JANE EYRE de Charlotte Brontë


J’ai enfin terminé les 633 pages de cet autre monument de la littérature anglaise ! Après Wuthering Heights d’Emily, j’attendais beaucoup de la soeur aînée, je ne fus pas déçue ! Merci à Aymeline de m’avoir offert cet exemplaire…gothique !!!

Je me garderai bien de vous révéler les  rebondissements décisifs qui jalonnent cette oeuvre foisonnante, romantique, classique par certains aspects mais aussi gothique dans les sources qui ont façonné l’imaginaire de Jane Eyre et celui de Charlotte Brontë. Quand on sait que ce livre est une autobiographie à peine déguisée, l’envie de lire la biographie d’Elisabeth Gaskell (citée en préface) qui justement démêle la part de vrai de ce qui est plus ou moins « brodé », me démange fortement ! Ci-dessous, Charlotte Brontë (Wikipedia).

Malgré la longueur de ce roman et certaines descriptions parfois superflues (mais qui en font le charme), il est divisible en quatre parties. Il en émane une puissance à la fois novatrice et culottée en ce début de l’ère victorienne (1847). Sous le romantisme apparent et l’émotivité viscérale, Jane Eyre laisse davantage de place à sa raison, conditionnée en cela par l’éducation strictement presbytérienne qu’elle a reçue (tout comme Charlotte). Le feu sous la glace ne s’abandonne que rarement et l’amour vécu dans sa plénitude ne se conçoit que dans les liens du mariage, béni par Dieu et avec toute l’honnêteté de sentiments possible. Quitte à souffrir mille morts quand son coeur dévoré d’amour rend les armes sur l’autel de la raison.

LE PITCH (amélioré), pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore : Orpheline, Jane Eyre est recueillie par une tante qui, à la mort de son oncle va la traiter en Cendrillon, l’accusant injustement d’être une menteuse et développant ainsi son caractère émotif épris de justice et de liberté. Reste cette scène superbe dans le « salon rouge » glacé où, enfermée, Jane Eyre sombre dans l’hystérie, en proie à des visions d’apocalypse, alimentées par les contes fantastiques dont elle a été bercée à la « nursery » par la nourrice toujours prête à les lui raconter. C’est là, à dix ans qu’elle veut partir en pension, loin de l’hypocrisie et des maltraitances, dans l’espoir secret déjà de conquérir son indépendance dans la vérité rétablie. Exilée dans la pension « charitable » de Lowood, plus proche de l’hospice insalubre (malnutrition, froid, maladies) et du couvent, elle va se forger une volonté de fer dans l’amour de l’étude. Après huit ans de cette vie monacale, elle postule pour un poste d’institutrice auprès de la gouvernante de Mr Edward Fairfax Rochester afin d’instruire Adèle, la pupille française de ce dernier, alors âgée d’une dizaine d’années. Ces années à Thornfield-Hall, dans le manoir austère mais qu’elle trouve merveilleux sont les plus belles qu’elle ait connues malgré encore ici la présence du gothique, du surnaturel quand elle entend des voix, des cris provenant du troisième étage, étrange troisième étage où les portes sombres et fermées à clé semblent cacher des secrets terrifiants. Mais tout le monde la rassure en imputant ces bruits à une domestique portée sur la boisson, une certaine Grace Poole… Bien que se trouvant laide, petite et transparente, Jane Eyre reconnaît  en « son maître » (ainsi elle l’appelle tout au long du livre) l’amour sincère, honnête, bien que sa condition sociale inférieure l’empêche d’envisager quoi que ce fut avec ce dernier : « (…) Je sens que nous avons des affinités, je comprends le langage de sa physionomie, de ses gestes, bien que le rang et la fortune nous séparent infiniment. Il y a dans mon cerveau, dans mon coeur, dans mon sang, dans mes nerfs, quelque chose qui décèle entre nous une parité d’esprit » (p.248).

