Les (bonnes) humeurs du dimanche ! Je suis marraine…d’un nouveau blog !

Ce dimanche commence avec une chanson de Polnareff que j’ai beaucoup aimé en son temps (oui, Polnareff, je n’aime pas trop ce qu’il est devenu mais c’est personnel), le Bal des Lazes que je dédie à Syl. (vous allez savoir pourquoi à la fin de ce billet….). Le billet est pour elle !

Un petit tour par le jardin où  les feuilles rougissent, les pommes aussi (très peu cette année), les cynorrhodons itou (quelque chose dans ce genre). C’est beau l’automne quand la lumière s’accroche en frissonnant en haut des feuilles…

ET MAINTENANT …

LES GRIBOUILLES SCRABBLENT…

Mais revenons en à Syl. et à  ses quatre copines, Do, Cathy , Flo et So ! Je suis marraine de leur nouveau blog intitulé « Les gribouilles scrabblent«  ! Pourquoi les Gribouilles (et les gribouillettes) ? Parce que ces dames jouent au Scrabble une fois par semaine, qu’elles font de la cuisine, des balades dans leurs jardins respectifs et de beaux billets sur des thèmes qui leur tiennent à coeur : parfums, thé, desserts et surtout leur grille de Scrabble ! J’ai une petite idée derrière la tête avec cette grille hebdomadaire : l’idée serait de faire un texte avec les mots qui sont posés, ce serait drôle non ? J’essaie de les aiguillonner pour les décider mais ce n’est pas encore gagné !!! En attendant, courez-y vite, la déco est soignée (Syl. est encore passée par là), vous serez accueillis chaleureusement, on n’en doutait pas ! Et vous comprendrez pourquoi le choix du « Bal des Laze » puisque c’est la chanson préférée de Syl. de ce chanteur ! C’est PAR ICI !

Bon dimanche à tous ! 😀

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LE CHAT QUI LISAIT A L’ENVERS de Lilian Jackson Braun

Grâce à Sharon qui m’a offert les deux premiers tomes de cette série, j’ai passé deux jours de détente absolue, souriant à l’humour très anglais qui ponctue ce roman policier moins déjanté que je ne l’aurais cru ! Tout à fait crédible en tout cas… pour qui a déjà eu un chat dans sa vie et a tissé des liens avec ! Lire la suite

L’envers de la nuit …

Il faisait encore nuit quand je me suis réveillée ce matin,  j’ai su de suite que tu étais parti. Pour ne plus revenir cette fois.

J’ai entendu un bruit ouaté dans ma tête, on aurait dit un oiseau blanc dans le blizzard, une petite chose gelée égarée dans la neige avec grâce et dénuement. Le cœur cousu et refermé  sur mon absence de larmes j’ai crié  « c’est pas la fin du monde »,  même si ça y ressemblait terriblement.  Et zut ! Ces larmes qui refusaient de couler, faisaient comme une barrière entre ma respiration et  mon incapacité à bouger.  Que voulais-je vraiment, hormis partir, quitter cette maison vide et sans joie ?
Elle ne serait dorénavant que l’envers du paradis, un feu éteint dans l’âtre froid des cendres mortes et ma voix filant dans le silence relèverait bientôt du domaine des murmures. De ceux qui ne caressent plus la peau au petit matin frileux, de ceux qui se perdent avec les cerfs volants lâchés les jours de grand vent par les enfants insouciants. Le ravissement de l’été s’achevait à la porte, balayé par les feuilles d’automne qui crissaient sur le chemin à parcourir, les fossés à franchir sans tomber. Je décidai de ne pas ouvrir les volets,  de constater que rien,   rien ne s’oppose à la nuit quand elle décide de déposer son linceul noir sur nos amours, un morceau de crêpe  en bandeau dans nos cheveux. La traversée des apparences n’est qu’un bateau fantôme dans cette coquille vide où même le bruit de tes pas me hante quand le bois joue avec les vieux parquets…

Vous vous demandez bien ce que c’est que ce texte avec des titres de livres que vous aurez certainement reconnus !!! Eh bien Gwen a renfilé son tablier de Skriban (avec sa panoplie de dompteuse !), ICI, et rouvert l’atelier du dimanche : elle nous avait demandé pour hier de choisir 10 titres de notre PAL et de nous en servir pour faire un texte ! Que du bonheur ! Mes titres étaient :

–         La traversée des apparences de Virginia Woolf
–         Du domaine des murmures de Carole Martinez
–         Le cœur cousu de Carole Martinez
–         Le ravissement de l’été de Luisa Etxenike
–         Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan
–         Les cerfs-volants de Romain Gary
–         Grâce et dénuement d’Alice Ferney
–         C’est pas la fin du monde de Kate Atkinson
–         Un oiseau blanc dans le blizzard de Laura Kasischke
–         L’envers du Paradis de F.S. Fitzgerald.

