LES PLUMES DE L’ÉTÉ – 2 – LES TEXTES EN B !


Tout d’abord, merci à tous ceux et celles qui ont participé de « bonne grâce »  et avec grâce à cette deuxième session des Plumes de l’été ! Et qui sont (ordre alphabétique oblige !) Amélie , Aymeline,  Céléstine , Clara , CoumarineEiluned , Gwenaëlle (Moderne Solitude) , Jean-Charles , Jul.Olivia, Suzame , Syl . Mais il se peut que d’autres me laissent leur lien plus tard, en commentaires !

Après mon texte, ceux de Valentyne et de 32 Octobre.

Les mots en B à placer étaient : bouquin – bien – bout – beauté – bastingage – bambochade – bravache – barbare – banc – – bambou – baliverne – byzantin – borderline – bébé – bain – blanc (s), blanche(s). 

 

BORDERLINE’S SONG

Borderline. Le mot venait de tomber, babines retroussées du chien méchant qui se pourlèche. Elle fixait l’homme de l’autre côté du bureau d’un regard fou, immobile et bleu. Elle le payait cher pour comprendre, le coup de bambou qu’il lui infligeait la fit sourire. Pour qui se prenait-il avec sa science punaisée aux murs de la pièce à côté  d’hideuses bambochades  ? Quant aux tapis soit-disant byzantins qui recouvraient le parquet, ils avaient franchi, eux aussi,  la ligne rouge qu’elle fixait à  la vulgarité. Elle se leva, lui tendit la main et le chèque non sans souligner :

Bien ! Nous en resterons là, c’était la dernière séance !

– Mais…vous ne pouvez PAS rester comme ça dans la nature, sans..

– Vous savez, la nature est bien plus compatissante et tolérante que vos réflexions confites dans le sel depuis longtemps !

– Je ne vous permets pas !

Balivernes ! Voilà ce que vous êtes, un mensonge de camelot de foire, et…et…ça ! ajouta-t-elle  en embrassant du bras la pièce étouffée sous le kitsch, « Continuez de vous cacher derrière, cela vous va à merveille ! Adieu Monsieur de la Baliverne  » ! Et elle claqua la porte.

La soirée de juin était tiède et douce comme un baiser qu’elle s’empressa de donner au ciel blanc de chaleur qui coiffait la ville pour le remercier de l’avoir enfin débarrassé de ce poseur infatué qu’elle ne supportait plus. Elle longea les murs  jusqu’au square et elle s’assit sur un banc où elle aimait tourner les pages de son vieux bouquin jauni, un fidèle compagnon qui ne la quittait jamais. L’heure bleue approchait, cet instant magique et indécis où le jour sombre dans le néant alors que la nuit se lève pour mieux étreindre les solitudes en fuite. Valse lente du corps qui s’effondre après la course, après l’amour. Lasse, elle se releva en titubant un peu, s’accrochant au bastingage invisible d’une réalité enténébrée. Bravache, elle força la porte d’un bar moribond, enfoncé entre les murs inégaux de ce quartier sinistre. Deux jeunes espoirs s’embrassaient sur la banquette usée d’un vieux skaï collant et lézardé tandis que le barman au visage lunaire la jaugeait de son regard blasé et indifférent. Elle recula sous l’affront. Non ! Pas aujourd’hui. Se saoûler n’arrangerait pas son cas et se saoûler seule serait un aveu facile de sa détresse, une offense à sa dignité déjà vacillante. Allez, encore quelques pas avant de retrouver sa maison, là-bas, perdue au bout du terrain vague, après la dernière palissade bancale et colorée de graffittis d’une beauté inégale… Elle regarda sa montre, il était bientôt l’heure du bain du bébé et de sa dernière tétée. Le bonheur s’était arrêté devant chez elle ce matin, qu’avait-elle encore besoin d’aller voir ce dogue qui se prenait pour un psy ? Elle ouvrit la porte en tremblant un peu. Les murs jaunis par des années de nicotine non repeinte la firent tressaillir et… cette odeur pestilentielle …d’où venait-elle ? Elle s’était trompée de maison ? Elle essaya de poser son sac sur la table où finissaient de mourir des reliefs de repas, se côtoyant en moisissures sans ordre de préséance… Mais où était Jean ? Le silence fit écho à celui qu’elle refusait d’entendre. Elle se colla contre le vieux buffet en formica jaune, les mains sur les oreilles pour ne plus entendre le sifflement qui lui traversait le crâne ; elle aperçut encore quelques lueurs lancinantes avant de perdre  connaissance.

