LES PLUMES DE L’ÉTÉ 5 – Les textes des mots en E !


 A droite, le logorallye DE 32 OCTOBRE  qui a rouvert son blog depuis deux jours (on l’applaudit siouplaît !) et qui récapitule les mots à placer aujourd’hui.

Voici les textes des participants aux mots en E (par ordre d’arrivée des liens) :

 Ella, Gwenaëlle,  George, Amélie, Julia Heim, 32 Octobre Clara, Jean-Charles (Ah ! Tu n’es plus tout seul dans ton harem !^^), Julia, Leiloona , Jul., Eiluned, Zoé (qui prend le train en route et ce texte en D devrait être suivi du E !), Plume (nouvelle également), La Roulure , (nouvelle, ami(e) de Julia Heim), Polipoterne (nouveau, toujours Julia Heim !).  Miss So (nouvelle) Jeneen et sa fille, ClaudiaLucia, Olivia. Je mets les liens des blogs de Coumarine (qui est en pause), Célestine et ses deux textes (il y a des gourmandes !), Valerie K (pas de texte en E mais le D est toujours en place)  ! Ainsi que celui de notre Syl. aventureuse et romanesque dont le texte paraîtra ce week-end ! Waouh ), cela fait 25 textes ! A vos lunettes ! On me signale un nouvel arrivant, Nat, ici et Suzame qui a laissé son lien ce soir !

 Ci-dessous comme d’habitude, mon texte, et celui de Valentyne .

LES ROSES DU TEMPS QUI PASSE…

Le corps voûté de la vieille dame pesait mille ans. Ses mains noueuses et diaphanes posées sur  sa canne en bois de palissandre, elle descendait à petits pas vers la rivière. Déterminée à écouter une fois encore le chant de l’eau qui bruissait de secrets. Ceux qu’elle y avait jetés et ceux qui attendaient, qui attendraient… La tiédeur estivale lui réchauffait l’âme et allumait une étincelle de malice dans ses yeux opaques devenus bleus, ultime élégance d’un éclat évanoui. Elle se dirigea vers le vieux noisetier qui ombrageait le banc où elle aimait rêver.

Julia, sa dernière petite-fille, la quarantaine solitaire et ombrageuse restait une des seules à venir encore lui tenir compagnie, une des rares à ne pas être refroidie par la neige abondante qui recouvrait ses cheveux, parure évanescente auréolant son visage crayonné de sillons.  Elle la vit sur le perron des Avelines, son portable collé à l’oreille depuis le matin ; et quand ce n’était pas l’oreille, ses doigts s’agitaient frénétiquement sur ce petit rectangle noir qui la reliait au monde disait-elle, souvent l’air las et excédé… Elle agita son éventail japonais pour lui faire signe de la rejoindre. Julia, comme elle, aimait à regarder l’eau cascader entre les pierres, y voir apparaître en miroir le reflet des arbres qui la longeait. Elle disait que l’eau était l’autre visage du temps, la version liquide, insaississable, impossible à retenir, à arrêter. Alors qu’elle…sa course s’achevait. Elle ne se leurrait pas : Julia en faisant chaque année ce pélerinage aux Avelines se penchait sur ses propres souvenirs, tout en interrogeant sa longue mémoire d’éléphant afin de mettre des noms sur des photos voilées, vieilles et sombres pour certaines, comme dans ces vieux films où les acteurs étaient tous morts à présent. « Mais oui, c’est moi » dit-elle à Julia ébahie par sa beauté d’antan, figée à jamais sur un cliché noir et blanc pris chez le photographe. « Et il n’y avait pas Photoshop« , siffla Julia admirative. « Ca n’a plus d’importance, tiens, va relever la nasse, il y a des écrevisses, nous aurons une bonne nage à manger ce soir ».