Les humeurs du dimanche, ça continue !

J’ai eu la joie de voir Soène mercredi  et pour tout vous dire ça tombait bien car l’été m’a fatiguée cette année, j’ai du mal à reprendre le collier mais je me soigne rassurez-vous ! Pour parfaire cette semaine, un petit colis surprise de mon amie Delphine, actuellement en vacances au Cambodge et un autre de chez Syl., un lot de consolation ! Syl. a une idée très particulière de la consolation, une chose est sûre j’ai été consolée !!! :). Et l’automne continue d’avancer, septembre est resplendissant dans mon jardin, je cueille les fruits, j’emmagasine pour l’hiver : après les noisettes qui sont tombées en abondance, ce sont les pêches  et les brugnons qui clôturent la saison… Une petite visite en images… Lire la suite

Les humeurs commencent ce samedi avec une rencontre entre bloggueuses !

Ha ! La Vendée et son micro-climat, ses arrières-saisons clémentes, ses moulins,  ses autoroutes fleurdelysées, je m’égare !!! Tout ça pour vous dire que j’ai enfin rencontré la gone lyonnaise, la sale drôlesse qui met le bazar dans Les Plumes (l’été seulement) et que la journée d’avant-hier, placée sous le signe du réel et de l’amitié a passé à toute vitesse tellement c’était bien ! EDIT du 28/09/2012 : photo « ensemble » enfin placée !!! (qu’est-ce qu’on a l’air intimidées !!!… Lire la suite

Une si longue histoire…

© Dominique Sanda.

Derrière le jardin joyeusement désordonné où couraient follement des arches de roses autour d’invisibles arceaux, on devinait le court de tennis au bruit sourd et monotone des balles. D’où je me tenais, en surplomb sur le balcon du premier étage, mes jumelles  sur le nez, je parcourais nonchalamment le paysage lorsque je vis plus nettement la femme qui jouait avec Maxime. Elle me rappelait une actrice oubliée aujourd’hui, La Sanda disait-on à l’époque, si belle dans un film sur le Jardin des Finzi quelque chose… Vous savez la mémoire à mon âge n’a pas l’avantage ! Une beauté mystérieuse au regard conquérant et impénétrable. Elle me fit une impression bizarre. Instinctivement, je serrai le médaillon qui ne me quittait jamais, caché sous mes chandails en laine l’hiver ou mes dentelles plus légères l’été. Impossible ! Qui était-elle pour Maxime ? Elle disparut de la ligne de vision de mes jumelles et mes pensées me ramenèrent vers d’autres jardins, un autre sérail, vers Bagatelle, une autre époque… Lire la suite

LE CARNET ROUGE par Benjamin Lacombe et Agata Kawa

Voici un superbe album offert pas Somaja cet été et que j’ai relu deux fois pour en saisir toute la beauté, la finesse du style et l’interprétation des images. Il nous conte un pan de la vie du célèbre William Morris, l’illustrateur associé aux pré-raphaélites, l’écrivain, le socialiste, l’éditeur, l’architecte qu’il allait devenir… Lire la suite

VOYAGE EN FRANCE de Henry James

Voilà un livre qui a enchanté mon été en quarante étapes, de Tours au départ à Dijon pour l’arrivée en passant par Nantes, Bordeaux, Angoulême, Avignon, Tarascon, Toulouse, etc. Quand on sait qu’Henry James a fait ce voyage il y a plus d’un siècle (1882), et dans des conditions que notre époque jugerait spartiates, dans un temps « où Jules Verne n’avait pas encore inventé les aéroports » comme il est souligné dans l’introduction, nous prenons alors la mesure de la richesse exceptionnelle de ce voyage.  Au-delà de la bonhomie de l’auteur (pas toujours), de son oeil exercé quand il le pose sur des classiques d’architecture, il y a un homme cultivé, scrutateur mais surtout « participatif » qui nous emmène dans ses découvertes avec le regard franc d’un enfant devant l’inconnu. Le regard d’un américain débarrassé des clichés habituels, qui plus est.