Quand elle se réveilla, en sursautant, sur un transat blanc au bord d’une piscine bleue, un homme se penchait sur elle en l’embrassant dans le cou et sur ses seins gorgés de lait :

– Alors, ma chérie, bien dormi ? Encore ces vilains cauchemars ? Ne bouge pas, je t’amène le bébé, il attendait pour sa tétée…

Un peu sonnée, elle recula pour regarder l’homme qui lui parlait et ne put s’empêcher de penser que certains cauchemars ne finissent jamais. Il ne le savait pas, et pourquoi le lui dire…maintenant, il était toujours trop tôt avant et il serait trop tard de toute façon… Elle continua de sourire, funambule accrochée au fil ténu du bonheur, un bonheur volé au hasard, cher payé, qu’elle ne voulait pas voir mourir sur les tessons barbares du malheur de son passé fissuré…

Le texte de Valentyne, la suite des aventures d’Isabelle la ponette et elle a corsé l’exercice en  glissant quatre titres de chansons de Bashung (à vous de les trouver !) :

Le lendemain, Isabelle et Josée les ponettes, se réveillent avec l’aube.

Après un petit déjeuner rapide composé de batavia, de bananes et de blanc-manger, elles partent en trottinant à la découverte de la Martinique.

Tigoua est invité à les suivre et s’installe confortablement dans le sac en bandoulière d’Isabelle.

Je vous emmène à Balata, informe Josée. Les jardins de Balata sont célèbres ici en Martinique, presque autant que les jardins suspendus de Babylone, de Bagatelle et de Bali réunis.

Effectivement,  Isabelle une fois arrivée dans ces fabuleux jardins ne sait plus où poser les yeux : 

– Oh les Bambous géants !

–  Ceux là s’appellent des Buissons de Neige lui signale Josée. Ici tu as des Hibiscus  de toute beauté, rouge Byzantin.

–   Les nénuphars là bas ont aussi une couleur magnifique : on dirait bleu pétrole

–    Comment s’appellent ces arbres immenses ?  Des baobabs ?

– Non jeunes filles ce sont des mahoganys géants.

Les deux ponettes sursautent alors, elles n’ont pas vu arriver le gros chat roux au dessus de leurs têtes.

– Bonjour, je suis le gardien de Balata : je m’appelle O’ Gaby !

Bonjour Mr Gaby disent alors bien poliment les deux ponettes. Tigoua lui s’enfonce un peu plus dans le sac car les chats ne sont pas les amis des rongeurs même dans la Caraïbe.

Mais le chat roux fronce le nez mécontent et leur dit :  –  Qui êtes-vous donc pour écorcher mon nom ? Je suis O’ Gaby et je suis un illustre descendant des irlandais qui sont arrivés en Martinique il y a des siècles !!

– Pardonnez nous O’ Gaby : nous ne voulions pas vous fâcher

– Nous sommes Isabelle et Josée . Pouvons-nous visiter votre jardin ?

– D’accord mais attention où vous posez vos sabots : c’est fragile ici ! On n’est pas les  barbares, non mais poursuit il en bougonnant.