La demeure de North Lees Hall dans le Yorshire qui inspira Thornfield-Hall à C. Brontë. Ci-contre et ci-dessous.

Jamais elle ne ploie, ne se plaint. Elle dira à Rochester « Je suis un silex » et revendique sa posture de « quakeresse« . Si l’amour et la passion l’animent jusque « dans son sang et ses nerfs », sa volonté de rester indépendante (leit-motiv de sa personnalité volontaire) la pousse à  ne pas céder inconsidérément à la tentation : « Je puis vivre seule si le respect de moi-même et les circonstances m’y obligent ; je ne veux pas vendre mon âme pour acheter le bonheur. J’ai en moi un trésor, infus avec la vie qui sera ma raison d’exister, si tous les plaisirs de ce monde doivent m’être refusés ou s’il me faut les obtenir à un prix que je ne puis donner. Le front déclare : la raison est bien en selle et tient les rênes, elle ne permettra pas aux sentiments de s’emporter pour la précipiter dans de terribles abîmes (…). L’incendie peut faire rage ; mon guide sera toujours cette voix calme et légère, interprète des ordres de la conscience ».

La quatrième partie, avant l’épilogue, où elle va vivre un temps sur une moor (lande), à Moor-House qu’elle aime plus que tout donne la touche Brontë à Jane Eyre. Cette lande battue par les vents et noire de bruyères et de tourbe semble avoir exacerbé toutes les violences que nous retrouvons et dans Jane Eyre et dans Wuthering Heights. Elle est la source, l’alpha et l’oméga de l’univers des Soeurs Brontë…

S’il y a de nombreuses références littéraires dans Jane Eyre (Shakespeare, Taby -fantastique-, Milton, Stevenson et même l’influence « socialiste » de George Sand), c’est la Bible que Charlotte connaissait par coeur qui guide la raison et les sentiments de Jane Eyre. Preuve en est donnée à Moore-House lors de ses discussions avec l’intégriste pasteur calviniste qu’est Saint-John Silver… Mais qui la met à l’épreuve de sa foi et de ses désirs profonds, une sorte de retraite salvatrice qui va lui permettre d’y voir clair : « Oui je sens à présent que j’aie eu raison de m’en tenir aux principes de la Loi, de repousser le fol entraînement d’un moment de délire et de lui résister. Dieu m’a guidée dans ce juste choix, j’en rends grâce à sa Providence ». (p. 504).

Qu’on ne s’y trompe pas , Jane Eyre reste malgré tout une magnifique histoire d’amour, une ode à la nature qui ici se confond avec les tourments ou les joies de l’âme humaine respectant le fil des saisons. Jane Eyre, pour l’époque est aussi complètement précurseur (scandaleux) puisqu’il prône l’émancipation de la femme et le ridicule des classes sociales quand celles de l’âme sont bien plus valeureuses… C’est aussi un pamphlet pour l’éducation des femmes, l’éducation tout court, portant aux nues la puissance que donne l’instruction même quand on est d’extraction modeste (surtout quand on l’est).

Un petit bémol qui m’a fait sourire : Jane Eyre parle couramment le français avec  Adèle et nombre de phrases sont en français dans le texte comme pour mieux souligner l’importance de maîtriser cette langue quand on se dit « cultivée ». Sauf que, Adèle étant la fille d’une cocotte parisienne, Charlotte Brontë insiste sur la frivolité inscrite dans les gènes de cette pauvre enfant qui, malgré tout, grâce à une rigoureuse instruction anglaise parviendra à « gommer » cet aspect déplaisant inhérent à sa personnalité… Et le passage où elle parle de l’instruction des paysannes anglaises, toutes éminemment plus instruites que leurs consoeurs européennes, les pires et les plus frustres étant les paysannes françaises qu’elle a eu l’occasion de rencontrer… On se demande vraiment !!! Quand elle compare aussi le pire menteur à un banquier juif…c’est limite ET surtout très cliché ! Vu son éducation de « quakeresse », on lui pardonne ! Et la richesse de ce livre fait bien vite oublier ces petites faiblesses… Merci à Adalana d’avoir organisé cette LC le jour de  la sortie du film avec Michael Fassbender, le 25 juillet, je suis juste un peu en retard, vous retrouverez chez elle les liens menant vers les billets de Aymeline, Ellcrys, Miss Léo et Shelbylee, c’est PAR ICI !!!