Henry James a lu très jeune les auteurs français et européens, a voyagé à travers toute l’Europe et est installé en Angleterre quand il entame ce périple. En plus de ses malles qui le suivent en voiture à cheval, en tortillard ou à pied, son « bagage culturel » n’en est pas moins faramineux. Pas une ville où il n’évoque l’histoire, l’histoire des monuments, de la ville, des religions, qu’il mêle habilement à ses réflexions personnelles, à ses impressions, à ses perceptions. Cette culture et son français courant lui permettent de saisir des nuances que bon nombre de français, aujourd’hui adeptes du tourisme rapide sont bien loin d’égaler… Ce n’est pas pour rien que ce Carnet a servi de bible près d’un siècle aux touristes anglais et américains désireux de parcourir l’Hexagone. Sous le ton patelin non dénué d’humour, il insiste parfois sur la nécessité de ne pas brûler les étapes, de prendre son temps et c’est à l’amble du pas des chevaux ou à la lenteur des petits trains que nous suivons ses pérégrinations. Ainsi, quand il arrive à La Rochelle où il s’attendait à rencontrer le Sud, il rectifie : « D’ailleurs il me semble qu’arriver d’un bond dans le midi, s’y réveiller pour ainsi dire, constituerait un plaisir très imparfait. On éprouve ce plaisir dans sa totalité en s’approchant par étapes et gradations, en observant la succession d’infimes changements par lesquels le Nord devient le Sud. Ils sont d’une extrême subtilité, mais l’oeil de celui qui, comme moi, aime vraiment le Sud, n’en laisse échapper aucun. » (P.162-163). Et c’est vrai que rien ne lui échappe, il va à la rencontre des gens, note les auberges soignées en bon épicurien, observe beaucoup les femmes, les femmes « actives » : « C’était une jolie jeune femme, une sacoche accrochée à la ceinture, qui régnait sur la plate-forme (…), elle nous emmena en ville dans un nuage de poussière comme jamais je n’en ai avalé d’aussi épaisse. J’ai déjà eu l’occasion de parler des femmes en France, de leur façon d’être toujours sur la pente ascendante : j’avais là un exemple insigne de leur utilité sociale. » (p.224).

J’ai beaucoup aimé ses trois heures d’escale à Tarascon sur les traces de Tartarin d’Alphonse Daudet qu’il connaissait. Non seulement il fait revivre les lieux où se déroule l’action du livre en l’imaginant à « sa sauce » mais y ajoute la pointe d’impertinence poétique qui fait le charme de ce Carnet de Voyage : « Parmi les autres centres d’intérêt, on trouve d’abord une vive somnolence qui en colore l’aspect, comme si la sieste de septembre qui s’était prolongée en octobre, y durait plus longtemps qu’ailleurs. » (P.264). Mais il n’est pas toujours béat d’admiration, comme à Toulouse qui le déçoit par son architecture et l’ambiance qui y règne, même s’il s’excuse de « son manque de gentillesse » :  » L’étrange est que cet endroit soit à la fois animé et morne. Une multitude gens bruns qui remplissent de bruit une ville plate et tortueuse, qui ne produit rien que je réussisse à découvrir » (p.193).

Dans ce carnet, érudit sans jamais être ennuyeux, ce qui est en soi un joli tour de force, Henry James m’a fait l’effet d’un fiancé à la fois transi et indulgent, mais sans concessions face aux milles facettes d’une belle capricieuse parfois, insaisissable ou offerte. Il en a extrait la substantifique moelle chère à Rabelais pour nous offrir un tableau piquant et empli de la douceur de l’automne pendant lequel s’est déroulé ce voyage. Et s’il voulait se conforter dans l’idée au départ que « Paris n’est pas la France », il reviendra avec la certitude que « La France n’est pas Paris ». Délicieusement surrané et encore d’actualité !

Merci à Christelle des Editions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre paru dans la très agréable Collection Pavillons Poche!