O’ Gaby emmène les trois compères dans les arbres : il grimpe à toute allure : les deux ponettes ont un peu de mal à suivre mais la canopée a bien été aménagée : une passerelle permet de visiter le parc à 15 mètres au-dessus du sol. Du haut de son un mètre vingt six, Isabelle se sent la reine du monde. Le premier moment d’appréhension passé, elle  est très à l’aise, Josée court la bride sur le cou comme à son habitude : elle fait trembler la frêle passerelle.

– Attention Josée ! Tu vas te fouler un boulet, la prévient Isabelle.

Et soudain Josée rate une planche et son pied se retrouve coincé. En se débattant, elle arrache les cordes et la passerelle s’effondre. Heureusement elle était seule sur ce morceau de bois. O’ Gaby et Isabelle sont bien en sécurité sur une autre passerelle mais la pauvre Josée se retrouve elle-même totalement isolée sur le plancher autour d’un Mahogany Géant. Elle en fait le tour et là pas moyen de rejoindre les autres : elle est presque sur la vigie d’un bateau mais le bastingage étant à terre, pour la première fois de sa vie, elle ressent un grand vertige et se sent paralysée.

Alors O’ Gaby l’encourage : « Josée il va falloir sauter d’un bond pour nous rejoindre : le prochain arbre est à trois  mètres à peine. »

Isabelle pense alors pour la première fois à son ami Timéo, le grand lecteur de bouquin expert en éléphants qu’elle a laissé en métropole : elle se dit que Timéo aurait sûrement une idée pour libérer Josée : dans un de ces derniers livres, le papa des Barbabappa se transforme en toboggan et tout le monde est sauvé comme cela

Mais Isabelle a beau regarder aux alentours, rien ici ne ressemble à un Barbapapa ou à un toboggan

Il va falloir que Josée la bravache se lance et saute.

O’ Gaby se met alors à chanter : « Osez Osez Joséphine » pour l’encourager. Isabelle aussi et Tigoua surmonte sa peur du chat et l’encourager aussi.

Et alors Josée rassemble ses forces, se lance dans le vide et se raccroche par le bout des sabots à un plancher un peu plus bas : sauvée !!  Cet arbre est relié à une passerelle qui la ramène sans encombre sur le plancher des vachettes et des ponettes.

Plus de peur que de mal, la félicite O’ Gaby. Venez je vous invite chez moi : il nous faut une bambochade pour nous remettre de nos émotions.  

–  Mais nous ne voulons pas vous déranger, dit Josée d’une toute petite voix.

–   Balivernes et blabla ! Vous ne me dérangez pas : la sieste est finie, les bébés doivent être réveillés maintenant.

–   Les bébés ??

–   Oui mes chatons : O’ Malley, O’ Berlioz et O’ Buro.

–   Venez que je vous présente ! Et voici ma femme Scarlett, mon « bijou bijou « dit il d’un air charmeur à une splendide chatte tigrée.

–  Tiens ! Elle ne s’appelle pas O’ quelque chose ? demande Isabelle.

–  Si,  elle s’appelle O’Hara mais elle préfère qu’on l’appelle Scarlett si possible.

Alors tout le monde s’installe sur un banc pour profiter d’un bain de soleil dans le jardin de Balata.

Finalement le chat bourru et borderline de tout à l’ heure  est très sympathique et a aidé Josée à se tirer de ce mauvais pas.

LE TEXTE DE 32 OCTOBRE :

Un bouquin dans les jardins de l’Anagramme.

 Ce matin en arrivant à mon carré de terre, celui que vous connaissez déjà (voir le début de mon histoire), la surprise de ma vie : des crottes de bouquin. J’en suis resté coi. Oui, un Monsieur Lapin avait osé se soulager dans mon jardin. S’il n’y avait eu que cela.

 Eh bien non !

Je n’étais pas au bout de mes surprises. Mes carrés de cerfeuil, aneth, basilic et cerfeuil avaient reçu sa visite. Je me demandais même s’il n’était pas venu en famille ou entre copains.

