soit trop compliqué pour moi mais tout ce que je viens de lire me donne envie d’essayer. Je ne sais pas pourquoi mais ta chronique me fait repenser à cette phrase qui dit en gros que c’est lorsqu’on comprend vraiment qu’on n’a qu’une seule vie, que la deuxième commence…
Gros bisous et enchaîne avec un livre fort pour pas être déçue…un petit Claudel peut être?
Mind, le plus dur a été de résumer mes 6 pages logorrhéiques écrites sur mon carnet et aller à l’essentiel, la preuve que l’on peut quand on y met du sien !!! 😆 Ici il est plus question de « mutation » que de « seconde vie », de toutes les vies que nous avons en nous, il faut juste ne pas se tromper de route ou se perdre dans nos douleurs, il faut qu’elles servent à quelque chose (je schématise, il y a beaucoup plus de substance dans le livre)…
J’enchaînerais bien sur le Claudel mais j’ai 2 SP pour le 15 juillet dont 1 qui a pris 15 jours de retard, tu as raison, je vais ralentir de ce côté là… Bises♥
Magnifique billet pour un livre qui à l’air de l’être tout autant. Je m’empresse de le noter !
Merci Jérôme, c’est Aifelle la tentatrice ! Je ne regrette pas d’avoir suivi ses conseils, bien au contraire !!! 🙂
Noté, et un peu oublié. Allez zou, avec un coup de stabilo, cette fois.
Alex, tu peux !!!!^^
Raaaaaaaah j’avais adoré ce roman et je me retrouve complètement dans ce que tu en dis ! Merci !
Lili, tu l’as lu il y a longtemps ? Je suis contente si tu retrouves l’ambiance, je ne voulais pas passer à côté ! 😉
j’avais lu et adoré ce livre à sa sortie… je crois qu’il est grand temps de le relire …
merci pour ce très beau billet
Rose, oui je pense quue c’est un livre que l’on peut relire souvent et y trouver des éclairages différents, en tous cas, il ne sera jamais bien loin…
merci pour le conseil j’avais lu un de ses premiers livres et j’avais aimé, alors, en route vers celui-ci quand je le croiserai
Denis, j’ai lu pas mal de coupures de presse sur son site et beaucoup ont été surpris par ce livre qui change radicalement (paraît-il) d’avec ses précédents ! J’en lirai peut-être un ou deux mais je vais plutôt lire ce qu’elle a écrit depuis…
En touts cas magnifique billet. j’ai noté le titre.
Merci Anis, si un jour il te passe entre les mains ou que tu le vois, n’hésite pas !
Et bien! Quel billet! Vibrant, enthousiaste, passionné! Je te hais…ma cb va encore souffrir!
Si je t’ai bien comprise, je devrais retrouver la lumière un de ces jours..
Pyrausta, pourquoi tant de haine !!! 😆 Nous avons tous cette lumière en nous, il suffit de l’entretenir ! Ce livre est vraiment très fort pour le coup, contrairement à » Nos vies désaccordées » beaucoup plus exigeant… mais quel talent !