SUR Henry James : extrait de Wikipedia :

De février 1869 au printemps 1870, Henry James voyage en Europe, d’abord en Angleterre, puis en France, en Suisse et en Italie. De retour à Cambridge, il publie son premier roman, Le Regard aux aguets, écrit entre Venise et Paris. De mai 1872 à mars 1874, il accompagne sa sœur Alice et sa tante en Europe où il écrit des comptes rendus de voyage pour The Nation. Il commence à Rome l’écriture de son deuxième roman Roderick Hudson, publié à partir de janvier 1875 dans l’Atlantic Monthly, qui inaugure le thème « international » de la confrontation des cultures d’une Europe raffinée et souvent amorale et d’une Amérique plus fruste, mais plus droite. À cette époque, il aborde aussi le genre fantastique avec la nouvelle Le Dernier des Valerii (1874), inspirée de Mérimée, avant de trouver sa voie propre dans les histoires de fantômes (Ghost Tales), où il excelle, comme le prouve notamment Le Tour d’écrou (1898).
Après quelques mois à New York, il s’embarque à nouveau pour l’Europe le 20 octobre 1875. Après un séjour à Paris, où il se lie d’amitié avec Tourgueniev et rencontre Flaubert, Zola, Maupassant et Alphonse Daudet, il s’installe, en juillet 1876, à Londres. Les cinq années qu’il y passe seront fécondes : outre de nombreuses nouvelles, il publie L’Américain, Les Européens, un essai sur les poètes et romanciers français French Poets and Novelists, etc. Daisy Miller lui vaut la renommée des deux côtés de l’Atlantique. Après Washington Square, Portrait de femme est souvent considéré comme une conclusion magistrale de la première manière de l’écrivain.
Sa mère meurt en janvier 1882, alors que James séjourne à Washington. Il revient à Londres en mai et effectue un voyage en France (d’où naîtra, sous le titre A Little Tour in France, un petit guide qui servira à plusieurs générations de voyageurs dans les régions de la Loire et du Midi). Il rentre de façon précipitée aux États-Unis où son père meurt le 18 décembre, avant son arrivée. Il revient à Londres au printemps 1883. L’année suivante, sa sœur Alice, très névrosée, le rejoint à Londres où elle mourra le 6 mars 1892.

Ma seconde participation au challenge de Lystig « Vivent nos régions » et une première au « Mois américain » de Titine (même si l’action se déroule en France, l’auteur américain donne son point de vue « américain »)…

PAUSE mise à jour, et repos « prise d’air » !

Comme vous l’aurez certainement remarqué, depuis le début du mois, je peine à retrouver mon rythme ! Et mon souffle. Je pensais que l’arrêt de Plumes de l’été me redonnerait une certaine marge de manoeuvre mais que nenni ! Les vacances n’ont pas été de tout repos (peut-on appeler ça vacances d’ailleurs) et j’ai des tâches familiales un peu compliquées en ce moment.

Je n’ai plus le temps de rien et à vouloir être  partout, au final, je ne suis nulle part. ! Ou pas vraiment. J’ai donc décidé, par la force des choses de faire un break d’une semaine, plus si les circonstances m’y obligent mais je ne le pense pas (et je ne le souhaite pas !).

Je devais mettre à jour mes billets, or dans ces conditions je n’y arrive pas, d’où la nécessité de m’arrêter. Ma santé ne me permet pas non plus de trop puiser dans les réserves (en reste-t-il ?), je veux donc affronter les jours à venir avec sérénité, sans énervement et reposée !

Je passerai vous lire dès que mes obligations seront moins pesantes, je vous remercie de votre compréhension…

Les Matchs de la Rentrée Littéraire 2012 sur Price Minister, ça continue !

Et zou c’est reparti pour un tour ! Comme l’an dernier, Price Minister nous propose une sélection de douze livres choisis en partenariat avec quatre marraines qui sont des blogueuses que nous connaissons, Liligalipette, George, Liyah et  Rose-« A vue d’oeil« .

J’ai été contactée par PM pour « marrainer » éventuellement des lectrices et lecteurs intéressé(e)s.  Price Minister vous offre une large sélection de livres, sur une page spéciale, ICI ! Vous y allez, vous choisissez le livre que vous aimeriez chroniquer, vous adressez un mail à  : oliver.moss@priceminister.com, vous vous recommandez de ce blog ou de l’une des quatre autre marraines et vous recevrez à votre tour un livre, vous ferez un billet sur votre blog, etc. Toutes les conditions sont expliquées sur le blog avec le lien ci-dessus ou cliquez sur le logo. A savoir que les marraines officielles, désignées par Price Minister vont lire tous nos billets et le 12 novembre, elles nous départageront pour savoir quel est le livre gagnant ! Il va falloir s’appliquer ! :). Ci-dessous, un aperçu en photo des douze livres en compétition.