Julia reposa délicatement l’album usé sur le banc de pierre où le lierre courait en s’agrippant joyeusement. La vieille Dame contempla sa bague de fiançailles que son défunt époux lui avait offerte ; un cabochon précieux où une pure émeraude n’avait jamais terni. Elle la fit glisser de son doigt fin et pâle, la déposa au milieu de son mouchoir en dentelle qui fleurait bon l’eucalyptus et quand Julia revint, la nasse pleine d’écrevisses, elle lui tendit son paquet improvisé :

— Tiens Julia, elle sera bien plus belle sur toi maintenant.

– Mais mamy, nooon…

–  Si ! Et ne dis rien !

– C’est…

– Ce n’est qu’un passage mon enfant. Les jours qui déclinent me soufflent chaque soir qu’il peut ne pas y avoir de lendemain. Ton avenir est encore une promesse, le mien n’est déjà plus qu’un mirage…qui ne tient qu’à un fil, tu le sais.

Julia, émue, serra le plus doucement possible sa grand-mère dans une étreinte complice de peur de la briser, petite bougie fragile qui tremblait en résistant à tous les vents depuis un siècle. La façon qu’elle avait de s’immiscer dans son intimité la plus secrète était le plus sûr moyen de lui faire grâce de confidences qu’elle  voulait taire, et qu’elle Julia, ne souhaitait pas entendre… Une dernière coquetterie que sa pudeur affichée lui permettait.

– Demain, pour tes cent ans, nous ferons la fête toutes les deux si les autres ne viennent pas ! En attendant, si on allait le boire ce Quinquina, c’est ton élixir de longue vie après tout !

La vieille Dame sourit en hochant la tête. Les oiseaux croisaient haut dans le ciel et leurs chants joyeux valaient bien toutes les élégies de Ronsard qui couraient sur ses lèvres. Qu’elles étaient belles les roses du temps qui passe, quand l’une se fanait, une autre pointait déjà, leurs parfums embaumeraient encore longtemps le jardin des Avelines…

Suite des aventures DU CONTE DE l’ÉTÉ : « Les Aventures d’Isabelle La Ponette » par Valentyne : épisodes précédents : 1 , 2, 3, 4

A Balata, les animaux sont tristes d’être rentrés sans Tigoua, l’agouti, qui est tombé de la barque pendant leur excursion au rocher du Diamant. Ils se sont endormis tard après avoir longtemps cherché leur ami et le lendemain matin personne n’a d’entrain au petit déjeuner : Isabelle et Josée grignotent leurs endives à l’échalote du bout des lèvres et les chats chipotent leur espadon.

O’ Balai, le petit chat,  est tout contrit : il se sent coupable d’avoir fait chavirer la barque. Les efforts, les étreintes de son papa et de sa maman ne sont pas parvenus à le consoler.

Soudain  O Gaby se lève excédé, et s’écrie une étincelle dans ses yeux émeraude : «  Allons ! Debout, réagissez ! Tigoua ne s’est pas évanoui dans la nature, enfin je veux dire dans la mer : nous allons nous mettre à sa recherche ».

A ces mots les amis reprennent du poil de la bête.

– « Que pouvons-nous faire O ‘Gaby, demande Isabelle. Toi qui connais bienla Martinique, où faut-il le chercher ? »

– « Certes je connais bien la Martinique mais… que le plancher des vaches, il nous faut un spécialiste de l’eau ».

– « Oh j’ai une idée, nous allons aller chez le King ! » s’exclame Scarlett.

– Le King ?  demande Isabelle.

– « Oui le King Créole, le roi dela Martinique, YES !!!!! » s’écrie Josée.

– « Il y a un roi en Martinique ? » s’étonne Isabelle.

– « Non, pas pour les hommes, mais oui pour les animaux ».

– « En route, tout le monde : pas d’école aujourd hui c’est mercredi », se décide Scarlett.

–  Oui oui ! Partons vite dit O’ Balai de sa petite voix évanescente.

  Au Galop, au galop s’emballe Josée.

Une fois de plus, les deux ponettes et les cinq chats se mettent en chemin, motivés par l’enthousiasme d’O ‘Gaby et par le temps toujours estival dela Martinique.

