LA CITATION DU JEUDI…À l’épée de l’encre.


Sur une idée de Chiffonnette, ici.

Je ne peux pas encore vous donner de citations de ma lecture en cours (trop récente) ; je n’ai rien trouvé (pour une fois) dans Les Années d’Annie Ernaux non plus, alors ce sera de la poésie dont je vous parle bientôt, il me faut juste la relire, comme souvent la poésie…avec ce recueil intitulé :  À L’ÉPÉE DE L’ENCRE de Béatrice  Arnaud Gorecki.

L’horloge à son rouet

Dévide le temps

A mots de suture

je greffe un ventre

à mes entrailles

Ecrire

c’est recoudre

aussi

Je suis désolée que sur WordPress, nous ne puissions choisir les interlignes (nous en avons un et demi à chaque retour) car la disposition de ces poèmes est très particulière. Je l’ai retranscrit le plus fidèlement possible.

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13 réflexions au sujet de « LA CITATION DU JEUDI…À l’épée de l’encre. »

  1. Pour l’interligne, tu peux essayer, au lieu de faire des entrées de paragraphe, d’aller à la ligne avec la manip suivante:
    touche des minuscules + entrée
    En principe il n’y a pas d’interligne avec cette méthode.
    (la touche des minuscules est à gauche, il y a un dessin de flèche verticale dessus avec parfois la mention « schift »)
    Bon, sur le fond, je ne commente pas, la poésie et moi c’est pas le même monde …

    • C’est quand même bien un homme dans une maison !^^ Merci Alain, je prends note et je vais essayer pour mon prochain billet car c’est vraiment pénible pour la mise en forme (de dialogues entre autres !) Je ne t’en veux pas pour la poésie, il faut aimer c’est sûr ! 😉

    • Hey Ficelle, ce sont des points de suture ! Mais tu as compris l’image 🙂 Et j’aime beaucoup ton expression sur le « livre à petits mots cousus »…un peu torturés parfois mais très pregnants !

  2. Aïe… j’ai perdu mon com…
    Et dire que je ne peux jamais écrire deux fois la même chose…
    Voyons, voyons, je disais un homme et un recueil de poésie dans une maison, ça rend heureux ?…
    Chez CB (notre hébergeur), c’est pareil pour les interlignes.

    A Lyon, on dévide les cocons, et avec les fils de soie on brode de belles amitiés !
    « Ecrire c’est recoudre » parfois, mais souvent nous écrivons des mots pour en découdre avec nos maux…
    Bises Lyonnaises

    • Euh…à ta question je répondrais : ça aide peut-être mais rendre heureux, il en faut plus non ? Elle est belle ton image des fils de soie lyonnais, mais c’est vrai que tu peux aussi en découdre avec les mots pour en mettre sur tes maux, comme un baume ! 🙂

  3. « Ecrire c’est recoudre » La couturière qui sommeille en moi ne peut qu’être d’accord… Coudre c’est également raconter une histoire, tout est lié finalement. Et comme une histoire est une succession de fils qui se tissent et s’entrecroisent, la boucle est bouclée !

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