Une énième participation au challenge victorien d’Aymeline…

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79 réflexions au sujet de « JANE EYRE de Charlotte Brontë »

  1. Ping : Charlotte Brontë – Jane Eyre « Adalana's Imaginary World

  2. Bravo pour cette lecture !!
    J’aime tellement ce roman !
    J’ai vu l’adaptation hier au cinéma. Michael Fassbender est un peu trop beau pour être un Rochester vraiment crédible, mais le film est superbe !

    • Merci Lili ! Cette lecture n’a pas été vraiment contraignante 🙂 J’ai eu des échos du film et dans l’ensemble, ils sont favorables !!! Après tout Rochester est très beau pour Jane Eyre, avec les yeux de l’amour… J’adore Fassbender, donc je serai sous le charme, c’est sûr !!!^^

  3. Bon sang, j’en ai lu des sœurs Brontë au début de l’adolescence, j’en suis sûre, mais c’est trop loin… Aurais-je le temps de relire un jour… Bonne continuation.

    • Catherine : ces relectures des années après sont des découvertes tant nous oublions certains détails ! Je vais lire Agnès Gray de la petite dernière, Anne, et celui-ci je ne l’ai jamais lu !

  4. J’ai vu le film dimanche soir, je me disais déjà que je DOIS lire le roman, mais là tu m’achèves ! Que de nuances et d’émotions doivent y être enfermées !! Ce sera mon classique de l’année prochaine, peut-être… (on l’avait inscrit au programme du club de lecture cette année, attendant la sortie du film pour comparer, mais je n’avais pas pris le temps de lire à ce moment-là.)

    • Anne, c’est impossible qu’un film aussi fidèle fut-il puisse retranscrire toute la palette de sujets et d’émotions abordés en 600 pages ! C’est un grand livre qui se lit comme du petit lait (enfin, pour toi de la petite bière 😆 ). Mais je verrais ce film avec plaisir en connaissant tous les recoins du livre…

      • Ah ouiiii, la p’tite bière, c’est ce que les moines boivent au p’tit déj ! Bon, cesse de rêver et écoute Somaja, je sais que ça a te faire mal, mais ajoute Elizabeth Gaskell à ta liste, c’est essentiel (et regarde quand même les adaptations, on a de bonnes surprises, et ils ne mènent pas un vie de moine au moins… même si leurs scrupules et les obstacles empêchent longtemps leur amour de se révéler)

        • Anne, j’écoute toujours Somaja religieusement et je suis toujours ses conseils, na !!! Elisabeth Gaskell est ajoutée en priorité à ma liste mais euh…pas ce mois-ci…Et j’ai regardé une adaptation BBC je crois sur YOUTUBE en 4 « parts » et en V.O. (oui je me bonifie avec le temps^^) mais j’irai voir le film qui vient de sortir dès que possible ! C’est quoi cette allusion à ne pas vivre comme des moines ??? 😆 Je n’ai rien à voir avec les moines (les moinillons surtout) hé hé !!! 😀 A ma décharge, dans ma jeunesse, je lisais beaucoup d’auteurs dépravés de la beat generation, donc les soeurs Brontë ne m’ont guère émue à cette époque, sauf Les Hauts de Hurlevent, et encore… Je n’ai pas fait de maîtrise d’anglais moi Madame !!! 🙂

          • Mais moi non plus, je ne suis que prof de français !! Je ne suis même pas capable de regarder une V.O. sans sous-titres, donc respect, Aspho (t’énerve pas, t’énerve pas, c’est pas bon pour ce que tu as !!) Quant à lire en V.O…. au moins je n’aurais pas le souci des billets à programmer !