PREMIER RENDEZ-VOUS !

Les grappes blondes des raisins ployaient, impertinentes et gorgées de soleil sous le ciel de septembre. Je suis entrée dans la vigne, comme dans un cimetière, contrariée et muette, étrangère à cette inspiration soudaine que semble avoir la nature quand brûlent les derniers feux de l’été, quand les vergers rendent leurs fruits à la terre, épuisée d’être moissonnée.

Un instinct avisé me conseillait d’éviter les péripéties, de repartir en sens inverse, surtout ne pas ouvrir cette parenthèse sensible que je ne pourrais refermer. A l’inverse de la terre, mes forces étaient encore vives, j’allais à contre-temps, le remontant dans le sens inverse de ses aiguilles, jouant du violon sans archet en proie à l’euphorie qui embrume les bonheurs naissants… Une aporie de plus pour ajouter un trait de charbon à la longue liste de mes erreurs, pourquoi pas ? Adossé à un pêcher, tu me regardais approcher, un sourire biaisé au coin des lèvres. Et quelque chose de gonflé dans l’attitude qui me faisait penser à la fourmi qui vient de gober une mouche… Que ne l’ai-je remarqué à temps ? Tu n’as pourtant rien d’un gigolo mon pauvre Jean-Charles mais tes exagérations éperdues de la semaine dernière ont eu raison de ma patience légendaire. Ce droit de réponse, aussi délicat qu’un éclat de majolique, tu l’auras remarqué, s’avérait nécessaire et salvateur ! Tu m’as emmurée dans les clichés de ton imagination mythomaniaque, il fallait que je sorte de ce temple en stuc et en toc que tu as érigé et où je m’adonnerais à toutes sortes de turpitudes insensées ! En fait c’est encore pire ! Mais je ne t’en dirai pas plus, juste que je ne suis pas encore assez cougar pour me jeter sur les petits garçons effondrés sous leurs châteaux de sable, à égale distance des étoiles allumées dans leurs yeux et de celles contre lesquelles je m’allonge pour oublier ta plume ! Il va te falloir changer d’encrier et cesser de confondre vitriol et miel d’acacia ! Je compte sur tes talents d’éloquence pour rétablir la vérité, je sais que tes arrières-boutiques regorgent de bonne volonté, les vitrines, nous le savons, ne sont que de superficiels pis-aller…Et tu sais ce que je fais des vitrines moches ??? Je les casse !!!

Ça c’est fait ! :mrgreen: Après les Plumes, point de répit avec un zouave pareil, c’était donc ma participation à l’atelier d’Olivia qui vient de rouvrir ses portes ! Allez-y voir, la déco a changé et elle est toujours aussi souriante ! Pour ce « Des mots, une histoire » 72, les 21 mots imposés étaient : distance, parenthèse, éperdu, instinct, emmurer, aporie, gigolo, archet, charbon, force, exagération, rentrée, inspiration, euphorie, sensible, attitude, majolique, étranger, péripétie, raisins, impertinent.

La citation du jeudi avec Edith Wharton

Je lis actuellement Le Temps de l’Innocence d’Edith Wharton et comme je ne vais pas le chroniquer de suite,  dans le cadre du challenge de George, il faut en effet mettre en exergue les personnages féminins principaux  ce qui s’avère une excellente idée tant Edith Wharton s’est permis à l’époque une satire sociale sans complaisance de la société et du rôle souvent peu glorieux qu’y tenaient les femmes !

« L’aventure, en somme, ressemblait à celles que tous les jeunes gens de son âge avaient  tous traversées et dont ils étaient sortis la conscience calme, convaincus qu’il y a un abîme entre les femmes qu’on aime d’un amour respectable et les autres. Ils étaient encouragés dans cette manière par leurs mères, leurs tantes et autres parentes : toutes pensaient comme Mrs Archer que, dans ces affaires-là, les hommes apportent sans doute de la légèreté, mais  qu’en somme la vraie faute vient toujours de la femme. »

Sur une idée de Chiffonnette

UN DEUIL DANGEREUX d’Anne Perry…et à propos d’Over-Blog, au passage, sur la reddition de Sophie !