Après avoir trottiné un moment dans la forêt, être passée sur  un pont immense et descendu un chemin escarpé, voici l’équipée devant une cascade magnifique. Les deux ponettes servent de montures aux cinq chats et ne tardent pas à avoir de l’écume sur l’encolure mais rien ne les ralentit. Il faut sauver Tigoua !!

– « Installons-nous, nous somme arrivés à Absalon, la demeure du King » dit O ‘Gaby… « et silence, le roi va apparaître ».

Et effectivement au bout de quelques minutes de silence, les amis entendent un flot de musique :

Le roi arrive, entouré de sa cour et de sa basse-cour : il est tout petit mais majestueux.

Enfin majestueux pour une écrevisse, bien sûr. Car vous avez bien entendu le roi des z’animaux en Martinique n’est pas un élan, ni un écureuil ni même un éléphant, c’est une écrevisse (que l’on appelle aussi ouassou en créole ou z’habitant parfois).

Ce roi, comme tout roi qui se respecte a mis sa plus belle perruque avec une banane bien coiffée et des rouflaquettes étonnantes.

Des demoiselles d’honneur l’entourent de mille soins, l’une agite un éventail, l’autre lui apporte une boisson, la dernière lui porte son épinette miniature  en bois d’ébène.

Son fidèle conseiller le Bernard l’Ermite l’aide à s’installer sur le rocher qui lui sert de trône.
O ‘Gaby prend alors la parole et explique leur problème : « Tigoua est tombé à L’eau du côte du rocher du Diamant.  O Roi, comment faire pour le retrouver ? »

 Le roi Réfléchit et finit par chanter.

Sa chanson est d’abord une élégie, ritournelle triste en hommage à Tigoua :

« Ô Océan, ne sois pas cruel et rend-nous notre ami ».

Mais cette chanson triste ne dure que très peu de temps et l’écrevisse commence un rock endiablé : un mélange de « Laissez entrer le soleil » et de « Everybody Loves Somebody » (tout cela en créole bien sûr).

Après ce refrain, et toujours en chantant le roi répond à la petite équipe :

« Tigoua a disparu dans la mer et je ne suis qu’une écrevisse d’eau douce comme toutes les écrevisses, je ne sais donc pas où chercher dans la mer. Par contre je pense qu’un peu d’aide serait la bienvenue.

« Allez de ma part à cette adresse. Cette personne pourra vous aider »

« J’espère seulement que vous savez résoudre les énigmes car cette personne ne parle que comme cela. Pour vous aider voici un petit élixir de ma composition. Gardez le précieusement, il peut vous aider à soulever des montagnes  ».

Alors Scarlett prend la feuille d’eucalyptus où Le Roi a écrit et lit à voix haute :

« Chère F.  (nom illisible : vous avez déjà vu l’écriture d’une écrevisse vous ?)

Je t’envoie ces personnes qui cherchent leur ami Tigoua. Aide-les du mieux que tu peux.

Signé : Ton King For ever.

Elvis l’ Ecrevisse ».

108 réflexions au sujet de « LES PLUMES DE L’ÉTÉ 5 – Les textes des mots en E ! »

  1. Un portrait magnifiquement ciselé,asphodèle: j’aime particulièrement la chaleur dégagée par l’étincelle,l’image de la bougie. Je file lire la moisson de textes. Bonne journée

    • Merci Valentyne (encore dans les indésirables ! Je voulais un texte plus…calme aujourd’hui ! Bonne journée, il y a de la lecture, je ne suis qu’au tiers pour l’instant, je vais reprendre un café ! 🙂

  2. Merci pour tout le travail fait… une vraie réussite des Plumes de l’été…
    26 univers à découvrir…
    je chausse mes lunettes, m’empare d’un grand papier et de ma plus belle plume et comme il est annoncé la pluie… de quoi m’occuper intelligemment

    • Je reconnais, c’est du travail et de l’investissement, mais je suis largement récompensée…ne serait-ce que par le mot gentil que tu viens de laisser ! Et chez nous la pluie est devenue…coutumière ! Bonne lecture à toi !