        • Tu as parfaitement raison Anne, il faut toujours m’écouter 😉 Pour ce qui est de la vie de moine, celle dans les demeures des demoiselles Brontë n’était quand même pas olé-olé.Et en plus je n’ai pas souvenir de scènes où ils dégustent de la bière en dansant ou en riant à gorge déployée…mais j’ai peut-être sauté quelques passages, ou alors c’est seulement dans les éditions belges. 😉

          • Merci So de voler à mon secours, un peu plus Anne me disait que Thornfield-Hall était un lupanar !!! Pour la bière c’est entre nous : elle se fournit dans une Abbaye tenue par des moinillons charmants mais je ne sais pas à combien de degrés « tape » ce doux nectar !!! Amen ! 😆 En tout cas ici chez le Vicomte, l’eau bénite n’a pas d’effets secondaires !!! 🙂

  5. Ben voila, j’ai encore plus envie de le lire maintenant. Ton billet est enthousiaste et fourni… Après avoir lu Les hauts de Hurlevent et vu l’adpatation de Jane Eyre (pour moi très réussie) sorti le 25 juillet dernier, j’ai hâte de lire ce classique : ça sera mon livre de vacances donc je dois achever Anna Karénine d’ici là…
    C’est vrai que la volonté d’indépendance de Jane Eyre est très présente dans le film ainsi que la morale religieuse. Néanmoins, elle refuse le mariage avec le pasteur pour des raisons de sentiments alors que d’un point de vue des conventions religieuses c’était parfait…

    • Mon billet est fourni et looong certes mais j’avais envie de développer cet aspect raison qui gère les sentiments de la demoiselle ! Et je précise que ça reste une magnifique histoire d’amour mais…encadrée par le mariage et la bienséance, époque oblige … Lis-le vite !!!

  6. il me reste une centaine de pages, le début de semaine a été tellement speed au boulot que je n’avais pas la force de le lire jusqu’au bout…et cette lecture est une merveille, un chapitre au petit déj, un autre le soir avant le dodo…j’adore !je pense filer au ciné voir le film, mais il me semble que les programmations ne sont pas nombreuses…hélas ! rien ne surpasse batman !

    • Valou, moi aussi j’étais « dérangée » quand je l’ai lu mais je m’y remettais dès que j’avais cinq minutes ! C’est tout juste si on n’a pas envie que ça dure, encore et encore… J’ai hâte de voir le film et comment toute cette richesse a été retranscrite ! 😉

      • je ne vais pas pouvoir le lire ce soir aaahhh ! je suis de soirée avec un collègue parti pendant trois semaines, il est rentré aujourd’hui… difficile de na pas aller boire un pot !

  7. C’est parfait ! Tu as raison, ça donne vraiment envie de lire la bio de Gaskell. Je viens de mettre le nez de l’énoooooooorme bio en anglais qui végète depuis des lustres dans ma pal…mais je suis motivée ! 😉
    Pour les remarques sur l’instruction des paysannes anglaises et les celles sur les françaises et leur attitude bien peu « chrétienne », il ne faut pas oublier qu’on est en plein essort de l’empire britannique, et que leur suprématie sur l’ensemble du globe leur fait se la péter un peu à l’époque ! Ils sont instruits dans cette idée qu’ils sont de loin les meilleurs du monde. Et l’éducation protestante et puritaine les laisse penser que le monde latin est dépravé. Quant on connaît en plus l’antagonisme bien ancré dans les mentalités entre la France et la Grande-Bretagne, les remarques de Jane Eyre n’ont rien d’étonnant, mêmes si elles peuvent effectivement nous faire sourire. Bravo encore pour ce long mais si beau billet.