Ça faisait longtemps que je ne vous en avais pas parlé ! Depuis que Valou me traite de « pauvre Asphodèle » (^^) je modère mes billets Anne Perry mais celui-ci a vraiment quelque chose de plus, c’est pour moi le meilleur que j’ai lu à ce jour et c’est un Monk, le deuxième, pas un Pitt… et pourtant le premier tome ne m’avait pas emballé plus que ça, je vous dis pourquoi ! Aymeline, ma partenaire de Lecture Commune Approximative (LCA), vous en parle également, PAR ICI, qui publiera dans la journée, dans son tout nouveau nid douillet estampillé WordPress ..!

Quatre mois après l’Affaire Grey, l’Inspecteur Monk est toujours amnésique. Ce qui n’arrange pas ses relations sociales et professionnelles mais il s’en sort. Il doit enquêter sur le meurtre d’Octavia, une jeune veuve et fille de Sir Basil Moidore, fine fleur de l’aristocratie londonienne. Comme le meurtrier n’a pas pu ressortir, les soupçons se portent sur un résident de la maison et forcément sur les domestiques. Il y a moult détails dans ce livre sur le fonctionnement « backstage » de ces maisons victoriennes et cela m’a rappelé la minie-série « Downtown Abbey » ou quelque chose comme ça… Toujours est-il que ces coulisses sont un véritable monde parallèle.
Nous retrouvons Hester, embauchée comme infirmière dans un hôpital et pas vraiment heureuse, il faut dire que les chirurgiens de l’époque étaient encore l’équivalent des barbiers et ne considéraient pas l’avis des infirmières, ils les mettaient au même rang que les filles de salle… Ambiance donc avec la « douce » Hester qui, après avoir vécu les horreurs de la Guerre de Crimée aux côtés de Florence Nightingale, espérait que la médecine allait enfin évoluer : « Même si la reine d’Angleterre avait reçu Florence Nigthingale avec les honneurs,  le corps médical n’était pas près d’accueillir des jeunes femmes caressant des idées de réforme. Hester en avait pris conscience à travers de nombreuses confrontations explosives…et vouées à l »échec ».
Heureusement la bonne et bienfaitrice Lady Callandra, déjà vue dans le premier tome veille sur la situation matérielle de nos deux héros qui ont un souci avec la hiérarchie. Ils se détestent toujours autant, ils sont pareils, sauf quand il s’agit de défendre une cause juste, ils arrivent à communiquer sans trop de dégâts… Mais voilà que l’intrigue policière, très bien menée par ailleurs et bien étayée, fait entrer un avocat brillant et connu, Rathbone et ce dernier ne laisse pas Hester indifférente. Il y a même un baiser (plutôt chaste vous imaginez pour l’époque, soit,  mais sur les lèvres quand même !!!!) … Cela redonne du piquant à la série, pour qui bat le coeur d’Hester ? Vite, le tome 3 !!! Encore une fois et sans nous ennuyer, Anne Perry nous parle avec maestria de cette maudite Guerre de Crimée, elle nous donne des détails sur l’incompétence des généraux Raglan et Cardigan. Mais surtout et c’est en cela que je l’ai trouvé particulièrement réussi, outre les qualités précédentes, il y est longuement question de la Justice, du système judiciaire anglais de l’époque, de l’iniquité des procès quand s’y confrontent un domestique face à un Lord…et ce malgré le meilleur avocat de la ville (rien de nouveau me direz-vous, eh bien si justement)! On sent qu’Anne Perry  qui a eu affaire (ou à faire) avec cette Justice en 1954, je vous en parlais ICI, est concernée par le problème et notamment la peine de mort : « Monk n’avait jamais aimé cet homme (en parlant du condamné à mort) (…) mais avait perçu la conscience de son identité. (…) A l’instant où la trappe s’était ouverte et la corde tendue, on avait commis un nouveau meurtre. Un meurtre que Monk n’avait pu éviter, malgré tous ses efforts et ses réflexions. En cet instant, c’était tout Londres qui se voyait diminué, peut-être même tout le royaume, parce que la loi, censée protéger, venait de faire le mal. » Alors oui, un épilogue intelligent et émouvant avec des surprises comme de coutume au dernier moment. Là, Hester et Monk n’en sortent pas indemnes, et nous mesurons vraiment l’importance des classes sociales (je dirais même castes, comme en Inde), à cette époque victorienne, alors même que le pays s’industrialise. Et le portrait élégant des caractères humains, de l’âme humaine dans ce qu’elle a de grandiose et de décadent nous saute au visage dans cet opus ! Un grand cru…