  3. Tu ne le sais pas encore, mais je suis addict des roses et j’en parle très-très souvent ! Ton texte me plaît beaucoup, tellement réel… Il me reste un peu moins de 40 ans pour fêter « mon » siècle, et si je n’ai pas encore besoin de canne, mes cheveux sont déjà « neige » ! Mon Dieu comme le temps passe…
    Un beau moment de vie entre générations dans ton texte qui me fait remonter des souvenirs et des émotions.
    « J’aime » !
    Bises

    • Merci Plume ! Moi ausi j’aime les roses de mon jardin, et j’ai la nostalgie d’un temps où les aïeuls n’étient pas relégués dans des mouroirs, où ils vivaient avec nous pour nous transmettre… Bises

  4. @ Asphodèle, ce lieu fait rêver et espérer …
    un texte plein de tendresse, de douceur, de sagesse…. le portrait de la grand-mère « la neige abondante qui recouvrait ses cheveux, parure évanescente auréolant son visage crayonné de sillons » une peinture qui commence à apparaître…

    @ Valentyne… ils ont la parole, il ne maque plus que l’image et encore… les mots sont si bien choisis qu’ils se promènent devant moi et sont bien vivants… encore, encore !!! pour rencontrer F

  5. @ Valentyne : que te dire sinon que ce conte m’émerveille d’épisode en épisode ! Il te faudrait vraiment l’illustrer pour lui rendre justice ! Elvis l’Ecrevisse après Lexomille la chenille, tes « créatures » sont désopilantes !^^

  6. Asphodèle : ton texte m’a fait penser à un livre de la rentrée littéraire que je viens de finir : « Juste avant », même si là les deux générations ne se parlent pas directement.
    J’aime beaucoup ce qui s’échappe de ton texte, nous sommes dedans tout de suite.
    😀
    C’est incroyable de voir les différentes ambiances créées en utilisant les 13 mêmes mots.

    Sinon voici le lien direct de mon texte :
    http://www.bricabook.com/archives/2011/08/06/21737213.html

    • Qui c’est ???? Je vais dénoncer le copiage !!! 🙂 Merci Leiloona, le tien est excellent… Comme toi je suis étonnée de voir tous les univers qui naissent des mêmes mots… 😉

    • Merci ClaudiaLucia, je rajouterai ton lien dans l’après-midi (avec ceux qui me manquent). Et pour répondre à ta question, oui le jeu continue jusqu’à fin août-début septembre. Dès lundi matin tu pourras laisser un mot commençant par la lettre F dans les commentaires, entre 18 h et 19 h, je ferai un billet récapitulatif avec tous les mots à placer ! Voilou, si tu as d’autres questions n’hésite pas à m’nvoyer un mail ! 🙂

  7. Bonjour,
    Asphodèle, ton texte est très beau. Je souhaite à ma vieille cousine de 94 ans d’arriver à ses 100 ans. Elle est chez nous le maillon qui nous relie à nos aïeux.

    Valentyne : Parfait !!! Elvis avec sa banane… et pour pommade capillaire, il met du rhum ?

  8. J’aime beaucoup la douceur de ton texte, cette vieille femme me plait beaucoup !
    J’aime aussi les aventures exotiques de valentyne… que de beaux textes encore ce matin !

    • Merci George, j’avais besoin de « décompresser », de laisser mon « feuilleton » décanter ! Et j’aime cette forme qui n’appelle pas forcément une suite ! Toi, tu viens de t’y mettre, mais après une saison chez Olivia, la plume s’essouffle… 😉

  9. Asphodèle : Quelle jolie évocation… Le portrait dressé de cette vieille dame est terriblement touchant, et très doux. On se demande ce que fut sa longue vie.

    Valentyne : Toujours aussi trépidante cette aventure ! Le roi écrevisse est terriblement drôle !