    • Somaja : c’est toi ma Bible victorienne !!! Et on en connaît qui ne se sont pas remis de « l’Empire » :)… Ses réflexions sur les français à la fin surtout sont limite choquantes !!! Mais bon on lui pardonne et je vais m’enquérir des livres d’Elisabeth Gaskell, mais in french in the text !!! Bises et bravo d’avoir été au bout de mon looong billet !!!^^♥

      • Tu me traites de victorienne ??? Je sais que je n’ai pas très bonne mine en ce moment mais franchement tu y va fort ! Quant à l’allusion biblique, j’entends l’eau bénite bloblotter rien qu’à cette évocation…;)

    • C’est marrant car aujourd’hui encore il y a cette rivalité France Angleterre ( je passe sur la construction de l’Europe C’est pas le sujet…). Ce qui énervant à Londres c’est que ça parle français à tous les coins de rue et j’imagine que certains anglais se rendant en Provence en ont marre d’entendre parler anglais…C’est assez paradoxal, on se moque les uns des autres mais on est chacun attirés par l’autre…

      • @ MTG : France-Angleterre est un match permanent mais je pense que quand les clichés sur les uns et les autres tombent, nous sommes faits pour nous entendre !!! Sauf que les clichés ont souvent la vie dure…

      • Les contraires s’attirent c’est bien connu ! 😉 Et cette rivalité qui date du temps où la France a été très « grignotée  » par l’Angleterre, sans parler du rôti de Jeanne d’Arc que nous avons mal digéré, fait aussi partie maintenant du folklore. On se plait à se détester…on dirait presque de l’amour ! 😉

        • @ Somaja : le terme « perfide Albion » est encore bien ancré dans la mémoire collective, Jeanne d’Arc bien sûr et Waterloo…Le folklore dont tu parles est bien enraciné dans certains esprits chagrins et comme on le sait l’amour et la haine sont des cousins intenables !!! 😉

  8. Même réflexion que Catherine et Oncle Dan 😆
    Après la lecture de ton billet complet et plus que parfait, je pense que si je relis ce roman, ma lecture sera plus agréable 😆
    Bises

    • Soène, je pense que celui-ci t’apportera beaucoup de plaisir et que tu ne souffriras pas à la lecture, nous sommes littéralement emportés par les talents de conteuse de l’auteure ! Et c’est si bien écrit ! Bises, j’espère que tu ne cuis pas complètement, sinon je t’envoie des alizés pleins de fraîcheur océanique !!! 😆 ♥

  9. Dommage que tu ne te sois pas inscrite à mon challenge des soeurs Brontë, tu as l’air d’avoir en ce moment envie de les dévorer. Je viens de me racheter un exemplaire des Hauts- de-Hurlevent et de Jane Eyre, car les miens étaient tous rapiécés. (même si je les garde quand même). J’aime bien les nouvelles éditions…

    • Missy Cornish : mais je n’ai même pas vu ton challenge, shame !!! 😦 Tu me pardonnes ??? Si c’est encore possible, je m’inscris et si tu me comptes mes deux billets « rétroactivement », puisque je vais lire Agnès Gray dans la foulée !!! Je file chez toi voir ça de plus près !!! 🙂

      • Lol bien sûr mais je me suis dis c’est bizarre, j’ai pas du être assez clair sur le challenge des sœurs Brontë. J’ai pas mal de livres de paralittérature à lire dans le cadre du défi.
        Bisous

        • Oui j’ai vu qu’il y avait plusieurs titres (l’Affaire Jane Eyre, etc) en relation ! J’attends ton avis avant de me lancer, j’ai Agnès Gray de la petite Anne à lire avant… Bises

  10. J’ai oublié de te lire que j’ai lu ton billet en détails et que j’adhère complètement. Je suis une fan!!! Très bien écrit ton commentaire et qui me donne grandement envie de lire une fois encore (pour la quatrième fois si si!) Jane Eyre. Bises

    • @ Missy Cornish : j’avais vraiment oublié des pans entiers et j’ai eu l’impression de découvrir ! Mais je le relirai, tout comme Wuuthering Heights ! Je t’amène les liens des deux jusqu’à chez toi, je suis vraiment trop bonne !!! 😀