Ma première participation au Challenge « I Love London » chez Maggie et Titine, une de plus (et oui !) à celui de Syl, « Avec l’auteur.. Anne Perry » (qui a migré elle aussi sur WP) et encore une au Challenge Victorien d’Aymeline. Le Challenge Justice de Yuko. Deuxième participation à celui de Liliba, ‘Polars/thrillers.Mais aussi Voisins, voisines chez Anne, des Mots et des notes (nouvelle WordPressée également, une hécatombe !). Et je suis d’autant plus ravie de ces migrations qu’OVER-BLOG est la plate-forme qui a sommé Sophie, la blogueuse amie dont nous avons beaucoup parlé ces derniers jours, ICI chez Catherine et Là, chez George, pour qu’elle RETIRE un billet négatif sur une lecture qu’elle n’a pas aimé pour un livre acheté 25€, après que l’éditeur ait contacté la dite plate-forme ! L’éditeur est un crétin, disons-le mais qu’OVER-BLOG n’ait pas défendu la blogueuse qui est libre légalement de s’exprimer (liberté de penser) est scandaleux ! Nous avons un accord « tacite » avec nos hébergeurs, un accord de déontologie de base, à savoir ne pas promouvoir la pédophilie, le racisme et autres choses qui tombent sous le sens, mais faire retirer un billet qui ne plaît pas à un éditeur à l’ego chatouilleux, est proprement (salement) impensable ! Alors, continuez de migrer en masse, mais n’alimentez plus des gens malhonnêtes dans tous les sens du terme ! Et Sophie, je te renouvelle mon soutien, je comprends (relativement) ton attitude liée à tes craintes et à ton non-désir d’être davantage procédurière que ce goujat mais ne te laisse pas abattre, comme, malheureusement le laisse supposer  ton dernier billet, nous sommes là et prêtes à monter au créneau si nécessaire !!! Si tu le souhaites surtout…

UNE ODEUR DE GINGEMBRE d’Oswald Wynd

George m’avait diablement tentée ICI, elle m’a offert ce livre l’an dernier pour mon anniversaire, je l’avais commencé et …bon ce n’était pas le moment. Et puis Mango, dernièrement m’a convaincue qu’il était temps de l’ouvrir ! J’ai passé cinq jours merveilleux, oscillant entre la joie des espoirs du début et la suite qui est d’une infinie tristesse, poignante, mais il s’agit d’une douleur sobre, tout en retenue et émotions. J’avoue avoir versé quelques larmes bien avant la fin… Je vous raconte tout , enfin pas tout justement ! Lire la suite

LES HUMEURS DU DIMANCHE …avec la Fanette à Trousse Chemise !!!

Je vous parlais de La Fanette de Jacques Brel dans mon texte d’hier et je voulais vous faire partager cette chanson que j’aime beaucoup . Malheureusement les vidéos sur YT sont désolantes, je vous mets la moins pire !!! Fermez les yeux et écoutez !!!^^ Mais comme il était aussi question du bois de Trousse Chemise à l’Ile de Ré et pour faire plaisir à mon cher Eeguab, je vous la mets aussi ! Chansons de fins d’été s’il en est…

Je vous souhaite un bon dimanche (et dimanche prochain je vous parle de mes noisettes !) !

LES PLUMES DE L’ÉTÉ 24 et dernière de la saison 2 ! Les textes en Z !

Voilà, c’est la fin de l’été, la fin de deux saisons de Plumes agitées, joyeuses et riches en rencontres, en amitiés virtuelles qui pour certaines continuent dans la vraie vie, donc j’ai un petit pincement au coeur en écrivant ce billet ! Je sais déjà qu’une troisième saison verra le jour, d’une manière ou d’une autre mais je voulais remercier tous ceux qui ont participé, tous sans exception, cuvée 2011 et 2012, qu’ils soient venus une fois, qu’ils soient restés ou partis. Alors, j’ai  remonté le fil des billets pour retrouver trace des « disparus » qui me manquent un peu, dont je regrette les textes et d’autres qui sont toujours là mais qui n’avaient pas forcément envie d’écrire toutes les semaines. Et ceux dont les blogs ont fermé. Après recensement des deux années et par ordre alphabétique il y a eu au moins un texte de : Lire la suite