Mon jardin d’herbes s’était transformé en garde-manger de luxe pour une nouvelle beauté qu’il voulait impressionner. J’en étais persuadé. Quel culot ! Sa jolie lapine devait s‘appeler Charlotte, j’en suis sûr.

  Pourtant j’avais protégé mon lopin avec un bastingage[1], fabrication maison : des palettes récupérées sur un chantier voisin, découpées, peintes de couleurs chatoyantes, bien ancrées, mais pas assez profondément. Il était rusé, le sieur bouquin.

 Devant mes yeux incrédules, presque une bambochade peinte par Ostade[2]. Vous savez une de ses huiles représentant la vie paysanne néerlandaise du 17ème siècle. En regardant de près, très près une cour de ferme, je suis persuadé que je verrais un ancêtre de mon coupable Hun.

 Bravache l’animal ! Facile quand je suis absent du jardin. Disparu sans laisser de trace. Si bien sûr, juste ses offrandes. Un vrai barbare ! Oser ce saccage dans mon carré.

  Je suis allé m’asseoir sur le banc bleu que j’ai fabriqué avec des morceaux de palettes aussi. Je récupère, je fabrique. Cela me coûte peu et me rend fier. Ce banc, un objet unique qui fait des envieux.

Heureusement, il n’avait pas touché à ma rangée de bambous, le bougre. Personne ne me voyait dans les parcelles attenantes. Les bambous grimpaient et occultaient tout.

Ce ne sont pas des balivernes, ce que je vous raconte. Soyez-en certain. Cela m’est arrivé il y a trente-deux jours exactement. Je m’en souviens comme si j’y étais encore.

Mon jardin est byzantin pour moi. Je l’ai conçu jour après jour. J’avais eu le temps, tout mon temps, celui de ma convalescence après mes deux jambes et mon bras brisés (voir épisode précédent).

Je ne suis en aucun cas borderline. N’osez pas le penser. Ne croyez pas vos premières impressions. Je suis un jardinier amateur très éclairé.

Cela n’a jamais été un caprice, comme celui que font les bébés. Non, c’est une passion. Cela fait longtemps qu’elle me tient.

Mais qu’ai-je vu soudain ! Mon fauteur de trouble, le fameux bouquin est blanc et vient parader devant moi. Il me nargue.

Il prend un bain de soleil sur la desserte que j’ai fabriquée.

  32 Octobre

 [1] http://www.cnrtl.fr/lexicographie/bastingage : voir B2

 Les photos viennent du site Dreamstine, libre de droits.

58 réflexions au sujet de « LES PLUMES DE L’ÉTÉ – 2 – LES TEXTES EN B ! »

    • Ah non tous les liens marchaient hier soir ! Je les ai tous vérifiés un par un ! En revanche, je n’ai pas pu importer les photos qui étaient dans ton texte, désolée !!:( Je t’ai mis une photo qui se rapprochait…un peu ! En tout cas ton bouquin t’a fait tourner chèvre et j’ai souri… 🙂

  1. @asphodèle : tontexte est impressionnant et rempli de mystère :qu’ est il arrive a cette femme pour avoir de pareils cauchemars ? peut être rien finalement : juste un gros Baby blues!

    • Impressionant ? Un baby-blues ou…un passé terriiible !! 😉 Tu as vu les polices de ton texte ? Il va falloir le taper sur le même TTX à mon avis car j’ai essayé de modifier dans Word et de recoller mais toujours pareil ! J’ai trouvé des photos de Balata sur le Web !!^^ En attendant les chansons de Bashung m’on bien fait rire !! Bravo !