  10. un autre homme a écrit un texte en E : http://www.journaldunitinerant.blogspot.com !:-) Bon, je m’en vais de ce pas lire les textes, heureusement que je n’ai pas pris de nouveaux livres ce week end !:-))
    Quelle magnifique conteuse cette Asphodèle ! Cela donnerait-il le goût aux enfants de lire ? ;-)) bisous

    J’adore la fin ! Ella qui est Là ! :-)) ( d’ailleurs, c’est un peu l’origine de mon pseudo. Mes jeunes au centre n’arrêtaient pas de dire : elle est où mme B ? Ben, elle est là !:-))
    bisous

    • Merci Ella, mais déjà qu’en ayant les liens (qui ont déboulé en masse hier) j’ai du mal, alors s’il y en a qui ne me les envoie pas, là c’est mort !!! 😉 Je vais le rajouter. Un monsieur en plus, on ne va pas bouder son plaisir ! 😉 D’avoir une plume masculine supplémentaire (ne me prête pas de mauvaises pensées 🙂

  11. ah mais j’ai lu le texte de Valentyne ! Oups ! Je ne suis pas réveillée moi, j’en demande trop à mon petit cerveau ! Allez, je bois un café et reviens, bisous

    • Julia m’a envoyé son lien programmé mercredi, je l’ai recopié lettre par lettre ! Ca devient infernal, je n’ai pas eu le temps d’aller chez elle, j’y vais ! (hier il ne marchait pas, mais c’est normal puisqu’il était programmé !) pauvre Julia, ça tombe sur elle tous les week-end… grrrr…

  12. @ Asphodèle : Quel joli texte tout en finesse, en sentiment…On vit ces moments comme s’ils étaient les nôtres. Ta belle plume a fait revivre bien des souvenirs.

    Je ne suis plus seul, tant mieux 😀

    • Merci Jean-Charles, et encore je l’ai écrit entre deux liens qui arrivaient, pas vraiment concentrée comme j’aurais aimé ! Ca ira mieux …de mieux en mieux j’espère ! 😉 Et non, tu as de la concurrence, hé hé… 🙂

  13. Pas le temps de lire et je suis honteuse, j’ai oublié de supprimer mon texte, il n’était pas complet. Chose réparée, mais franchement, j’aurais préféré qu’il ne soit pas publié. (ce n’est pas de ta faute, Isa, uniquement de la mienne, trop tête en l’air).
    😉
    Je file.

    • Ouiii je vois ça Dame Olivia ! Allez, allez on se ressaisit 🙂 Ne t’inquiètes pas… mais finalement je n’aurais pas dû mettre le lien en catastrophe à 6h30 ! Je retournerai voir…si c’est moins « déconcertant » !^^

  14. Ping : Magie des souvenirs (suite et fin) | Désir d'histoires – Olivia Billington

  15. çà y est, j’ai lu ton texte, beau prénom d’héroine !:-)) toujours très touchant ce lien intergénérationnel, cela m’émeut toujours.. et puis, c’est gentil Asphodèle, de préciser qu’à quarante ans, l’avenir est toujours rempli de promesses, cela me donne du baume au coeur tiens !:-)) Parce que lorsque je me regarde avec mon fils, j’ai toujours cette impression que mon avenir est rétréci, je n’arrive pas à me projeter et me dire que l’après est encore plein de promesses, comme celui peut être un jour d’être grand mère de petites filles !:-) C’est toujours bon de rêver, et ton texte m’y a aidé, comme quoi, il a bien fait son travail : le lien fait perdurer la vie, le bonheur.. Bisous

    • Merci Ella, si ce texte a pu te réconcilier un tant soit peu avec la vie (et toi-même) tu m’en vois ravie ! Julia, il y a un peu de ma nièce… Et 40 ans est encore un si bel âge qu’il ne faut pas en perdre une miette, le vivre aussi intensément que possible ! Nous avons à cet âge la maturité en plus, l’exigence, certes, mais aussi l’intensité ! Et la transmission entre générations a beaucoup d’importance pour moi ! 🙂 La vie continue toujours, autant y être… 😉