  11. So, je ne t’ai jamais traite de victorienne, ma pauvre !!! Je t’ecoute religieusement quand tu parles de cette époque mais de la a entendre glouglouter le benitier !!! C’est Jeanne d’Arc qui a repris le pouvoir !!! 😀 »bises

    • Sharon, tu dois avoir le Professeur § Il me semble que c’est un des plus connus, il a été refusé avant Jane Eyre ! Il faut que je retourne voir la biblio des soeurettes ! Là j’attaque Agnès Grey, je bouclerai le (tri)cycle !!! 🙂

        • @ Sharon : j’ai commencé hier soir Agnès Grey et c’est moins « enlevé » que les deux autres, je n’en suis qu’au tout début… Je verrais si je continue après celui-ci ou si je fais une pause ! Vu ce que j’ai reçu encore cette semaine (je n’ai pas ta cadence) il va falloir que j’arrête un peu mes lectures-doudou !!! 🙂

    • Alex, je ne pense pas l’avoir lu plus jeune contrairement aux Hauts de Hurlevent dont il me restait des images et le plaisir de la découverte n’en a été que plus grand !

  12. J’aime ton billet !!! Nous sommes d’accord (comme souvent^^), ce livre est magnifique. Concernant l’antagonisme français-anglais, je me rappelle m’être fait la réflexion que maintenant la situation est presque inversée, les anglaises étant souvent plus extraverties que les françaises 🙂

    • Aymeline, je suis d’accord avec toi quand on voit que même les princes de la famille royale se déshabillent dans des piscines à Vegas !!! 😆 Et les princesses se font lécher les doigts de pied au bord des dites piscines (Sarah Ferguson il y a 20 ans !!!). Tout se perd !!! 🙂

  13. Ping : Challenge victorien : récapitulatif « Au coeur de mes lectures et mes rêveries

  14. Toujours pas réessayé de lire ce monument ! Je ne sais plus pourquoi je m’étais arrêtée, mais le début m’avait paru tellement looooooong… Pourtant, je sais que je vais aimer et je me doute qu’il faut se lancer et ne pas s’arrêter avant d’être bien projetée dans l’histoire… Mais le fait est que je ne sais toujours pas quand je vais le lire ! 😆

    • Morgouille, je te sens davantage attirée par la littérature contemporaine, donc prend ton temps, lis ce qui te fait envie en son temps… 😉 Et c’est déjà pas mal !!! 😀

      • Ah non, pas du tout ! Enfin, j’aime énormément la littérature contemporaine, c’est vrai ! Mais je suis amoureuse d’Oscar Wilde ! 😀 Et puis j’adore Jane Austen, Conan Doyle et Poe ! Et j’avais eu un énorme coup de coeur pour Les Hauts de Hurlevent… ♥ Je crois que c’est juste que pour l’instant, je ne sais pas trop ce que je veux niveau lecture, j’entre moins facilement dans un livre, le choix est difficile (alors que ma PAL s’étouffe dans ses bourrelets ! :roll:)…

        • Aïe Oïe Morgoïe !!! J’oubliais Oscar !!! Aymeline m’a envoyé « Le meurtre aux chandelles »… Le problème c’est qu’elle m’a aussi envoyé Nord et Sud (livre et DVD), que je ne sais plus quoi lire tant j’ai envie de tout en même temps !!! :lo: Ma PAL s’installe dans l’obésité et moi je maigris, elle est pas belle la vie ??? 😀

          • Aaah, tu vas te régaler avec Le meurtre aux chandelles !!! Avec Nord et Sud aussi sans doute ! D’ailleurs, il faut que je le lise aussi ! :p
            Si si, elle est vraiment super belle la vie, en ce moment !!! 😀

  15. Ping : Petit récapitulatif du challenge les sœurs Brontë | Artdelire

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