        • Rooh ! t’étais encore dans « indésirables », c’est pas pôssible ! Faut que j’ai l’oeil partout ! Oui, d’accord avec toi car je me suis bien pris la tête pour essayer de le « rapetisser » et pas moyen !! Et ce sera peut-être plus pratique pour toi !!^^

    • rires!!!! la suite suivant les mots de la semaine prochaine…
      je me suis amusée à essayer d’utiliser la paralipse…(Figure de rhétorique, qui consiste à fixer l’attention sur un objet, en feignant de le négliger. L’Académie française. 1835)
      J’en ai mangé pendant une semaine à Beaurecueil avec un groupe de 11 écrivantes…

      • Mais dis donc c’est « technique » chez toi !!! Je vais peut-être suivre tes cours…par correspondance !!^^ Moi c’est l’infirmière Charlotte que j’aimerais revoir !! 😉

  2. bonjour

    plus de deux heures que je suis ici à me promener dans les textes et les blogues… un peu étourdie par les mots mais ravie de mettre promenée dans tant d’univers différents

    @ Asphodèle : soulagée… j’ai eu tout le long du texte une image fatale qui apparaissait ouf!!! OBLIGATION de nous écrire la suite mais surtout l’avant

    @ Valentyne : un voyage poétique qui donne une envie de dépaysement sans pareil

    @ Amélie : texte plein d’espoir

    @ Aymeline (Arieste) : très bonne idée d’utiliser le dictionnaire pour caser les mots. à quand des photos des Estiviens. Ils m’intriguent.

    @ Célestine : le condensé d’une vie. Bravo et heureuse de découvrir un nouvel univers (je n’avais pas fait le rapprochement avec la Célestine des http://samedidefi.canalblog.com/

    @ Clara : intensité du texte qui laisse sans voix et soulagement. Elle n’est pas si borderline que cela. Ouf! j’ai eu si peur pour elle. Une porte ouverte vers un autre bonheur…

    @ Gwenaëlle : cela donne envie d’aller rendre visite à ce Gonzague, dont, je parie, vous garder l’adresse secrète

    @ Couramine : pas trouvé le texte en B mais en ai découvert d’autre dont celui sur les mains

    @ Jean-Charles : hommage qui pourrait devenir nouvelle ou roman… au travail… sourires!

    @ Jul : espérons que le Roi remerciera Jean à la hauteur de ce qu’il a enduré sur le bateau

    @ Olivia : une visite dans un grenier enchanteur ou enchanté. Tout semble couler de source.

    @ Suzame : beau travelling ou tableau de l’école pointilliste : un Seurat s’est peint sous mes yeux ou tout du moins dans ma tête

    @ Syl : ouf ! que de balivernes ce Batman a de l’imagination à revendre le réinviter

  3. @ Asphodèle : Quel texte !
    @ Valentyne : Bien vu ! J’ai beaucoup ri à l’évocation de Scarlett… il n’y a pas que Bashung qui t’inspire !
    @ 32 Octobre : Une bonne suite au texte de la semaine dernière ! Il est bizarre, mais sympathique, ce jardinier !

  4. ai hésité à publier mon texte. stop
    pasce un peu… euh… ben… comment dire? stop
    viens de le publier quand même (grand acte de courage ou d’inconscience).stop

    Asphodèle… ton écriture est magnifique! avec des trouvailles, de celles que j’apprécie énormément, qui mêle les mots abstraits et concrets (par exemple)
    Et ton histoire… j’aime bcp! la chute est surprenante et j’aime bcp ça!
    Je lirai les autres textes plus tard.. manque de temps maintenant
    MERCI Asphodèle… je sais que c’est pas rien tout ça!!!!

    • Merci Coumarine ! Je ne ne « calcule » pas si mes mots sont abstraits ou autres…ça sort…ou pas ! Euh…pour la chute, j’ai fait soft aujourd’hui !^^ Je suis allée deux fois chez toi ce matin et j’attendais ton texte, je vais aller voir ! (ouii c’est du boulot mais les participations multiples sont une belle récompense !!:D).