    • Je suis sûre Luzy que tu y arriverais ! Je ne suis pas une pro mais depuis que je me « force » à écrire toutes les semaines de cette façon (commencé chez Olivia en avril), c’est incroyable comme l’écriture se forge. C’est un muscle je crois…Bon, pas toujours inspirée, en fonction aussi de l’environnement mais dès que je prends mon carnet, ça va mieux ! Allez, rejoins nous ! Tu n’as pas de complexes à avoir, tous les univers sont possibles… 🙂 (je vais te travailler au…corps !) 😉

  16. Je viens de lire vos textes :
    @Valentyne : Elvis l’écrevisse… j’en ris encore ! J’aime de plus en plus ta plume !!
    @Asphodèle : Ton texte est tout doux, lumineux, et très poétique en même temps ! Bravo ! J’aimerais bien goûter l’élixir de la grand-mère… 🙂

    • Merci Amélie, mais le Quinquina ? beurk…J’ai essayé car toutes mes aïeules en buvaient mais franchement, je préfère l’épine ! 🙂 ou un bon vin ! (avec modération comme il faut le dire )… 🙂

      • Ben je ne connais pas le Quinquina… mais si tu trouves ça mauvais, je passerai mon tour également, d’autant que j’ai mieux à la maison : mon mari fait un excellent vin d’Alsace (bio !) !!

        • Oui, j’ai vu ça sur ton blog et je me suis dit que tu avais de la chance ! 😉 J’aime les bons vins blancs, surtout ici avec les fruits de mer et le poisson mais je dois dire qu’un Riesling ou un Gewurtz (pardon pour l’orthographe…) ce n’est pas donné ! Le Quinquina (c’est un genre de Guignolet ou de Suze) j’ai toujours trouvé que ça avait goût de médicament ! Si vous exportez, je réfléchirai et je passerai commande, qui sait ? 😉

        • Je réponds juste au-dessus, parce qu’il n’y a pas de « répondre » en-dessous…
          Nous livrons partout en France ! Et aussi ailleurs d’ailleurs ! 🙂
          Si tu veux, il suffit de le dire…

  17. Je passe en coup de vent,
    @Asphodèle, superbe cette complicité entre deux générations, c’est vrai que c’était beau cette transmission qui se faisait entre les générations, parfois sous le même toit.
    Très beau texte, vraiment touchant…
    @Valentyne, une écrevisse qui écrit je ne sais pas…Mais une qui chante, avec un nom pareil, on l’imagine ! Jen t’en parle vite…
    Bonjour, j’aime toujours tes animaux, ils font des choses bizarres et très drôles. Je voulais aussi faire une histoire mais elle n’est pas finie, maman a dit qu’on l’écrirait en revenant, je te dirai pour que tu lises. Au revoir. Jen

    • Merci Edith ! Foou, je n’ai pas encore eu le temps d’aller te lire (27 blogs aujourd’hui, depuis 6 heures ce matin je n’arrête pas !), mais je tenais à parler au moins une fois de cette transmission devenue rare ! Mon grand-père vivait dans la pièce principale de cette maison jusqu’à sa mort en 1975, et c’était magique d’avoir toujours Papy sous la main qui savait tout ! 😉 Et bonnes vacances les filles ! 🙂

  18. @ Asphodèle : ton texte est sensible et poétique. Moi aussi j’aime l’image de la bougie.
    @ Valentyne : ton imagination débordante et pleine d’humour fait toujours merveille! Quant est-ce qu’Elvis l’écrevisse vient rendre visite à Bruno le bigorneau? 😉

    • Merci Gwen ! Bizarrement, ce n’était pas ma préférée à moi…comme quoi ! 😉 Mais bon, je n’ai pas « creusé » autant que je l’aurais voulu, écrit un peu dans l’urgence…

    • Elvis est plutôt montagne : il a prévu qu’il ira plutôt chez Charlotte la marmotte mais pourquoi pas juste après ! 🙂

  19. fait rare, roulement de tambour, tamtamtam ! Mon homme a lu ton texte et lui qui vivait avec sa grand-mère à la maison a retrouvé des petits moments vécus…Waaaouhhh ! Dame Asphodèle, je m’incline (hihi)

  20. Une fois de plus, je dis bravo pour la diversité des textes : humour, poésie, …!
    Asphodèle : ton texte est vraiment très beau et il s’en dégage beaucoup, beaucoup d’émotions!

    • Merci Suzame ! j’ai fait ça un peu vite pourtant…Tu n’as pas participé aujourd’hui ? Je n’ai pas reçu ton lien hier donc je ne t’ai pas mise mais cela est « rattrapable » ! 🙂

    • Merci Zoë ! Idée qui s’est développée malgré moi !!! Et je suis contente que ça m’ait permis de faire autant de rencontres dans des univers différents ! Mais comme tu le dis c’est du boulot… 😉 et dès lundi matin ça recommence pour les mots en F, tu peux laisser un mot dans les commentaires jusqu’à 18 heures ! Si ça te dit bien sûr ! 🙂

  21. Quel succès !!!! bravo tu le mérites ! dis il va falloir nous trouver une truc pour la rentrée, ce serait dommage d’en rester là 🙂

    • Bien ! je m’interroge car Gwen et Olivia rouvrent leurs ateliers, donc je ne voudrais pas que ça fasse TROP ! Maintenant on peut essayer de trouver un jour, je vais réfléchir… 🙂 (c’est du boulot ma belle !) 😉

  22. Asphodèle : j’ai encore une fois été transportée… être là au bord de la rivière et prés de ces deux femmes ce fut un instant magique! Merci pour tes mots et ton travail! 😉

    Valentyne : Mais où vas-tu pêcher toutes ces aventures de drôles de bêtes??! :))

    • @ julia : pour Elvis, mon papa est fan d’ou l’idée : pour le reste je ne sais pas ….
      de Antoon Kring en ce moment ; et de claude Ponti aussi j’adore les noms qu’il invente : Daphné Nuphar, la grenouille, Hédième La Carpe etc… 😉

      ,

  23. oups le lien est : www?journaldunitinrant.bolgspot.com !:-)

    çà donne le tournis tous ces textes et coms, je retourne à mes doigts de pied en éventail !:-) demain, si je n’ai plus cette barre à la tête, je lirais tous ces liens (j’en ai lu trois ou quatre quand même !:-) bisous

  24. un vrai régal cette nouvelle fournée
    que d’univers différents à partir des mêmes treize mots
    cela laisse rêveur…

    mes réflexions dans le désordre de mes lectures tout au long de la journée (car c’est dangereux, Je clique sur le lien du texte et vlan! je me disperse, je me balade dans les autres articles ou pages et la journée passe… entre les averses, la fin de mes deux livres en cours, le jardin… et le reste)

    @ Ella B, de fines touches pour brosser un portrait de recluse heureuse de l’être
    @ Gwenaëlle, un éléphant que l’on espère revoir vite. belles vacances !
    @ George, il n’y a plus qu’à écrire la suite
    @ Amélie, un rêve dont il n’aurait pas fallu se réveiller
    @ Julia Heim, ce texte, un délice à savourer goutte à goutte comme l’élixir
    @ Clara, une belle brochette de personnages
    @ Jean-Charles, toujours un régal la lecture de vos mots
    @ Eiluned, il faut savoir prendre son temps, chapitre par chapitre
    @ Zoé, bienvenue, j’attends le texte en F avec impatience
    @ Plume, bienvenue, cela aurait été dommage de ne pas participer
    @ La Roulure, bienvenue, il avait en lui cette tirade trop longtemps contenue mais la suite…
    @ Polipoterme, bienvenue, il aurait été dommage de ne pas nous offrir vos mots
    @ Miss So, bienvenue, un vrai régal ces deux textes
    @ Jeneen, et si la grand-mère n’existait pas?
    @ ClaudiaLucia, ce serait une haute histoire et belle photo en l’honneur d’Asphodèle…
    @ Leillona, une chute qui n’a rien à envier à celle des reins de la belle
    @ Olivia, j’adore 6 août, 6.06
    @ Célestine, deux textes, double plaisir

    @ Coularine, du repos pour pouvoir relire vite vos mots

    encore merci à toutes et tous
    @ lundi

    • Et encore tu n’as pas lu Suzame qui s’est déclarée timidement vers 20 heures et n’osait pas… et Nat, à cause de son lien différent de l’url (heureusement j’y suis allée) mais je ne fais les modifs que maintenant, pas eu le temps du tout aujourd’hui ! Bonne nuit !