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  6. @ Asphodèle : j’aime beaucoup ton texte, les images évoquées (notamment le bar) et la fin qui chasse le cauchemar mais pas le problème. Comme 32 Octobre, j’ai, pendant un moment; redouté la fin…
    @ Valentyne : de l’aventure, de l’action! Et bientôt de l’Amûûûûr? J’ai bien aimé le chat O’Gaby.
    @ 32 Octobre : l’homme est intrigant et le bouquin téméraire… Ça va se terminer dans la marmite tout ça… 😉

    • Mais c’est un jeu avant tout et tous les univers sont acceptés ! Tu es la bienvenue si tu veux participer, il y a les explications dans le billet « Les Plumes de l’été 1 – consignes définitives et collecte de mots en B », si tu n’as pas le temps, reviens lundi matin pour les mots en C, il y aura une nouvelle collecte et je t’expliquerai 🙂

        • Avec plasir ! tu pourras laisser un mot dans les commentaires commençant par C et à 19 h je fais un billet récapitulatif de tous les mots laissés, ensuite tu as jusqu’au vendredi soir pour m’envoyer le lien de ton texte vers ton blog, et tout le monde publie le samedi matin ! Si tu as des questions n’hésite pas à me demander ! 😉

  7. @Asphodèle : pourtant une bonne biture fait du bien et c’est pas mon psy qui dira le contraire. Bravo ! ^_^

    @ Valentyne : Chat alors ! les arist O’chat en martinique, c’est bon comme une banane ; à déguster sans modération. 😀

    @32 Octobre : un jardinier écolo, à quand le 18 brum’ère de l’an neuf ! 8)

  8. @ Asphodèle : chic ton personnage n’est pas (trop) folle, « l’heure bleue » te réussit bien 😉
    @ Valentyne : quelle histoire, je veux aller en Martinique moi aussi !!!
    @ 32 octobre : quel coquin ce lapin !

    • Ha ha ! Tu me fais rire ! Pas (trop) folle! Pour une fois ? Hein ? c’est ça que tu pensais ? Bon, je te l’accorde : je suis en voie de normaliser mes personnages mais ce n’est pas facile ! Ils sont tellement atteints ! 😉 L’heure Bleue (de Guerlain) a été mon parfum un moment (en plus !)…

        • Huumm, moi aussi mais je suis passée à Samsara (le préféré de mon fils, donc un peu obligée…), mais ils sont devenus tellement ruineux que cela fait trois mois que je n’en ai plus !! J’attends mon anni ! (mais je retourne à L’Heure Bleue de temps en temps, en catimini…) 😉

        • Bonjour et bienvenue ! C’est avec plaisir que tu pourras participer ! Dès lundi matin un billet sera en ligne avec explications pour les « nouveaux » et oui, chouette idée mais c’est du boulot !!^^ La récompense est dans toutes ces participations…

  9. Ping : LES PLUMES DE L’ÉTÉ – 2 – LES TEXTES EN B ! | | Le coup de Bambou du Pandaranol

  10. Et bien Isa, l’atelier a du succès 😉 Encore très poignant comme texte ! Un peu rassurée par la fin quand même, j’ai cru que je me sentais aussi mal que ton héroïne un moment !

    • Oui ! Je suis contente que « l’atelier » (un peu too much non ?) satisfasse beaucoup de plumes en peine !!^^ pas de vacances quand on aime écrire, mais des pannes d’inspiration, ça peut arriver… 😉

  11. tres tres joli texte plein de mystere ..la SUITE!!!! Pourquoi tous ces cauchemars?? A coté de tous ces ecrits tous si bien ecrits je me sens infiniment petite,sans style ni imagination..Bravo à toutes!

    • On verra pour la suite ce que donneront les mots en C ! Et puis tu n’as vraiment pas de complexes à avoir, c’est un jeu aussi et tous les styles, les univers sont bienvenus ! Mais tu peux toujours laisser un mot en C lundi et lundi soir quand la collecte sera close, tu as jusqu’au vendredi soir pour faire quelque chose ! Mais si, tu peux, allez, oooh… 😉

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