        • 🙂 Oui, je vais mieux. 😉
          Je n’ai pas encore commenté ton texte, il me touche très fort : j’ai reçu une bague (un grenat) de ma grand-mère lors de son décès, il y a 13 ans, et chaque fois que je la porte, je pense avec elle avec beaucoup de nostalgie.
          Et j’ai trouvé l’image avec les yeux ravissante.

          • J’en suis ravie pour toi 🙂 J’aurais voulu le travailler un peu plus ce texte, il me tenait à coeur (moi aussi j’ai une bague en grenat et diamants d’une grand-tante…) mais le temps m’a vraiment manqué ! 😦 (ça me frappe toujours ces yeux-cataracte chez les personnes âgées…)

  25. @ Valentyne, dis-donc, j’en pince pour Elvis l’Ecrevisse ! MDR ! que c’est bon de lire cette histoire de bêtes ! Digne de La Fontaine, vraiment.
    J’ai bien ri, merci !
    Bises lyonnaises

  26. Asphodèle, mon Dieu, tu dois être noyée de bonheur avec tous ces commentaires !
    Merci pour toutes tes précisions pour le jeu. Je n’ai pas donné mon mot en « F », je me garde pour le « G » ! lol ! tu as vu, ça agite mes copinettes bloguinettes ! MDR !
    Trop bien, je reviens la semaine prochaine !
    Bonne fin de dimanche et bises de Lyon

    • Oui, noyée tout court également !;) Et les retours font toujours chaud au coeur ! Je ne boude pas mon plaisir ! Mais qu’est-ce que c’est que ce GAG de vouloir passer au point G tout de suite 😮 ! !!! Tes copines sont déchaînées ! Tu repasses quand tu veux, tu es la bienvenue… 🙂

  27. Ping : LES PLUMES DE L’ÉTÉ 6 – Collecte des mots en F ! |

  28. Bonjour
    @Claudia Lucia : pas moyen de laisser un message sur ton blog : je le sème donc ici au bon soins d’asphodèle
    « Je reprendrai bien un peu de cet élixir d’été : j aime beaucoup l’image de la cigale et de l’éléphant dans la même phrase (le contraste fait toute la force) »
    bonne journée

      • MERCI asphodele et promis à partir de septembre, j’arrête de squatter ton blog
        Je m’y suis mis : j’ai essayé wordpress masi c’était trop dur au niveau technique
        Je viens de regarder une autre plateforme et cela commence à prendre tournure
        (je t’enverrai le lien en avant première)

        • Oh ! Je suis contente pour toi ! Dommage pour WORDPRESS car passées les premières difficultés (et on aurait pu t’aider !), c’est vraiment génial pour les commentaires (tu peux les suivre de ton tableau de bord sur les autres WP !), la programmation, les liens, tout est nickel ! J’espère que tu n’as pas pris Blogspot, oïe !!! Mais ravie que tu te créés ton espace, tu vas me manquer, j’étais habituée maintenant ! 🙂

        • sans faire de publicité pour Google, mais Blogger est très facile d’accès et pratique à utiliser…. je dis cela comme ça, pour aider dans ces recherches de plateforme idéale Valentyne… dont nous attendons avec impatience la vitrine

          • Je sais que Blogger est facile, j’ai ouvert mon premier blog…une journée quand j’ai vu la galère pour laisser un commentaire ! A tout prendre, j’ai préféré me casser un peu plus la tête et apprendre sur WP !! 😉

        • rires! je n’avais pas lu le commentaire d’Asphodèle…. chacun a son chouchou… j’ai un autre blog en sommeil sur Overblog mais aucun n’a toutes les qualités que nous recherchons…

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